Après un dernier rassemblement de l’équipe nationale féminine effectué au début du mois de juin, le sélectionneur national, Jorge Vilda, a dévoilé, mardi, la liste finale des joueuses qu’il a retenues pour la Coupe d’Afrique 2025, qui se déroulera au Maroc. Une liste sans grande surprise, marquée par la présence des valeurs sûres ayant participé aux derniers rassemblements de la sélection nationale.
Une défense robuste
Un milieu de terrain combatif et créatif
Une attaque explosive, mais une profondeur de finition à perfectionner
Une défense robuste
La défense marocaine est un secteur robuste avec une bonne combinaison de joueuses locales expérimentées et de talents évoluant à l’étranger. La présence de joueuses comme Hanane Aït Elhaj et Yasmin Mrabet (Valence CF, Espagne), ainsi que Sabah Seghir (FC Bâle, Suisse), renforce la défense avec une expérience européenne. Ces joueuses sont habituées à des championnats compétitifs, ce qui améliore leur lecture du jeu et leur capacité à gérer des attaquantes rapides et techniques. Les joueuses de l’AS FAR, Zineb Redouani, Aziza Rebbah, Nouhaïla Benzina et Siham Boukhami, qui jouent ensemble dans un club dominant, forment un bloc défensif expérimenté et cohérent. Au niveau des gardiennes de but, Khadija Errmichi et Hind Hasnaoui, toutes deux issues de l’AS FAR, bénéficient d’une forte expérience dans le championnat marocain et dans les compétitions interclubs africaines.
Un milieu de terrain combatif et créatif
Le milieu de terrain, composé de Ghizlane Chebbak (Levante, Espagne), Najat Badri (AS FAR), Elodie Nakkach (Al Ahly, Arabie saoudite), Salma Bouguerch (Wydad de Casablanca), Anissa Lahmari (Levante, Espagne), Sarah Kassi (Fleury 91, France), Imène El Ghazouani (Servette FC, Suisse) et Sanaa Mssoudy (AS FAR), est le cœur créatif et combatif de cette équipe. Ghizlane Chebbak, capitaine et joueuse clé à Levante, est une meneuse de jeu exceptionnelle. Sa vision, ses passes précises et sa capacité à marquer de loin (comme contre la Namibie en 2023) en font une pièce maîtresse. Anissa Lahmari, également à Levante, complète ce profil avec sa technique soignée et sa capacité à percer les lignes. Elodie Nakkach, à Al Ahly, et Sarah Kassi, à Fleury 91, apportent une intensité défensive. Nakkach, avec son expérience en Suisse et en Arabie saoudite, excelle dans la récupération et la distribution simple, tandis que Kassi, en France, se distingue par son pressing constant. Sanaa Mssoudy (AS FAR) et Imène El Ghazouani (Servette FC) offrent un équilibre entre défense et attaque. Toutefois, le milieu de terrain marocain pourrait manquer de densité physique face à des équipes africaines comme le Nigeria ou l’Afrique du Sud, connues pour leur intensité.
Une attaque explosive, mais une profondeur de finition à perfectionner
Le secteur offensif des Lionnes de l’Atlas, composé de joueuses évoluant au Maroc, en Europe et en Arabie saoudite, est un atout majeur pour l’équipe nationale. Fatima Tagnaout (AS FAR) incarne cette qualité avec ses dribbles percutants et sa capacité à déstabiliser les défenses par ses accélérations. Ibtissam Jraïdi (Al Ahly) est également une buteuse confirmée. Tout comme Sakina Ouzraoui Diki (UD Tenerife) qui avec son sens du but ajoute une finition clinique, renforçant la capacité de l’équipe à concrétiser ses occasions. Tagnaout et Saoud excellentes sur les ailes, tandis que Jraïdi et Ouzraoui Diki peuvent jouer en pointe ou en soutien. Cette diversité permet à l’équipe de s’adapter à différents systèmes (4-3-3, 4-2-3-1). Le hic dans cette ligne offensive réside dans une certaine dépendance aux individualités. Le manque de profondeur dans la finition et une coordination parfois perfectible sont aussi des points à améliorer.
