Le coup d’envoi a été précédé d’un hommage sobre aux footballeurs portugais Diogo Jota et André Silva, tragiquement disparus quelques jours plus tôt dans un accident en Espagne. Les premiers instants du match ont été marqués par une prudence mutuelle. Alignées en 3-5-2, les deux formations se sont longtemps neutralisées, sans prendre de risques notables.
C’est finalement Fluminense qui a ouvert le score sur sa première occasion franche, avec une frappe de Martinelli dans la lucarne (1-0, 40e). Al-Hilal a tenté de réagir avant la pause, notamment sur une tête de Koulibaly bien arrêtée par Fabio (45e+1), mais sans parvenir à égaliser.
Au retour des vestiaires, le club saoudien est revenu avec plus d’intentions. Sur un corner tiré par Ruben Neves, Marcos Leonardo a marqué à bout portant (1-1, 51e), signant son quatrième but dans la compétition. Le match s’est ensuite équilibré, mais les Brésiliens ont repris l’avantage par l’intermédiaire d’Hercules Pereira, bien servi à l’entrée de la surface (2-1, 70e).
Malgré plusieurs situations offensives et une série de corners en fin de match, Al-Hilal n’est pas parvenu à revenir au score.
Al-Hilal s’arrête, après avoir fait trembler les favoris
Avant cette élimination, Al-Hilal avait réussi à se hisser jusqu’en quart de finale après une victoire spectaculaire face à Manchester City (4-3 après prolongation). L’équipe dirigée par Simone Inzaghi a montré de bonnes dispositions offensives tout au long du tournoi, portée notamment par Koulibaly, Malcom, Cancelo, et le gardien marocain Yassine Bounou.
Avec 57 % de possession contre Fluminense, Al-Hilal a contrôlé de longues séquences du match, sans toutefois concrétiser ses temps forts. L’équipe saoudienne quitte donc le mondial des clubs au stade des quarts, après un parcours salué pour son intensité.
Fluminense poursuit l’aventure et retrouvera mardi prochain Chelsea ou Palmeiras en demi-finale.
