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Le scénario aura été complètement fou, mais la résultat est tellement délectable pour les supporters des Lions de l’Atlas. Demi-finaliste de la Ligue des champions l’année dernière avec l’AC Milan, avant d’exploser cette saison avec les Merengues, Brahim Diaz n’a pourtant jamais été convoqué par la Fédération espagnole. Face à l’inertie de la RFEF, que certains médias espagnols ont expliqué par la réticence du sélectionneur Luis de la Fuente, la Fédération Royale marocaine de football a accéléré et a enfin mené à bout un processus entamé depuis plusieurs années. Au final, comme l’ont confirmé l’ensemble des médias espagnols, Brahim Diaz sera bel et bien présent avec les Lions de l’Atlas lors de la fenêtre de ce mois de mars.
Tout en démontrant un grand respect pour la décision du joueur, qui n’a jamais vraiment été conspué ou taxé d’ingrat, les médias espagnols ont surtout braqué leurs viseurs sur la RFEF, qui se serait laissée doubler sans réagir. Pire, plusieurs journaux comme «Marca» ont rappelé qu’il ne s’agit pas du premier camouflet, en rappelant le nombre et surtout le calibre des bi-nationaux qui ont dernièrement fait le choix de rejoindre le Maroc.
Ainsi, plusieurs cadres des Lions de l’Atlas ont été cités, comme exemple Achraf Hakimi qui évoluait au Real Madrid, Ilyas Akhoumach qui a été formé au FC Barcelone avant de rejoindre Villarreal, Abdessamad Ezzalzouli qui est également passé par la Masia avant de signer pour le Betis Séville, ou encore Salim El Jebbari (Atletico Madrid). La tendance quasi générale des bi-nationaux à privilégier leurs pays d’origine commence donc à soulever des questions outre-Méditerranée. Cela pourrait pousser les fédérations des pays d’accueil à innover pour bénéficier des services des bi-nationaux.
Ainsi, plusieurs cadres des Lions de l’Atlas ont été cités, comme exemple Achraf Hakimi qui évoluait au Real Madrid, Ilyas Akhoumach qui a été formé au FC Barcelone avant de rejoindre Villarreal, Abdessamad Ezzalzouli qui est également passé par la Masia avant de signer pour le Betis Séville, ou encore Salim El Jebbari (Atletico Madrid). La tendance quasi générale des bi-nationaux à privilégier leurs pays d’origine commence donc à soulever des questions outre-Méditerranée. Cela pourrait pousser les fédérations des pays d’accueil à innover pour bénéficier des services des bi-nationaux.
En tout cas, le quotidien «Marca» a notifié, mardi, que la décision de Brahim Diaz de jouer avec le Maroc et de ne pas attendre l'Espagne n'a pas surpris l'équipe nationale : «C'était une option qu'ils connaissaient, qui pourrait se réaliser, peu importe combien les messages qui arrivaient disaient que le désir du joueur était de défendre le maillot espagnol. En fait, lorsqu’on lui a demandé directement, il n’a jamais fermé aucune porte.» Brahim Diaz sera donc le nouveau Lion dans la tanière en ce mois de mars, à l’occasion de la trêve qui verra la sélection marocaine jouer deux matchs amicaux les 22 et 26 mars face à l’Angola et la Mauritanie, au Grand Stade d’Agadir.
