Au terme d'un match rocambolesque, marqué par un arbitrage catastrophique du Suédois Glenn Nyberg, la sélection nationale olympique s’est finalement imposée (2-1) face à l’Argentine, mercredi au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne. Les hommes de Tarik Sektioui ont mené par deux buts de Soufiane Rahimi, peu avant la pause et tout de suite après le retour des vestiaires. L’attaquant d’Al Ain conclut une magnifique action collective, marquée par le coup de génie d’Ilias Akhomach et un assist d’Achraf Hakimi. Au retour des vestiaires, Rahimi transforme avec brio un pénalty accordé après une faute sur Akhomach.
Le prochain match des Lionceaux de l’Atlas est prévu samedi (16 heures) face à l’Ukraine, toujours sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, très probablement acquis à la cause marocaine.
Des arrêts de jeu qui n’en finissent plus
Dès lors, la consigne est de conserver l’avantage en bétonnant en défense. Une stratégie a failli coûter cher, puisque la pression des Argentins se fait sentir au fil des minutes. A la 68e minute, Giuliano Simeone réduit l’écart sur une faute de marquage de la défense marocaine. Et dans la confusion de fin de match, l’arbitre suédois ajoute 15 minutes d’arrêts de jeu. Et c’est précisément à la 16e minute que Cristian Medina inscrit le but de l’égalisation pour l’Albiceleste. Le but provoque l’ire des nombreux supporters marocains, dont certains ont envahi la pelouse, poussant les joueurs argentins et le corps arbitral à regagner les vestiaires. Tout le monde pense que le match est terminé. Mais près de deux heures plus tard, l’arbitre et les joueurs reviennent sur le terrain et le VAR invalide le but de Medina. Les deux équipes rejouent pour trois minutes supplémentaires, avant de siffler la fin du match.Le prochain match des Lionceaux de l’Atlas est prévu samedi (16 heures) face à l’Ukraine, toujours sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, très probablement acquis à la cause marocaine.