L'enquête a été confiée à la police judiciaire parisienne la "semaine dernière", a dit à l'AFP une source proche du dossier. Contacté, le PNF a indiqué ne pas souhaiter "communiquer à ce stade sur l'existence d'une éventuelle enquête préliminaire relative à la rémunération de Tony Estanguet".
"Le cadre de la rémunération du président du Comité d'organisation est très strictement encadré", a de son côté réagi le Cojo, sollicité par l'AFP, faisant part de son "étonnement" à l'annonce de l'ouverture de l'enquête.
L'ancien champion de canoë a perçu une rémunération annuelle de 270.000 euros bruts jusqu'en 2020, selon des chiffres communiqués par le Cojo dès 2018. Cette rémunération était ensuite susceptible d'évoluer dans une limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, avait indiqué le Cojo à l'époque. Mais le Cojo étant une association de type loi 1901, la rémunération de ses dirigeants est plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs.
Selon un récent article du Canard enchaîné, l'ancien sportif aurait donc créé une société qui facture des "prestations non commerciales" au Cojo qu'il dirige. Ce qui interroge sur le contrôle de "la réalité et la qualité des prestations" effectuées par la société d'Estanguet, avait poursuivi le journal dans son article, publié en octobre.
Mardi, le Cojo a lui argué que la rémunération de Tony Estanguet avait "été décidée et validée par le premier Conseil d'administration du comité d'organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante".
"Le cadre de la rémunération du président du Comité d'organisation est très strictement encadré", a de son côté réagi le Cojo, sollicité par l'AFP, faisant part de son "étonnement" à l'annonce de l'ouverture de l'enquête.
L'ancien champion de canoë a perçu une rémunération annuelle de 270.000 euros bruts jusqu'en 2020, selon des chiffres communiqués par le Cojo dès 2018. Cette rémunération était ensuite susceptible d'évoluer dans une limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, avait indiqué le Cojo à l'époque. Mais le Cojo étant une association de type loi 1901, la rémunération de ses dirigeants est plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs.
Selon un récent article du Canard enchaîné, l'ancien sportif aurait donc créé une société qui facture des "prestations non commerciales" au Cojo qu'il dirige. Ce qui interroge sur le contrôle de "la réalité et la qualité des prestations" effectuées par la société d'Estanguet, avait poursuivi le journal dans son article, publié en octobre.
Mardi, le Cojo a lui argué que la rémunération de Tony Estanguet avait "été décidée et validée par le premier Conseil d'administration du comité d'organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante".