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L’heure de vérité a sonné. Un an après avoir conquis la couronne africaine, la sélection nationale U23 fait son entrée en lice dans le tournoi de football de Jeux olympiques, Paris 2024. Les Lionceaux de l’Atlas affrontent l’Argentine, dans le cadre de la première journée du groupe B. Réunis depuis quelques semaines, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont peaufiné leur préparation en France, où ils ont rallié Saint-Etienne dimanche.
JO Paris 2024 : Conjurer la malédiction olympique
Sous la bannière aux Cinq anneaux, la sélection nationale court derrière une première victoire depuis 20 ans. Le dernier succès remonte aux JO d’Athènes 2004, lorsque les hommes de feu Mustapha Madih s’étaient imposés face à l’Irak (2-1), sans réussir à se qualifier au deuxième tour. En huit participations, la sélection marocaine n’a réussi à se hisser au-delà de la phase de groupes qu’à une seule reprise. C’était lors des JO de Munich 1972, lorsque les coéquipiers d’Ahmed Faras ont atteint les quarts de finale. La légende Faras reste à ce jour, le meilleur buteur marocain en tournoi olympique avec 3 réalisations.
Affronter l’Argentine, dirigée par Javier Mascherano, revêt donc une grande importance, non seulement pour l’aspect arithmétique, mais aussi au niveau mental. Qui de mieux qu’un double-champion olympique pour mettre fin aux mauvais résultats, puisque «El Jefecito» Mascherano compte deux médailles d’or à son palmarès (2004 et 2008).
La sélection nationale peut s’appuyer, dans sa quête de qualification, sur un groupe talentueux, mais qui a cruellement manqué de temps de préparation. Même si Sektioui fait l’unanimité lors de sa nomination en replacement d’Issame Charai, l’équipe s’est réunie à deux reprises. D’abord, lors de la trêve internationale du mois de mars, puis en juin. Mais à chaque fois, la formation était amputée de ses cadres, appelés en équipe A. Les supporters sont, dès lors, dans le droit de questionner le niveau de cohésion du groupe. Celui-ci doit répondre sur le terrain, face à une sélection qui compte 3 champions du monde et d’Amérique : Julian Alvarez (Manchester City), Nicolas Otamendi (Benfica) et Geronimo Rulli (Ajax Amsterdam).
Affronter l’Argentine, dirigée par Javier Mascherano, revêt donc une grande importance, non seulement pour l’aspect arithmétique, mais aussi au niveau mental. Qui de mieux qu’un double-champion olympique pour mettre fin aux mauvais résultats, puisque «El Jefecito» Mascherano compte deux médailles d’or à son palmarès (2004 et 2008).
La sélection nationale peut s’appuyer, dans sa quête de qualification, sur un groupe talentueux, mais qui a cruellement manqué de temps de préparation. Même si Sektioui fait l’unanimité lors de sa nomination en replacement d’Issame Charai, l’équipe s’est réunie à deux reprises. D’abord, lors de la trêve internationale du mois de mars, puis en juin. Mais à chaque fois, la formation était amputée de ses cadres, appelés en équipe A. Les supporters sont, dès lors, dans le droit de questionner le niveau de cohésion du groupe. Celui-ci doit répondre sur le terrain, face à une sélection qui compte 3 champions du monde et d’Amérique : Julian Alvarez (Manchester City), Nicolas Otamendi (Benfica) et Geronimo Rulli (Ajax Amsterdam).
