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Le Matin : Le Maroc a tout mis en œuvre pour faire de cette édition de la CAN la meilleure de l’histoire, notamment avec des infrastructures répondant aux standards internationaux. Selon vous, comment ces installations d’une qualité exceptionnelle peuvent-elles rehausser le niveau de la compétition et aider la sélection à décrocher le titre ? Abderrazak Khaïri : Nous sommes très heureux que le Maroc abrite la Coupe d’Afrique pour la deuxième fois après l’édition de 1988. Je pense que notre pays est prêt à tous les niveaux. Les stades ont été réalisés en un temps record, les hôtels et les transports sont au niveau, toutes les conditions sont réunies pour que cette CAN soit la meilleure jamais organisée. Les équipes participantes et leurs supporters vivront une expérience unique grâce à ces infrastructures. Désormais, aucune sélection n’aura de prétexte pour se plaindre. La météo sera clémente en décembre et janvier, et les stades sont excellents. Concernant notre équipe nationale, nous serons tous derrière nos Lions pour les pousser vers un deuxième titre continental. Avec le soutien inconditionnel du public et les moyens mis en place, notre équipe a toutes les capacités pour atteindre cet objectif.
Après l’exploit du Mondial 1986, votre génération était considérée comme favorite pour la CAN 1988. Pourtant, le trophée a échappé au Maroc. Quelles sont les différences entre l’édition 1988 et celle de 2025 ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que le football a énormément changé et que les conditions étaient très différentes. Le passage de 8 à 24 équipes en phase finale a rendu la compétition beaucoup plus dense. L’arbitrage africain était aussi compliqué à gérer à l’époque, et même en jouant à domicile, nous n’avions pas été épargnés par certaines injustices, notamment face au Cameroun. Après nous, d’autres générations sont passées en sélection, mais aucune n’a réussi à remporter la CAN. Aujourd’hui, les choses ont changé et nous plaçons de grands espoirs dans cette équipe et espérons qu’elle parviendra enfin à décrocher le titre. Nous allons vivre une Coupe d’Afrique exceptionnelle qui, nous l’espérons, se conclura par un sacre afin de poursuivre la dynamique du football national après les grandes réalisations de ces dernières années.
La CAN est réputée pour être l’une des compétitions les plus difficiles au monde, avec la présence de nations solides comme l’Égypte, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal. Quels seront, selon vous, les principaux défis tactiques et mentaux pour les Lions ?
D’abord, toutes les équipes évolueront dans des conditions idéales, avec une météo favorable, contrairement aux éditions disputées en Afrique subsaharienne, souvent marquées par un climat exigeant. Le plus grand défi pour nos joueurs et le staff sera de gérer la pression, car nous serons les favoris du tournoi. J’espère que le staff technique saura mettre les joueurs à l’abri de cette pression, même si je sais qu’ils ont l’expérience des grandes compétitions. Mais une CAN à domicile, c’est une autre dimension.
Si vous aviez la possibilité de vous adresser aux joueurs avant le coup d’envoi, quel message leur transmettriez-vous ?
Le message est simple : il n’y a pas d’autre option que de gagner la Coupe d’Afrique. Mais pour cela, il faudra rester concentrés et rigoureux, éviter la précipitation et avancer étape par étape. Nous avons des joueurs de grande qualité, capables de réaliser le rêve de millions de Marocains : voir cette Coupe rester à la maison.
Après l’exploit du Mondial 1986, votre génération était considérée comme favorite pour la CAN 1988. Pourtant, le trophée a échappé au Maroc. Quelles sont les différences entre l’édition 1988 et celle de 2025 ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que le football a énormément changé et que les conditions étaient très différentes. Le passage de 8 à 24 équipes en phase finale a rendu la compétition beaucoup plus dense. L’arbitrage africain était aussi compliqué à gérer à l’époque, et même en jouant à domicile, nous n’avions pas été épargnés par certaines injustices, notamment face au Cameroun. Après nous, d’autres générations sont passées en sélection, mais aucune n’a réussi à remporter la CAN. Aujourd’hui, les choses ont changé et nous plaçons de grands espoirs dans cette équipe et espérons qu’elle parviendra enfin à décrocher le titre. Nous allons vivre une Coupe d’Afrique exceptionnelle qui, nous l’espérons, se conclura par un sacre afin de poursuivre la dynamique du football national après les grandes réalisations de ces dernières années.
La CAN est réputée pour être l’une des compétitions les plus difficiles au monde, avec la présence de nations solides comme l’Égypte, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal. Quels seront, selon vous, les principaux défis tactiques et mentaux pour les Lions ?
D’abord, toutes les équipes évolueront dans des conditions idéales, avec une météo favorable, contrairement aux éditions disputées en Afrique subsaharienne, souvent marquées par un climat exigeant. Le plus grand défi pour nos joueurs et le staff sera de gérer la pression, car nous serons les favoris du tournoi. J’espère que le staff technique saura mettre les joueurs à l’abri de cette pression, même si je sais qu’ils ont l’expérience des grandes compétitions. Mais une CAN à domicile, c’est une autre dimension.
Si vous aviez la possibilité de vous adresser aux joueurs avant le coup d’envoi, quel message leur transmettriez-vous ?
Le message est simple : il n’y a pas d’autre option que de gagner la Coupe d’Afrique. Mais pour cela, il faudra rester concentrés et rigoureux, éviter la précipitation et avancer étape par étape. Nous avons des joueurs de grande qualité, capables de réaliser le rêve de millions de Marocains : voir cette Coupe rester à la maison.
