Après des mois de tractations pour assainir le mode de gestion, à travers l’élection d’une commission provisoire qui a tenté de rétablir des relations saines avec les multiples partenaires, la Fédération Royale marocaine des échecs a repris son activité naturelle il y a neuf mois, suite à l’élection d’un nouveau bureau dirigeant chapeauté par Bouchra Kadiri. La première mission de ce bureau a été de relancer la machine des compétitions nationales et locales, pour rétablir la compétitivité et la confiance au milieu des pratiquants, surtout les anciens champions qui avaient souffert du «manque de reconnaissance» lors des années précédentes.
Mardi à Casablanca, à l’occasion d’un point de presse tenu par la Fédération Royale marocaine des échecs, la présidente a annoncé que la «Fédération Royale marocaine des échecs comptait 31 clubs et associations affiliées, en plus de sept Ligues régionales. Nous sommes aussi fier d’annoncer que pour la première fois, nous avons une Ligue représentant les provinces du Sahara. Pour nous, c’est un exploit». Le bureau dirigeant de la Fédération a aussi loué les efforts du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement et du sport pour son soutien : «Nous avons pu régler les dettes et normaliser notre situation avec la FIDE, la Fédération internationale des échecs. Ces dettes concernaient l’ancien bureau, mais cela nous pénalisait aussi. Il fallait régler ces arriérés et nous avons pu le faire avec le concours du ministère. Je tiens aussi à préciser que notre priorité actuellement est la formation, celle des joueurs bien sûr, mais aussi des entraîneurs, des arbitres et des jeunes champions et championnes pour vulgariser ce sport». Le bureau dirigeant de la Fédération Royale marocaine des échecs a également annoncé des «négociations avancées» pour implanter le nouveau siège de la Confédération africaine au Maroc, à l’image d’une autre discipline dont le siège continental a été édifié à Rabat : le volleyball.
