Étape importante dans le processus de préparation de l’équipe nationale «A» à la Coupe d’Afrique 2025 qui se joue au Royaume, la fenêtre FIFA du mois de juin verra les Lions de l’Atlas affronter deux sélections du continent mère, à savoir le Bénin et la Tunisie. En négociation avec les fédérations de Côte d’Ivoire et du Nigeria pour que la sélection nationale puisse affronter une de ces deux sélections, la FRMF a finalement opté pour la Tunisie comme deuxième sparring-partner pour le mois de juin.
La Tunisie constitue un test important pour les Lions de l’Atlas pour préparer la CAN. Cette équipe fait partie du top 10 continental et développe un jeu aux vertus éminemment défensives, avec peu de buts encaissés. Mêlant technique et rudesse, les Aigles de Carthage misent sur des lignes médianes opaques, des blocs bas mobiles et sur les actions de contre rapides pour surprendre leurs adversaires. De quoi permettre aux attaquants marocains de perfectionner leur habileté à déverrouiller des situations cadenassées, et à la ligne défensive de contrer des attaques rapides. Outre le volet technico-tactique, ce match contre une équipe nord-africaine est important pour le psychique des joueurs, car une victoire apporterait un énorme boost moral au groupe.
Une revanche à prendre face au Bénin
Outre la Tunisie, les Lions de l’Atlas affronteront la sélection du Bénin lors de la fenêtre FIFA du mois de juin. Une équipe solide avec des joueurs de qualité que l’équipe nationale garde en mémoire, car elle avait été éliminée en huitièmes de finale de la CAN 2019 en Égypte. C’est donc avec un esprit de revanche que les hommes de Walid Regragui affronteront les Guépards. Toutefois, les Lions de l’Atlas devraient se méfier de cette équipe dirigée par le technicien allemand Gernot Rohr. Nommé à la tête de la sélection béninoise en février 2023, l’ancien joueur du Bayern de Munich a su imprimer sa marque, affectionnant un jeu en 4-2-3-1, un dispositif qui garantit un certain équilibre parce qu’alliant une solide couverture défensive à de nombreuses options créatives en attaque. Mais en règle générale, le technicien franco-allemand adopte un système de jeu en fonction de l’adversaire. «Il n’y a pas de style calqué pour chaque match», affirmait-il récemment dans un récent entretien.
