Le football marocain est en deuil. Il vient de perdre l’un de ses grands dirigeants, en l’occurrence Abdelkader Retnani, ancien président du Raja de Casablanca. Avec la disparition de cette grande figure des Verts, c’est une page de l’histoire du club qui se tourne. C’est sous sa présidence que le Raja a mis fin à 39 ans de disette en championnat. Son parcours de président du club a débuté en 1985, à une période où personne ne voulait la présidence, du club en raison de l’anarchie qui y regnait. Face à ce vide, Feu Maâti Bouabid et Abdelkrim Benslimane l’ont incité à prendre la présidence des Verts. Réticent au début, il a fini par accepter cette mission. «C’était l’anarchie totale au club. Rien n’était organisé, personne ne voulait prendre cette présidence. Mais feu Maâti Bouabid et Abdelkrim Benslimane, qui étaient mes mentors, ont réussi à me convaincre de l’assumer», confessait-il au «Matin» il y a quelques années. Dès lors tout change au club de Derb Sultan. Le Raja, complexé sportivement face au palmarès éloquent de son éternel rival le WAC, semble rattrapé par l’ambition.
Le nouveau président s’est entouré d’un bureau cohérent qui regarde dans la même direction et a réussi à convaincre l’ODEP de signer une convention de partenariat avec le club, permettant ainsi aux joueurs rajaouis de devenir des salariés à l’Office d’exploitation des ports. Dans la foulée, le club paraphe un contrat de sponsoring avec la société Chimicolor d’un montant de 1 million de DH. Ce fut d’ailleurs le premier contrat de sponsoring pour un club de football au Maroc. C’est à ce moment-là que la machine du Raja de Casablanca s’est mise en route. Le club a réussi une belle saison 1985-1986 en terminant à la 2e, place derrière le Wydad. Une seconde place plus qu’honorable, mais toujours pas de titre. Conscient que l’échec du Raja n’est pas dû à un problème de qualité de l’effectif, mais surtout à un manque de rigueur et de sérieux dans les entraînements, Retnani engage l’emblématique entraîneur portugais Fernando Cabrita.
Le Portugais, finaliste malheureux de l’Euro 1984 avec la sélection de son pays face à la France, a longtemps hésité avant de signer au Raja, se rappellait feu Retnani. Avec l’arrivée de Cabrita, le Raja enchaîne les bons résultats. La saison des Verts est remarquable avec 18 victoires, neuf nuls et seulement 7 défaites. Son duel acharné avec le Kawkab de Marrakech a tourné définitivement à l’avantage des Verts lors de l’avant-dernière journée de la Botola, après une victoire à l’extérieur face à l’Union de Sidi Kacem (1-0). Un but inscrit par l’ailier légendaire du club Abderrahim Hamraoui. C’est enfin la consécration. L’instant est historique et magique comme la nuit de folie qui s’ensuit dans les rues de Casablanca. Un sacre qui gomme 39 ans d’attente et fait entrer le club dans le cercle fermé des clubs champion du Maroc.
Le nouveau président s’est entouré d’un bureau cohérent qui regarde dans la même direction et a réussi à convaincre l’ODEP de signer une convention de partenariat avec le club, permettant ainsi aux joueurs rajaouis de devenir des salariés à l’Office d’exploitation des ports. Dans la foulée, le club paraphe un contrat de sponsoring avec la société Chimicolor d’un montant de 1 million de DH. Ce fut d’ailleurs le premier contrat de sponsoring pour un club de football au Maroc. C’est à ce moment-là que la machine du Raja de Casablanca s’est mise en route. Le club a réussi une belle saison 1985-1986 en terminant à la 2e, place derrière le Wydad. Une seconde place plus qu’honorable, mais toujours pas de titre. Conscient que l’échec du Raja n’est pas dû à un problème de qualité de l’effectif, mais surtout à un manque de rigueur et de sérieux dans les entraînements, Retnani engage l’emblématique entraîneur portugais Fernando Cabrita.
Le Portugais, finaliste malheureux de l’Euro 1984 avec la sélection de son pays face à la France, a longtemps hésité avant de signer au Raja, se rappellait feu Retnani. Avec l’arrivée de Cabrita, le Raja enchaîne les bons résultats. La saison des Verts est remarquable avec 18 victoires, neuf nuls et seulement 7 défaites. Son duel acharné avec le Kawkab de Marrakech a tourné définitivement à l’avantage des Verts lors de l’avant-dernière journée de la Botola, après une victoire à l’extérieur face à l’Union de Sidi Kacem (1-0). Un but inscrit par l’ailier légendaire du club Abderrahim Hamraoui. C’est enfin la consécration. L’instant est historique et magique comme la nuit de folie qui s’ensuit dans les rues de Casablanca. Un sacre qui gomme 39 ans d’attente et fait entrer le club dans le cercle fermé des clubs champion du Maroc.