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Vainqueurs des Antilopes de l’Angola, vendredi en soirée au complexe Adrar, les Lions de l’Atlas ont réussi leur première victoire depuis l’élimination en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2023, face à l’Afrique du Sud. La rencontre de vendredi a proposé un beau spectacle à Agadir, où les supporters ont pu voir la ligne d’attaque du Maroc sous un nouveau visage. Des joueurs de la trempe de Brahim Diaz, Eliesse Ben Seghir, Soufiane Rahimi ou encore Ilias Akhomach (à un degré moindre) ont pu démontrer l’étendue de leur talent. Ils ont également rassuré quant à la capacité des Lions à dépasser les carences en termes d’efficacité, même si la rencontre n’a pas forcément enregistré un festival de buts.
Samedi, au lendemain de la victoire, une séance d’entraînement légère a rassemblé les joueurs n’ayant pas pris part au match de vendredi. Le groupe s’est ensuite entraîné au complet dimanche, pour préparer la confrontation de mardi face à la Mauritanie. La participation d'Amine Adli à la rencontre de mardi demeure incertaine, lui qui avait raté le premier match suite à une légère blessure contractée à l'entraînement la semaine dernière.
Après une défaite face au Mali (2-0) vendredi au Grand Stade de Marrakech, les Mourabitounes ont atterri à Agadir samedi. Ils ont effectué leur première séance d’entraînement le jour même, quelques heures après leur arrivée. Le coach de la Mauritanie, Amir Abdou, a assuré, samedi, que le score face au Mali «ne reflète pas la physionomie du match», avant de livrer sa lecture et ses attentes de la prochaine rencontre face au Maroc.
Amir Abdou : «Le Maroc aura une opposition devant lui, avec des joueurs revanchards»
L’entraîneur des Mourabitounes a précisé, samedi, que son secteur offensif était nettement amoindri par les blessures, d’où la convocation de l’attaquant du Chemal FC, Mamadou Sy, arrivé vendredi à Marrakech. Malgré ces absences inattendues, Amir Abdou a indiqué que l’objectif de son équipe est de faire vibrer les filets, mardi prochain : «On a eu pas mal d’absents, avec les blessés de dernier moment, surtout Koita et Abou, puis Souleimane Anne. C’est quand même des joueurs qui sont très importants. On était très démunis offensivement. Le seul attaquant de point dont nous disposions était Pape Ibnou Ba. On a fait avec les moyens du bord, en espérant récupérer Abou pour le prochain match. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a fait venir le petit Mamadou Sy. Maintenant, on va pouvoir travailler pour cette deuxième rencontre, qui sera pour moi révélatrice pour la suite. Il faut qu’on arrive à être un peu plus performant et il faut qu’on parvienne à marquer des buts».
Abdou a également expliqué que le choix du Mali et du Maroc comme adversaires a été fait pour rehausser le niveau de son équipe, avant deux matchs importants à domicile dans 3 mois : «C’est dans la continuité de ce qu’on est en train de préparer lors de ce stage, en prévision du mois de juin. On recevra le Sénégal et le Soudan, et il fallait affronter ces équipes là pour pouvoir performer et être ambitieux. Ce match contre le Maroc va être très difficile, on sait qu’il le sera. Je ne dirais pas que c’est des coups à prendre, même s’il évolueront chez eux et devant leur public. On va emmagasiner de l’expérience et on ne va pas se laisser faire. Le Maroc aura une opposition devant lui, avec des joueurs revanchards qui auront envie d’être performant». La Mauritanie devrait donc vendre cher sa peau, mardi à Agadir. Un facteur qui pourrait donner lieu à un match tout aussi rythmé que celui de vendredi dernier face à l’Angola.
