Face à un sparring-partner tout aussi coriace que l’Angola, la Mauritanie, la sélection nationale A dispute sa deuxième rencontre amicale de la fenêtre internationale de mars ce mardi à partir de 22 h, sur la pelouse du Grand Stade d’Agadir.
Encore une fois, les Lions de l’Atlas pourront compter sur des milliers de supporters tous acquis à leur cause et sur une ambiance aussi exaltante que celle de vendredi dernier. L’objectif sera d’enchaîner une seconde victoire de rang, pour rétablir la confiance écornée après la dernière CAN en Côte d’Ivoire.
Encore une fois, les Lions de l’Atlas pourront compter sur des milliers de supporters tous acquis à leur cause et sur une ambiance aussi exaltante que celle de vendredi dernier. L’objectif sera d’enchaîner une seconde victoire de rang, pour rétablir la confiance écornée après la dernière CAN en Côte d’Ivoire.
Après une séance légère qui avait été réservée aux joueurs remplaçants samedi, Hakim Ziyech et compagnie ont entamé les préparatifs pour la Mauritanie dimanche. La Fédération Royale marocaine de football a ainsi annoncé que l’équipe nationale a effectué une «séance axée sur la préparation technique et tactique», qui a duré «un peu plus d’une heure». Le groupe a été scindé en équipes et la victoire est finalement revenue à la formation composée de Bilal El Khannouss, Munir El Kajoui, Achraf Hakimi, Ilias Akhomach, Chadi Ryad, Mohamed Chibi, Soufiane Rahimi, Youssef Lekhedime et Brahim Diaz.
La pointe de l’attaque retient l’essentiel de l’attention
Ce mardi face aux Mourabitounes, Walid Regragui aura à cœur d’injecter plus de cohésion dans son groupe, en espérant que le courant passe parfaitement entre les cadres de la sélection et les nouveaux arrivants. Il l’avait d’ailleurs confié juste après le coup de sifflet final de vendredi : «Les nouveaux joueurs commencent à trouver des connexions avec Ziyech, Hakimi ou Ounahi. Ils commencent à se fondre dans l’équipe». Le sélectionneur tentera donc d’accentuer cette tendance, tout en proposant de nouvelles solutions pour le secteur offensif. Ce dernier n’a pas vraiment crevé l’écran vendredi. Très régulier avec son club de l'Olympiakos en Grèce, Ayoub El Kaâbi s’est retrouvé muselé au milieu des défenseurs angolais, alors que les occasions enclenchées par les ailiers et Diaz sur l’axe n’ont jamais pu faire mouche. Il a fallu attendre la touche de fraîcheur apportée par Soufiane Rahimi, qui a provoqué le but et multiplié les appels en profondeur. Le Maroc était nettement plus dangereux en présence de l’attaquant d’Al Aïn sur la pelouse. Sera-t-il titularisé ce mardi ? Seul Regragui détient la réponse, lui qui a encore lancé Youssef En-Nesyri sur la pelouse, vendredi en fin de match.
L’attaque de la Mauritanie décimée par les absences
Payant les frais d’une entame de match complètement ratée, la Mauritanie s’était inclinée face au Mali, vendredi à Marrakech, sur le score de 2 à 0. Les Mourabitounes ont encaissé 2 buts en 12 minutes et n’ont jamais pu rétablir la parité, en partie en raison de l’absence de plusieurs attaquants. En effet, le coach Amir Abdou a dû faire sans Souleymane Anne (attaquant du KMSK Deinze en Belgique), Aboubakar Kamara (fer de lance d’Al Jazira SC) et Aboubakary Koita, l'ailier gauche du K Saint-Trond VV (Belgique). La Mauritanie a donc fait appel au jeune joueur du Chemal FC, Mamadou Sy, qui devrait se joindre au joueur du Wydad de Casablanca, Sidi Bouna Ammar Sidi Amar.
Malgré toutes les absences, le coach des Mourabitounes s’est fixé comme objectif de faire vibrer les filets du Maroc ce mardi : «Cette deuxième rencontre sera, pour moi, révélatrice pour la suite. Il faut qu’on arrive à être un peu plus performant et il faut qu’on parvienne à marquer des buts. Ce match contre le Maroc va être très difficile, on sait qu’il le sera. Je ne dirais pas que c’est des coups à prendre, même s’il évolueront chez eux et devant leur public. On va emmagasiner de l’expérience et on ne va pas se laisser faire.» Si Amir Abdou opte effectivement pour l’offensive ce mardi, cette rencontre pourrait constituer un test intéressant pour la charnière centrale marocaine, privée de l’ancien capitaine des Lions, Romain Saïss.