En partance du FC Sotchi, Yahya Attiat Allah n’a toujours pas trouvé preneur. Malgré les rumeurs liant le latéral marocain aux deux géants égyptiens, l’international marocain est galvaudé un peu partout par son agent, qui multiplie les déclarations, presque systématiquement démenties. Convoqué régulièrement en équipe nationale, Attiat Allah pourrait ainsi perdre sa place, en raison d’un mercato très mal négocié.
Bien malin celui qui peut prédire où jouera Yahya Attiat Allah la saison 2024-2025 ! Engagé par les Russes du Sotchi FC en début d’année, le latéral est sur la liste des départs du club russe. Depuis quelques semaines, les médias nationaux et égyptiens l’annoncent, un coup à Al Ahly, un coup au Zamalek, en Iran... Toutefois, rien ne s’est concrétisé au fil des semaines. Pour remplacer l’international tunisien Ali Maaloul sur le flanc gauche, Al Ahly a jeté son dévolu sur Jamal Echamakh, l’arrière gauche du Hassania Agadir. Une source bien informée nous indique, depuis Le Caire, que le «joueur était évoqué à une certaine période, mais que le transfert a été définitivement classé sans suite».
Dans des déclarations faites à la chaîne égyptienne «On Time Sports», l’agent du joueur, Mohsen Al Maadi, indique que «le Zamalek est en négociations avec le joueur et le club russe est disposé à négocier un transfert, en vente ou en prêt». Des propos démentis dans la foulée par le directeur sportif du Sotchi FC, Andrey Orlov. «Il n’y aucun contact avec le Zamalek pour Attiat Allah, a indiqué le responsable du club russe à nos confrères de “Winwin.com”. Je pense que l’agent du joueur a dit cela parce que le transfert à Al Ahly ne s’est pas concrétisé.» Orlov, visiblement contrarié, en rajoute une couche. «C’est le pire agent auquel j’ai eu affaire toute ma vie, il ne pense qu’à l’argent.» Tout est dit. Quand Attiat Allah a choisi le Sotchi FC, beaucoup se sont demandés quelles étaient les réelles motivations derrière un transfert aussi «exotique». Le flou qui entoure désormais la prochaine destination du latéral de 29 ans semble confirmer les craintes suscitées par ces interrogations.