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Après avoir clôturé la phase de poules à la deuxième place du groupe E derrière le tenant du titre portugais, la sélection nationale de futsal dispute ce jeudi (13 h 30), le huitième de finale de la Coupe du monde, organisée en Ouzbékistan. Avec deux victoires en trois rencontres, les Lions de l’Atlas ont certes assuré leur passage du premier tour, mais ont titubé parfois et étaient loin de leur meilleur niveau, affiché notamment lors de la CAN organisée et remportée par le Maroc en avril dernier.
Dans une intervention au micro d’Arryadia depuis Boukhara, le sélectionneur Hicham Dguig a expliqué ces performances en deçà des attentes du public marocain, qui est allé trop vite en besogne, en désignant la sélection nationale comme favorite pour le titre. «Nous nous sommes préparés dans une certaine configuration, avec notre style de jeu spécial, a analysé le sélectionneur national. Nous avons toujours travaillé avec des joueurs seniors. Il est très difficile de perdre des joueurs et de les remplacer par d’autres et espérer qu'ils vont assimiler rapidement notre style. C’est le problème principal. Nous avons un jeu basé sur les passes dans les zones dangereuses pour faire sortir l’adversaire. Des erreurs peuvent survenir et je ne blâme pas les joueurs, parce que ce sont des conditions qui font partie des circonstances. Je pense qu’on va changer de stratégie, à contre-cœur, car dans le jeu direct, nous avons besoin de joueurs de grande taille», a-t-il indiqué. Aux dernières nouvelles, Ismaïl Amazal, qui est blessé, souffre d'une entorse au genou, qui a touché le ligament intérieur.
L’ogre iranien, deuxième obstacle de taille dans le parcours des Lions
De son côté, Soufiane Borite a insisté sur le soutien des supporters marocains, en dépit des critiques qui ont été émises lors des matchs du premier tour. «Le public marocain a le droit de nous critiquer, a admis l’international marocain. Mais la page de la phase de groupes est tournée et nous avons besoin que le public nous soutienne. On pense désormais au match (face à l’Iran). Nous savons que c’est une équipe très forte, qui n’a jamais manqué la Coupe du monde et qui compte 13 titres en Asie. Nous serons au rendez-vous, en dépit des blessures.»
En effet, l’Iran est considéré par beaucoup comme l’un des favoris pour atteindre le dernier carré du Mondial. Champion d’Asie 13 fois, le «Team Melli» a participé à la totalité des éditions de la Coupe du monde à partir de sa deuxième édition en 1992. Son meilleur parcours reste celui de 2016, lorsque l’Iran a battu le Brésil en huitième de finale et est monté sur la troisième marche du podium. Les deux sélections se sont affrontées à deux reprises en Coupe du monde, avec deux victoires de l’Iran (2-1 en 2012 et 5-3 en 2016). Le Maroc a remporté en revanche la Coupe des Confédérations, en battant l’Iran en finale, lors de l’édition 2022 jouée en Thaïlande. À Boukhara, les hommes de Hicham Dguig sont conscients de la responsabilité qui leur incombe et doivent surmonter les difficultés pour se hisser une nouvelle fois parmi le top 8 mondial.
En effet, l’Iran est considéré par beaucoup comme l’un des favoris pour atteindre le dernier carré du Mondial. Champion d’Asie 13 fois, le «Team Melli» a participé à la totalité des éditions de la Coupe du monde à partir de sa deuxième édition en 1992. Son meilleur parcours reste celui de 2016, lorsque l’Iran a battu le Brésil en huitième de finale et est monté sur la troisième marche du podium. Les deux sélections se sont affrontées à deux reprises en Coupe du monde, avec deux victoires de l’Iran (2-1 en 2012 et 5-3 en 2016). Le Maroc a remporté en revanche la Coupe des Confédérations, en battant l’Iran en finale, lors de l’édition 2022 jouée en Thaïlande. À Boukhara, les hommes de Hicham Dguig sont conscients de la responsabilité qui leur incombe et doivent surmonter les difficultés pour se hisser une nouvelle fois parmi le top 8 mondial.
