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Le Maroc, et avec lui toute l’Afrique et le monde arabe, devrait rester éveillé tard dans la nuit de dimanche à lundi pour suivre la finale historique de la Coupe du monde des moins de 20 ans, qui opposera la sélection nationale à l’Argentine.
Cette affiche n’est pas seulement un duel entre deux nations en pleine ascension : c’est un choc entre une histoire en marche et une tradition triomphante. Cette rencontre, disputée sur la pelouse de l’Estadio Nacional Julio Martínez Prádanos de Santiago, pourrait marquer un tournant pour le football africain. Pour l’équipe nationale, cette finale est un conte de fées devenu réalité. Qualifiés pour la première fois de leur histoire en finale d’un Mondial de cette catégorie, les U20 dirigés par Mohamed Ouahbi ont balayé les pronostics avec une maturité déconcertante.
Maintenir la même philosophie de jeu face à l’Albiceleste
Cette affiche n’est pas seulement un duel entre deux nations en pleine ascension : c’est un choc entre une histoire en marche et une tradition triomphante. Cette rencontre, disputée sur la pelouse de l’Estadio Nacional Julio Martínez Prádanos de Santiago, pourrait marquer un tournant pour le football africain. Pour l’équipe nationale, cette finale est un conte de fées devenu réalité. Qualifiés pour la première fois de leur histoire en finale d’un Mondial de cette catégorie, les U20 dirigés par Mohamed Ouahbi ont balayé les pronostics avec une maturité déconcertante.
Maintenir la même philosophie de jeu face à l’Albiceleste
Artisan d’un parcours exemplaire des Lionceaux de l’Atlas lors du Mondial U20, Mohamed Ouahbi ne devrait pas changer sa philosophie de jeu face aux Argentins. Les Lionceaux s’appuieront sur leur identité : un bloc compact, une défense hermétique et des transitions rapides en contre-attaque. Contre des adversaires supérieurs en possession, comme l’Espagne (2-0) ou le Brésil (2-1), le Maroc a excellé en «submergeant» l’adversaire par une intensité physique et une discipline collective, plutôt qu’en cherchant à dominer le ballon. Face à l’Argentine, qui affiche une fluidité technique héritée de sa tradition (six titres U20 à son palmarès), Ouahbi appliquera la même recette : neutraliser les individualités comme Gianluca Prestianni ou Franco Mastantuono en muselant le milieu, pour exploiter les espaces laissés par une Albiceleste parfois trop offensive. Technicien audacieux, Ouahbi est passé maître dans la gestion fine des rotations, à l’image des changements de gardiens opérés après la blessure de Yanis Benchaouch face à la France et l’entrée réussie du troisième gardien, Abdelhakim El Mesbahi, lors de la séance des tirs au but. Face à une Argentine favorite, la recette d’Ouahbi – 50% de tactique solide, 30% de décisions surprises et 20% de mental collectif – pourrait transformer l’Estadio Nacional de Santiago en un nouveau «stade de la surprise», comme le Qatar en 2022.
Benchaouch forfait, Ilyass Motik appelé en renfort
Blessé en demi-finale face à la France, le portier de la sélection nationale, Yanis Benchaouch, devrait rater la grande finale du Mondial face à l’Argentine. Un coup dur pour Mohamed Ouahbi qui a décidé de faire appel au gardien du Hassania d’Agadir Ilyas Motik, conformément au règlement de la FIFA dans sa clause de remplacement exceptionnel. Motik pourrait être utilisé comme joker par Ouahbi en finale, comme ce fut le cas pour El Mesbahi lors de la demi-finale face à la France.
