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Football, sélection nationale U23 : la victoire et rien que la victoire face à l’Irak

La sélection nationale olympique dispute ce mardi une véritable finale, en affrontant l’Irak, pour le compte de la troisième et dernière journée du groupe B. Victorieux de l’Argentine, défaits par l’Ukraine, les hommes de Tarik Sektioui n’ont d’autres choix que la victoire face à leurs homologues irakiens.

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Ce mardi au stade de Nice (16 heures), la sélection nationale olympique dispute un match pour l’histoire. Après avoir gagné face à l’Argentine, les Lionceaux U23 se sont mis dans le pétrin, en s’inclinant bêtement face à l’Ukraine.



Du coup, la rencontre face à l’Irak, pour le compte de la troisième et dernière journée de la phase de groupes, revêt désormais une importance capitale. Les hommes de Tarik Sektioui ont, certes, leur destin entre les mains, mais tout autre résultat que le succès signifierait une élimination quasi assurée. Dommage pour une équipe qui a montré de belles choses, lors de ses deux premières sorties, mais qui souffre d’un manque d’efficacité. Décidément, un aspect qui représente une véritable malédiction pour le football national de sélection.

Rahimi incertain, la défense en difficulté

Le manque d’efficacité ne peut, à lui seul, expliquer les maux dont souffre l’équipe nationale olympique. En dépit d’une domination face à une sélection ukrainienne réduite à 10, les choses semblaient compliquées presque systématiquement lorsque les Ukrainiens opéraient en contre-attaque. L’équipe nationale souffre avant tout d’un manque d’équilibre entre les lignes. Face à l’Irak, on risque donc de revoir le même scénario, avec une formation en face qui prône le cantonnement en défense, avant de tenter de surprendre grâce à la vélocité de ses attaquants. Sektioui est dans l’expectative en raison de la blessure contractée par Soufiane Rahimi à la cheville. Des tests étaient prévus lundi en soirée, voire le jour même du match, et devaient donner le verdict final. Autrement, Sektioui doit composer une ligne d’attaque inédite. Quels que soient les éléments appelés à défendre les couleurs nationales mardi, une chose est sûre : la fin du match doit être la plus importante. Comme il y a 20 ans, le sort de la sélection olympique se joue face à l’Irak. À Athènes, en 2004, les coéquipiers de Bouabid Bouden s’étaient imposés, mais ont été éliminés en raison des autres résultats dans leur groupe. La seule différence est que, cette fois-ci, les Lionceaux ont leur destin entre les mains.
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