Le consommateur marocain reste mal informé. C'est en substance la conclusion qu'a dégagée le centre CMF MENA, dans sa dernière étude intitulée «Plaidoyer pour le droit du consommateur à l'information au Maroc». Les insuffisances sont dues à des facteurs juridique, institutionnel et à la place dédiée aux associations dans le système de protection et d'information des consommateurs. En outre, les contraintes inhérentes à l'environnement socio-économique et aux circuits de production, de distribution et de commercialisation des produits et services ne facilitent pas la mise à disposition et la diffusion de l'information appropriée requise par le consommateur.
Pour remédier à cette situation, plusieurs recommandations ont été émises par les rédacteurs de cette étude. Elles touchent le travail de tous les acteurs intervenants dans le système de protection et d'information des consommateurs. Ainsi, les pouvoirs publics concernés devraient mener au moins quatre actions. En premier lieu, prendre en compte les principes directeurs des Nations unies pour la protection du consommateur, tels qu'étendus en 1999, dans le cadre de la discussion actuellement au Parlement de la réglementation relative à la protection des consommateurs. Même le rythme de production des textes réglementaires est à adapter à l'évolution du domaine de la consommation, qui change rapidement.
En deuxième lieu, envisager la réorganisation des structures publiques en charge de la protection et de l'information des consommateurs en une seule entité qui «jouerait le rôle d'interlocuteur unique pour toutes les parties concernées et assumerait la pleine responsabilité dans ce domaine». En agissant de la sorte, «les pouvoirs publics pourraient gagner en efficacité et développer des politiques cohérentes adossées sur des référentiels législatifs et réglementaires appropriés et sur des systèmes cohérents en termes de contrôle, d'appui, d'information, de sensibilisation, d'éducation et de répression, le cas échéant», pensent les rédacteurs de l'étude. En troisième lieu, créer un système d'alerte rapide qui valoriserait les diverses données recueillies par les autorités publiques concernées en matière d'évaluation et de gestion des risques. Ce qui permettrait d'informer les consommateurs, en temps utile et même de manière anticipée, des divers dangers liés à la consommation de produits ou services. Et en dernier lieu, «les pouvoirs publics devraient encourager de manière concrète l'implication des associations de consommateurs dans l'exécution et la réalisation des objectifs des politiques publiques en matière de protection et d'information des consommateurs».
En attendant, ces associations de défense et de protection des consommateurs ne devraient pas rester les bras croisés. Plusieurs chantiers structurants sont à ouvrir comme l'engagement d'abord dans le débat parlementaire en cours sur le projet de loi sur la protection des consommateurs, en précisant au public les aspects de ce projet qu'il faut amender. Ou encore l'établissement d'un système d'information propre à elles ou à leur groupement, de nature à «fournir aux consommateurs les informations précises en termes de droits, obligations, clauses abusives, alertes, éducation pour une meilleure habitude de consommation, moyens de recours, procédures de dépôt et de traitement de requêtes, réponses aux diverses questions concernant les divers domaines de la consommation». Les associations de consommateurs devraient aussi conduire des tests comparatifs des produits de la consommation, ce qui représente un moyen d'information approprié qui permet au consommateur d'évaluer les caractéristiques et les éléments essentiels d'un produit ou d'un service donné et d'effectuer son choix en toute connaissance de cause. Les résultats de ces tests devraient, au sens du CMF MENA, être publiés en toute transparence et mis à la disposition des consommateurs dans des publications ou au moyen de sites web.
Les associations de protection des consommateurs pourraient investir le champ médiatique en créant des radios Internet dédiées à l'information des consommateurs. D'autant plus que ce type de médias associatif n'exige pas de gros moyens financiers et les outils technologiques sont publiquement accessibles, selon cette publication.
Pour remédier à cette situation, plusieurs recommandations ont été émises par les rédacteurs de cette étude. Elles touchent le travail de tous les acteurs intervenants dans le système de protection et d'information des consommateurs. Ainsi, les pouvoirs publics concernés devraient mener au moins quatre actions. En premier lieu, prendre en compte les principes directeurs des Nations unies pour la protection du consommateur, tels qu'étendus en 1999, dans le cadre de la discussion actuellement au Parlement de la réglementation relative à la protection des consommateurs. Même le rythme de production des textes réglementaires est à adapter à l'évolution du domaine de la consommation, qui change rapidement.
En deuxième lieu, envisager la réorganisation des structures publiques en charge de la protection et de l'information des consommateurs en une seule entité qui «jouerait le rôle d'interlocuteur unique pour toutes les parties concernées et assumerait la pleine responsabilité dans ce domaine». En agissant de la sorte, «les pouvoirs publics pourraient gagner en efficacité et développer des politiques cohérentes adossées sur des référentiels législatifs et réglementaires appropriés et sur des systèmes cohérents en termes de contrôle, d'appui, d'information, de sensibilisation, d'éducation et de répression, le cas échéant», pensent les rédacteurs de l'étude. En troisième lieu, créer un système d'alerte rapide qui valoriserait les diverses données recueillies par les autorités publiques concernées en matière d'évaluation et de gestion des risques. Ce qui permettrait d'informer les consommateurs, en temps utile et même de manière anticipée, des divers dangers liés à la consommation de produits ou services. Et en dernier lieu, «les pouvoirs publics devraient encourager de manière concrète l'implication des associations de consommateurs dans l'exécution et la réalisation des objectifs des politiques publiques en matière de protection et d'information des consommateurs».
En attendant, ces associations de défense et de protection des consommateurs ne devraient pas rester les bras croisés. Plusieurs chantiers structurants sont à ouvrir comme l'engagement d'abord dans le débat parlementaire en cours sur le projet de loi sur la protection des consommateurs, en précisant au public les aspects de ce projet qu'il faut amender. Ou encore l'établissement d'un système d'information propre à elles ou à leur groupement, de nature à «fournir aux consommateurs les informations précises en termes de droits, obligations, clauses abusives, alertes, éducation pour une meilleure habitude de consommation, moyens de recours, procédures de dépôt et de traitement de requêtes, réponses aux diverses questions concernant les divers domaines de la consommation». Les associations de consommateurs devraient aussi conduire des tests comparatifs des produits de la consommation, ce qui représente un moyen d'information approprié qui permet au consommateur d'évaluer les caractéristiques et les éléments essentiels d'un produit ou d'un service donné et d'effectuer son choix en toute connaissance de cause. Les résultats de ces tests devraient, au sens du CMF MENA, être publiés en toute transparence et mis à la disposition des consommateurs dans des publications ou au moyen de sites web.
Les associations de protection des consommateurs pourraient investir le champ médiatique en créant des radios Internet dédiées à l'information des consommateurs. D'autant plus que ce type de médias associatif n'exige pas de gros moyens financiers et les outils technologiques sont publiquement accessibles, selon cette publication.
