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Le Maroc et l’Union européenne boostent leurs relations commerciales

En lançant, le 1er mars à Rabat, les négociations pour un nouvel accord de libre-échange complet et approfondi avec le Maroc, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, entame une nouvelle étape dans le processus d’intégration économique et commerciale qui était prévue dans le cadre du Statut avancé.

Le Maroc et l’Union européenne  boostent leurs relations commerciales
José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, avec le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, lors de sa récente visite au Royaume.

Les négociations engagées entre le Maroc et l’Union européenne (UE), portant sur un Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), se concrétisent par une série de mesures touchant des secteurs tels que les marchés publics, les mouvements de capitaux et de paiements, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les droits de propriété industrielle et intellectuelle, la concurrence, la douane et la facilitation du commerce, le développement durable... Aussi, les négociations sur les services et le droit d’établissement, en cours, sont-elles très importantes pour les deux partenaires.

«Le Maroc doit saisir toutes les opportunités afin de dynamiser son développement économique et social grâce à cette ouverture sur le bloc européen, fort de ses plus de 500 millions de consommateurs», a commenté, lors d’une conférence tenue récemment à Rabat, Eneko Landaburu, ambassadeur de l’Union européenne. Le diplomate européen précise que «dans ce contexte, l’UE encourage fortement l’idée d’une intégration du Maghreb, intégration qui devient une nécessité économique incontournable.

Les négociations engagées entre le Maroc et l’Union européenne (UE), portant sur un Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), se concrétisent par une série de mesures touchant des secteurs tels que les marchés publics, les mouvements de capitaux et de paiements, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les droits de propriété industrielle et intellectuelle, la concurrence, la douane et la facilitation du commerce, le développement durable... Aussi, les négociations sur les services et le droit d’établissement, en cours, sont-elles très importantes pour les deux partenaires. «Le Maroc doit saisir toutes les opportunités afin de dynamiser son développement économique et social grâce à cette ouverture sur le bloc européen, fort de ses plus de 500 millions de consommateurs», a commenté, lors d’une conférence tenue récemment à Rabat, Eneko Landaburu, ambassadeur de l’Union européenne. Le diplomate européen précise que «dans ce contexte, l’UE encourage fortement l’idée d’une intégration du Maghreb, intégration qui devient une nécessité économique incontournable.

Celle-ci, si elle se réalise, pourra jouer un rôle de moteur de croissance et d’intensification des échanges commerciaux entre les pays de la région, et devenir ainsi un facteur d’appui pour une insertion plus efficiente des pays membres à l’économie mondiale».

Moyens financiers adaptés

En entérinant, en octobre 2008, le statut avancé conforme aux atouts et aux ambitions du Royaume, le Conseil d’association Maroc-UE a confirmé la consolidation des relations maroco-européennes qui connaissent une évolution positive à tous les niveaux. Par cet accord, l’UE a approuvé un paquet de mesures visant particulièrement la préparation d’un ALECA et l’intégration progressive du Maroc dans plusieurs politiques sectorielles de l’UE. Laquelle progression a été marquée par plusieurs phases. D’abord, l’Accord d’association, entré en vigueur le 1er mars 2000, prévoyait une zone de libre-échange effective à partir du 1er mars 2012. Le démantèlement douanier pour les produits industriels s’est ainsi effectué de façon progressive, à différents taux de réduction et selon des listes déterminées pour les marchandises à l’entrée du Maroc (les produits industriels marocains entrent sans droit de douane dans l’UE depuis 1976). De même, l’accord, entré en vigueur le 1er octobre 2012, relatif aux mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche reste un accord équilibré, allant vers une très grande libéralisation des échanges bilatéraux.

«Cet accord valorisera de façon significative le développement et la complémentarité des échanges pour les opérateurs des deux parties, tout en préservant leurs produits sensibles», note la Commission européenne. Sachant qu’il était prévu dans l’Accord agricole, trois mois après sa mise en oeuvre effective, le lancement de négociations pour un accord sur la protection des indications géographiques. Enfin, un troisième accord, entré en vigueur le 1er novembre 2012, a pour objectif de prévenir et de régler tout différend de nature commerciale relatif à l’interprétation et à l’application des dispositions commerciales de l’Accord d’association, en vue de parvenir, dans la mesure du possible, à une solution mutuellement acceptable.

Selon les données fournies par l’ambassade de la Commission européenne à Rabat, le Maroc reste le premier bénéficiaire des Fonds européens consentis aux pays du voisinage Sud de l’Europe, puisque l’enveloppe dont il bénéficie est, en fait, supérieure à 2 milliards de dirhams par an. Le soutien financier européen au Maroc se fait également par le biais de la coopération transfrontalière qui est à hauteur de 188,894 millions d’euros pour la période 2007-2013. Sachant que le budget de l’UE est défini et programmé jusqu’à 2013. Aujourd’hui, l’accent est mis sur la nécessité de mettre à profit toutes les opportunités additionnelles dans le cadre du budget actuel. S’y ajoute un engagement européen de faire bénéficier le Maroc, à partir de 2014, des possibilités et moyens financiers adaptés», précise la même source. 

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