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Les mauvais résultats enregistrés par les Verts au début de saison semblent être un lointain souvenir.
Mercredi à 15 heures, les joueurs du Raja se sont entraînés sur la pelouse du complexe l'Oasis. Tous les joueurs étaient présents, excepté Nabil Masloub, Sami Tajeddine et Amarani. Les joueurs se sont échauffés durant quelques minutes sous la houlette de Redouane Hajri. Pendant ce temps, Yacine El Had, Younes Ataba et Amine Bourkadi ont travaillé sur leur ligne de but en compagnie de l'entraîneur des gardiens de but Mokhles.
Ensuite, les joueurs ont fait un travail de construction de jeu. Puis, pour finir une petite opposition où le but n'était pas de marquer, mais de solliciter le gardien de but. Tout cela sous les applaudissements des «socios» qui scandent les noms des joueurs. José Romao, décrié, est à nouveau acclamé. Dans les couloirs du terrain des Verts, l'atmosphère est détendue. On commence à nouveau à rêver de titre qui a fui le club depuis plusieurs années. «Avec l'effectif que nous avons et malgré le retard de sept points sur le leader, je pense que cette année sera celle du Raja», a lancé un spectateur à son ami. Un optimisme qui résume en quelque sorte l'esprit actuel du club après la victoire ramenée de Kénitra.
Bref, le club a retrouvé son aspect familial.
La recette : former et éduquer
Non loin du terrain de l'équipe senior, les jeunes de l'école de formation, toute catégorie confondue, s'entraînent avec beaucoup d'abnégation dans des stades limitrophes sous la houlette de leurs encadreurs.
«On les prend en bas âge généralement dés 6 ou 7 ans. Il reste à l'école jusqu'à 12 ans. Et à partir de 13 ans, on sélectionne les meilleures pour intégrer l'équipe minime», nous a indiqué Mohamed, responsable administratif de l'école de formation. Ici, les jeunes se partagent le football et l'amour des Diables Verts.
Ils apprennent les règles fondamentales du jeu. L'objectif : les former en leur inculquant dès leur bas âge toutes les qualités sportives, humaines et morales nécessaires à l'émergence de leurs talents. En tout cas, tous les jeunes que nous avons rencontrés débordent de vie et d'enthousiasme.
Ils veulent tous devenir des Mouhcine Metouali, Ballack ou Oulhaj, voire même Iker Casillas. C'est le cas du jeune Amine Touhari, 11 ans, qui est au centre depuis quatre ans et qui rêve de défendre les couleurs du club.
«La vie au sein du Raja est saine. On est bien encadré, on suit un bon programme de formation. Mon rêve et d'évoluer un jour en équipe première du club», a-t-il indiqué.
De son côté, Omar Rofak 11 ans affirme qu'il souhaite poursuivre son apprentissage au club et intégrer l'équipe minime.
Oussama El Ouadii qui a intégré l'école le jour de notre passage au club rêve de devenir un gardien de but et atteindre le niveau du keeper du Real Madrid, Iker Cassias. Le nombre d'inscrits pour la saison 2008-2009 pourrait dépasser 1.400 enfants répartis entre trois sites de formation : l'Oasis, Tessima et Roches noires. Ils sont encadrés par 33 encadreurs, dont 14 à l'école de l'Oasis, 8 à Tessima et 11 à Roches noires.
L'aménagement de ce dernier site a coûté au club casablancais plus de 1 million de DH.
En parallèle, le Raja dispose d'une ossature de 200 joueurs répartis sur l'ensemble de ces équipes compétitives : minimes, cadets, juniors qui participent aux championnats régionaux et l'équipe juniors de GNF entraîné par Saäid Seddiki qui joue au lever de rideau de l'équipe première. Ces équipes sont encadrées par 27 encadreurs, apprend-t-on auprès de Saïd Bouzarwata. Ces 200 joueurs sont en grande majorité issus de l'école de formation. Le reste a été déniché par les superviseurs du club qui sillonnent tout Casablanca pour mettre la main sur une perle rare.
Abdellah Zhar, un ancien du Raja qui a évolué à la fin des années 50 et début des années 60 en France, fait partie de ces superviseurs. «Mon travail consiste à superviser les joueurs afin de dénicher ceux qui ont des qualités d'évoluer au Raja et qui peuvent s'adapter à la culture du club et à son entourage », a-t-il précisé.
Le club dispose également d'une équipe féminine ainsi que de plusieurs autres sections comme le Waterpolo, handball, basket-ball, athlétisme, tennis de table, hockey, cyclisme, natation, les échecs…
Le budget du club tourne autour de 39 milliards de centimes. Le gros de ce budget est affecté à la section football et la formation.
Suivi scolaire
Dans le cadre de cette formation qui se veut professionnelle et instructive, le Raja a mis en place une série de dispositifs tels que le partenariat avec la délégation du ministère de l'Enseignement qui permet aux joueurs de bénéficier d'un cursus normal qui correspond à leur niveau d'étude. Une salle d'étude au niveau du centre des cours où se dérouleront les cours des langues vivantes, la comptabilité et l'informatique. Les joueurs bénéficient également d'un suivi médical permanent de façon à ce que les joueurs disposent de bonnes conditions physiques. L'équipe médicale est constituée de médecins et de kinésithérapeutes expérimentés. Elle est en contact permanent avec le professeur El Arsi, médecin chef du club. Bref, le club a créé un environnement propice pour le développement socioculturel des jeunes. Le but : apporter une nouvelle dynamique au mode de gestion du centre et participer à l'intégration des joueurs dans la vie active au sein des différentes entreprises marocaines ou étrangères.
Une structure d'accueil digne des futurs professionnels
Le centre de formation se compose de 12 chambres doubles (RDC) avec douche et lavabo, 13 chambres single (1er étage) avec douches et lavabo, une salle de détente équipée au (RDC) et une salle de détente au 1er étage. En parallèle, le centre se compose d'un bureau pour deux maîtres d'internat et un autre pour le directeur du centre, ainsi que le secrétariat et un bureau pour la cellule médicale, une salle de cours et une salle de réunion.
Concernant les structures d'entraînement, le centre dispose de deux terrains de football et d'une salle de musculation.
Quant à la restauration, elle est assurée par un spécialiste. Le centre est également doté d'un bain et un sauna et d'une salle de laverie équipée.
Mercredi à 15 heures, les joueurs du Raja se sont entraînés sur la pelouse du complexe l'Oasis. Tous les joueurs étaient présents, excepté Nabil Masloub, Sami Tajeddine et Amarani. Les joueurs se sont échauffés durant quelques minutes sous la houlette de Redouane Hajri. Pendant ce temps, Yacine El Had, Younes Ataba et Amine Bourkadi ont travaillé sur leur ligne de but en compagnie de l'entraîneur des gardiens de but Mokhles.
Ensuite, les joueurs ont fait un travail de construction de jeu. Puis, pour finir une petite opposition où le but n'était pas de marquer, mais de solliciter le gardien de but. Tout cela sous les applaudissements des «socios» qui scandent les noms des joueurs. José Romao, décrié, est à nouveau acclamé. Dans les couloirs du terrain des Verts, l'atmosphère est détendue. On commence à nouveau à rêver de titre qui a fui le club depuis plusieurs années. «Avec l'effectif que nous avons et malgré le retard de sept points sur le leader, je pense que cette année sera celle du Raja», a lancé un spectateur à son ami. Un optimisme qui résume en quelque sorte l'esprit actuel du club après la victoire ramenée de Kénitra.
Bref, le club a retrouvé son aspect familial.
La recette : former et éduquer
Non loin du terrain de l'équipe senior, les jeunes de l'école de formation, toute catégorie confondue, s'entraînent avec beaucoup d'abnégation dans des stades limitrophes sous la houlette de leurs encadreurs.
«On les prend en bas âge généralement dés 6 ou 7 ans. Il reste à l'école jusqu'à 12 ans. Et à partir de 13 ans, on sélectionne les meilleures pour intégrer l'équipe minime», nous a indiqué Mohamed, responsable administratif de l'école de formation. Ici, les jeunes se partagent le football et l'amour des Diables Verts.
Ils apprennent les règles fondamentales du jeu. L'objectif : les former en leur inculquant dès leur bas âge toutes les qualités sportives, humaines et morales nécessaires à l'émergence de leurs talents. En tout cas, tous les jeunes que nous avons rencontrés débordent de vie et d'enthousiasme.
Ils veulent tous devenir des Mouhcine Metouali, Ballack ou Oulhaj, voire même Iker Casillas. C'est le cas du jeune Amine Touhari, 11 ans, qui est au centre depuis quatre ans et qui rêve de défendre les couleurs du club.
«La vie au sein du Raja est saine. On est bien encadré, on suit un bon programme de formation. Mon rêve et d'évoluer un jour en équipe première du club», a-t-il indiqué.
De son côté, Omar Rofak 11 ans affirme qu'il souhaite poursuivre son apprentissage au club et intégrer l'équipe minime.
Oussama El Ouadii qui a intégré l'école le jour de notre passage au club rêve de devenir un gardien de but et atteindre le niveau du keeper du Real Madrid, Iker Cassias. Le nombre d'inscrits pour la saison 2008-2009 pourrait dépasser 1.400 enfants répartis entre trois sites de formation : l'Oasis, Tessima et Roches noires. Ils sont encadrés par 33 encadreurs, dont 14 à l'école de l'Oasis, 8 à Tessima et 11 à Roches noires.
L'aménagement de ce dernier site a coûté au club casablancais plus de 1 million de DH.
En parallèle, le Raja dispose d'une ossature de 200 joueurs répartis sur l'ensemble de ces équipes compétitives : minimes, cadets, juniors qui participent aux championnats régionaux et l'équipe juniors de GNF entraîné par Saäid Seddiki qui joue au lever de rideau de l'équipe première. Ces équipes sont encadrées par 27 encadreurs, apprend-t-on auprès de Saïd Bouzarwata. Ces 200 joueurs sont en grande majorité issus de l'école de formation. Le reste a été déniché par les superviseurs du club qui sillonnent tout Casablanca pour mettre la main sur une perle rare.
Abdellah Zhar, un ancien du Raja qui a évolué à la fin des années 50 et début des années 60 en France, fait partie de ces superviseurs. «Mon travail consiste à superviser les joueurs afin de dénicher ceux qui ont des qualités d'évoluer au Raja et qui peuvent s'adapter à la culture du club et à son entourage », a-t-il précisé.
Le club dispose également d'une équipe féminine ainsi que de plusieurs autres sections comme le Waterpolo, handball, basket-ball, athlétisme, tennis de table, hockey, cyclisme, natation, les échecs…
Le budget du club tourne autour de 39 milliards de centimes. Le gros de ce budget est affecté à la section football et la formation.
Suivi scolaire
Dans le cadre de cette formation qui se veut professionnelle et instructive, le Raja a mis en place une série de dispositifs tels que le partenariat avec la délégation du ministère de l'Enseignement qui permet aux joueurs de bénéficier d'un cursus normal qui correspond à leur niveau d'étude. Une salle d'étude au niveau du centre des cours où se dérouleront les cours des langues vivantes, la comptabilité et l'informatique. Les joueurs bénéficient également d'un suivi médical permanent de façon à ce que les joueurs disposent de bonnes conditions physiques. L'équipe médicale est constituée de médecins et de kinésithérapeutes expérimentés. Elle est en contact permanent avec le professeur El Arsi, médecin chef du club. Bref, le club a créé un environnement propice pour le développement socioculturel des jeunes. Le but : apporter une nouvelle dynamique au mode de gestion du centre et participer à l'intégration des joueurs dans la vie active au sein des différentes entreprises marocaines ou étrangères.
Une structure d'accueil digne des futurs professionnels
Le centre de formation se compose de 12 chambres doubles (RDC) avec douche et lavabo, 13 chambres single (1er étage) avec douches et lavabo, une salle de détente équipée au (RDC) et une salle de détente au 1er étage. En parallèle, le centre se compose d'un bureau pour deux maîtres d'internat et un autre pour le directeur du centre, ainsi que le secrétariat et un bureau pour la cellule médicale, une salle de cours et une salle de réunion.
Concernant les structures d'entraînement, le centre dispose de deux terrains de football et d'une salle de musculation.
Quant à la restauration, elle est assurée par un spécialiste. Le centre est également doté d'un bain et un sauna et d'une salle de laverie équipée.
