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Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 14e édition des Atlantic Dialogues, forum de réflexion phare du Policy Center for the New South (PCNS), tombe à point nommé pour le Maroc. Depuis plusieurs années, le Royaume cherche à faire de l’Atlantique une «mare nostrum» profitant à tous les États du pourtour et même au-delà, et il se trouve que cette ambition est largement partagée, compte tenu de ses enjeux géostratégiques, mais aussi de ses retombées aux plan économiques et sécuritaires. C’est en tout cas ce qui ressort des échanges que, durant trois jours, leaders, anciens chefs de gouvernement et experts ont eus dans le campus futuriste de l’UM6P à Rabat. Certes, des défis se dressent devant ce vaste projet d’intégration transocéanique : démocratie en perte de légitimité, système éducatif obsolète face à l'IA, fragmentation économique exacerbée par l'intérêt national et bien d’autres points d’achoppement. Mais le Maroc croit dur comme fer en ce projet fédérateur susceptible non pas de redessiner les équilibres des forces, mais au moins de donner à l’Afrique plus de poids dans un monde en pleine recomposition.

À quelques mois de la fin du mandat des conseils élus et du mandat gouvernemental, le Rassemblement national des indépendants transforme son «Parcours des réalisations» (Massar Injazat) en exercice inédit de reddition des comptes. Depuis Nador, où quelque 2.500 militants et sympathisants se sont rassemblés samedi 13 décembre, Aziz Akhannouch a martelé un message clair devant ses troupes : «Notre parti n'attend pas les élections pour descendre sur le terrain». Mettant en avant les indicateurs du Haut-Commissariat au Plan – une croissance de 7,9% en 2024, un pouvoir d'achat en hausse de 5,1% – et un bilan chiffré dans les secteurs sociaux, le Chef du gouvernement mène une tournée nationale qui se veut plus qu’une simple communication partisane. Entre accountability démocratique et positionnement stratégique avant les prochaines échéances électorales, cette 11e étape est pour le RNI la marque d’une culture politique : celle d’un contrat entre parti et citoyens, où les promesses de 2021 sont confrontées aux réalisations de 2025.