À Shenzhen, BYD a marqué un tournant majeur dans son histoire. Invités parmi la presse internationale, nous avons assisté à un événement d’envergure célébrant le 30e anniversaire du constructeur chinois et la production de son 10 millionième véhicule électrique (NEV). Une cérémonie impressionnante, mêlant discours ambitieux et démonstrations technologiques, témoignant de l’ascension fulgurante de l’entreprise, devenue en trois décennies un acteur incontournable de l’industrie automobile mondiale.
Wang Chuanfu, président-directeur général de BYD, s’est adressé à l’audience avec une émotion palpable. Revenant sur les débuts modestes de l’entreprise, il a rappelé qu’elle n’était, en 1995, qu’un atelier de 20 employés. Aujourd’hui, BYD compte près d’un million de collaborateurs à travers le monde. «C’est l’audace de penser, d’agir et de persévérer qui nous a amenés là où nous sommes», a-t-il déclaré. Une trajectoire portée par une culture d’innovation, mais aussi par une détermination à bouleverser les normes de l’industrie automobile.
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Lors de son allocution, Wang Chuanfu a évoqué les moments charnières de cette aventure entrepreneuriale. Dès 2005, BYD a lancé la F3, sa première voiture développée en interne. Si ce modèle était encore thermique, la vision de Wang était déjà claire : faire des véhicules électriques le cœur de la stratégie de l’entreprise. Cette ambition a pris corps en 2008 avec le lancement du F3DM, le premier hybride rechargeable au monde ne nécessitant pas de borne de recharge spécialisée, suivi en 2010 par l’e6, un véhicule 100% électrique pionnier dans le domaine.
Avec la sortie de son 10 millionième NEV, un Denza Z9 remis symboliquement à Feng Ji, fondateur du studio Game Science, BYD devient le premier constructeur mondial à atteindre un tel chiffre. Cet exploit n’est pas qu’une prouesse industrielle : il consacre également la Chine en tant que puissance automobile de premier plan, capable de rivaliser avec les grands noms du secteur.
La rapidité avec laquelle BYD a atteint ce jalon est impressionnante. Alors que les cinq premiers millions de véhicules ont nécessité 15 ans, les cinq suivants ont été produits en seulement 15 mois. Cette cadence effrénée traduit l’engagement de l’entreprise envers l’innovation et une capacité à répondre à la demande croissante en véhicules électriques, aussi bien en Chine qu’à l’international.
Parmi les priorités affichées : un investissement colossal de 100 milliards de yuans dans les technologies intelligentes. Cet effort vise à intégrer l’intelligence artificielle aux systèmes automobiles, permettant une modernisation complète de la gamme de BYD. «Nous ne voulons pas seulement produire des voitures, mais réinventer la mobilité pour répondre aux aspirations des générations futures», a insisté Wang.
Plus qu’un simple slogan, la culture d’ingénierie constitue l’épine dorsale de BYD. Pour Wang, les ingénieurs sont les véritables artisans du succès de l’entreprise. Ce rôle central est mis en lumière dans l’ouvrage «L’Âme des Ingénieurs», rédigé par Qin Shuo, journaliste et auteur renommé. Le livre, fruit de centaines d’heures d’entretiens, dévoile les coulisses d’une entreprise où innovation et persévérance s’entremêlent.
En parallèle, BYD s’engage à former la prochaine génération d’ingénieurs grâce à un plan caritatif de 3 milliards de yuans. Ce dernier inclut des bourses pour les universités chinoises et des dons de véhicules à énergie nouvelle destinés à des fins pédagogiques.
Une montée en puissance impressionnante
Aujourd’hui, BYD domine l’ensemble de la chaîne industrielle des NEV, maîtrisant des technologies clés comme les batteries, les moteurs, les puces et le contrôle électronique. Cette intégration verticale lui permet de couvrir une large palette de véhicules : des voitures particulières aux bus urbains, en passant par les véhicules industriels et les camions spécialisés.
Avec un effectif de 110.000 ingénieurs, dont 70% sont titulaires d’un master ou d’un doctorat, BYD affiche une croissance annuelle composée de 57%. Ce dynamisme s’inscrit dans une stratégie globale, où ses quatre divisions principales (électronique, automobile, nouvelles énergies et transport ferroviaire) évoluent en parfaite synergie.
En quittant Shenzhen, l’impression qui domine est celle d’avoir assisté à un moment clé de l’histoire de l’automobile. BYD n’est plus seulement un constructeur, mais un acteur déterminé à redéfinir les contours de la mobilité mondiale. À travers ses innovations, sa vision à long terme et son ancrage dans une culture d’ingénierie forte, l’entreprise chinoise semble prête à écrire un nouveau chapitre de sa success-story. Un chapitre où, très probablement, le Maroc aura également son rôle à jouer, à mesure que BYD poursuit son expansion sur les marchés internationaux.
Wang Chuanfu, président-directeur général de BYD, s’est adressé à l’audience avec une émotion palpable. Revenant sur les débuts modestes de l’entreprise, il a rappelé qu’elle n’était, en 1995, qu’un atelier de 20 employés. Aujourd’hui, BYD compte près d’un million de collaborateurs à travers le monde. «C’est l’audace de penser, d’agir et de persévérer qui nous a amenés là où nous sommes», a-t-il déclaré. Une trajectoire portée par une culture d’innovation, mais aussi par une détermination à bouleverser les normes de l’industrie automobile.
>> Lire aussi : Lancement du BYD Seal U au Maroc : un SUV Hybride rechargeable
Lors de son allocution, Wang Chuanfu a évoqué les moments charnières de cette aventure entrepreneuriale. Dès 2005, BYD a lancé la F3, sa première voiture développée en interne. Si ce modèle était encore thermique, la vision de Wang était déjà claire : faire des véhicules électriques le cœur de la stratégie de l’entreprise. Cette ambition a pris corps en 2008 avec le lancement du F3DM, le premier hybride rechargeable au monde ne nécessitant pas de borne de recharge spécialisée, suivi en 2010 par l’e6, un véhicule 100% électrique pionnier dans le domaine.
Avec la sortie de son 10 millionième NEV, un Denza Z9 remis symboliquement à Feng Ji, fondateur du studio Game Science, BYD devient le premier constructeur mondial à atteindre un tel chiffre. Cet exploit n’est pas qu’une prouesse industrielle : il consacre également la Chine en tant que puissance automobile de premier plan, capable de rivaliser avec les grands noms du secteur.
La rapidité avec laquelle BYD a atteint ce jalon est impressionnante. Alors que les cinq premiers millions de véhicules ont nécessité 15 ans, les cinq suivants ont été produits en seulement 15 mois. Cette cadence effrénée traduit l’engagement de l’entreprise envers l’innovation et une capacité à répondre à la demande croissante en véhicules électriques, aussi bien en Chine qu’à l’international.
Une vision tournée vers l’avenir
Lors de la conférence de presse, BYD a dévoilé les grandes lignes de sa stratégie future. Wang Chuanfu a présenté un document fondateur, le «BYD Basic Outline», qui compile les principes directeurs de l’entreprise et les leçons tirées de ses 30 ans d’expérience. Ce cadre stratégique guidera l’innovation et les décisions de BYD pour les décennies à venir.Parmi les priorités affichées : un investissement colossal de 100 milliards de yuans dans les technologies intelligentes. Cet effort vise à intégrer l’intelligence artificielle aux systèmes automobiles, permettant une modernisation complète de la gamme de BYD. «Nous ne voulons pas seulement produire des voitures, mais réinventer la mobilité pour répondre aux aspirations des générations futures», a insisté Wang.
Plus qu’un simple slogan, la culture d’ingénierie constitue l’épine dorsale de BYD. Pour Wang, les ingénieurs sont les véritables artisans du succès de l’entreprise. Ce rôle central est mis en lumière dans l’ouvrage «L’Âme des Ingénieurs», rédigé par Qin Shuo, journaliste et auteur renommé. Le livre, fruit de centaines d’heures d’entretiens, dévoile les coulisses d’une entreprise où innovation et persévérance s’entremêlent.
En parallèle, BYD s’engage à former la prochaine génération d’ingénieurs grâce à un plan caritatif de 3 milliards de yuans. Ce dernier inclut des bourses pour les universités chinoises et des dons de véhicules à énergie nouvelle destinés à des fins pédagogiques.
Une montée en puissance impressionnante
Aujourd’hui, BYD domine l’ensemble de la chaîne industrielle des NEV, maîtrisant des technologies clés comme les batteries, les moteurs, les puces et le contrôle électronique. Cette intégration verticale lui permet de couvrir une large palette de véhicules : des voitures particulières aux bus urbains, en passant par les véhicules industriels et les camions spécialisés.
Avec un effectif de 110.000 ingénieurs, dont 70% sont titulaires d’un master ou d’un doctorat, BYD affiche une croissance annuelle composée de 57%. Ce dynamisme s’inscrit dans une stratégie globale, où ses quatre divisions principales (électronique, automobile, nouvelles énergies et transport ferroviaire) évoluent en parfaite synergie.
En quittant Shenzhen, l’impression qui domine est celle d’avoir assisté à un moment clé de l’histoire de l’automobile. BYD n’est plus seulement un constructeur, mais un acteur déterminé à redéfinir les contours de la mobilité mondiale. À travers ses innovations, sa vision à long terme et son ancrage dans une culture d’ingénierie forte, l’entreprise chinoise semble prête à écrire un nouveau chapitre de sa success-story. Un chapitre où, très probablement, le Maroc aura également son rôle à jouer, à mesure que BYD poursuit son expansion sur les marchés internationaux.