Dès la matinée, l’École des Métiers d’Art Shems’y a accueilli une table ronde sur le thème « La beauté comme pont entre visible et invisible : esthétique soufie et art sacré ». Philosophes, artistes et penseurs ont exploré la manière dont la tradition soufie conçoit la beauté non pas comme simple ornement du monde, mais comme voie d’accès au mystère spirituel.
La discussion a mis en lumière le rôle de l’art sacré — poésie, musique, architecture ou calligraphie — comme médiation entre le monde sensible et la dimension transcendante, révélant comment l’esthétique devient un véritable langage du sacré et un chemin d’élévation intérieure. Un thème en parfaite résonance avec l’esprit du festival, qui fait de la contemplation esthétique un acte de connaissance et d’union intérieure.
Porté par cette énergie collective, le concert est devenu un chant d’espérance et de fraternité, célébrant la richesse du patrimoine immatériel et la force de la musique comme voie de transmission, de soin et de guérison.
Leurs voix puissantes et leurs percussions envoûtantes rappellent que la musique soufie transcende les frontières, reliant les cœurs au-delà des langues et des cultures.
Cette journée dominicale illustre pleinement la vocation du festival : faire de Fès — un espace d’élévation, de dialogue et de guérison par la beauté — un lieu où l’art devient prière et la spiritualité, célébration du vivant.
La discussion a mis en lumière le rôle de l’art sacré — poésie, musique, architecture ou calligraphie — comme médiation entre le monde sensible et la dimension transcendante, révélant comment l’esthétique devient un véritable langage du sacré et un chemin d’élévation intérieure. Un thème en parfaite résonance avec l’esprit du festival, qui fait de la contemplation esthétique un acte de connaissance et d’union intérieure.
Vernissage de l’exposition “Interreligiosités marocaines”
Dans l’après-midi, le public a été invité au vernissage de l’exposition « Interreligiosités marocaines », du photographe et anthropologue, Manoël Pénicaud. L’exposition propose un voyage au cœur du Maroc pluriel, où musulmans, juifs et chrétiens se croisent, partagent des lieux et se répondent par leurs gestes, leurs pèlerinages et leurs rituels. Plus qu’une simple série de photographies, ce véritable pèlerinage visuel révèle une hospitalité ancienne, parfois fragile, mais toujours vivante, illustrant un pays qui incarne depuis longtemps la coexistence et le dialogue entre traditions spirituelles.“Shifaa” : le souffle guérisseur des Hamadcha
La journée de dimanche a vibré d’une énergie singulière, avec le concert intitulé “Shifaa” (Guérison) de la confrérie Hamadcha, un spectacle dirigé par le maître soufi et musicien Abderrahim Amrani. À travers une fresque vivante, la confrérie Hamadcha ont uni chants, rythmes et danses de guérison, transformant l’espace en lieu de communion et d’élévation intérieure. Percussions puissantes, invocations et transes sacrées ont offert au public un véritable voyage au cœur des traditions spirituelles et musicales du Maroc.Porté par cette énergie collective, le concert est devenu un chant d’espérance et de fraternité, célébrant la richesse du patrimoine immatériel et la force de la musique comme voie de transmission, de soin et de guérison.
Le souffle mystique du Qawwali pour clore la journée
La journée a été conclu en apothéose à Bab El Makina, avec le concert des Anwar Sabri Brothers (Inde), dirigé par Anwar Sabri. Leurs Qawwalis, vibrants et puissants, célèbrent l’amour divin et l’héritage des grands maîtres soufis de l’Inde, invitant à l’élévation et au dialogue des âmes.Leurs voix puissantes et leurs percussions envoûtantes rappellent que la musique soufie transcende les frontières, reliant les cœurs au-delà des langues et des cultures.
Cette journée dominicale illustre pleinement la vocation du festival : faire de Fès — un espace d’élévation, de dialogue et de guérison par la beauté — un lieu où l’art devient prière et la spiritualité, célébration du vivant.
