Le Musée d’art contemporain africain Al Maaden (MACAAL) propose jusqu’au 18 janvier une plongée rare dans l’univers intérieur de Abdelkébir Rabi’. Intitulée «D’un trait intime», l’exposition met en lumière une part longtemps restée à l’écart du regard public : dessins, petits formats et fragments, conçus non comme des œuvres secondaires, mais comme le socle même de la pratique de l’artiste.
Loin des grands formats et des compositions monumentales, le parcours invite à un ralentissement du regard. Sous le commissariat de Mouna Annasse Hassani, l’exposition rompt avec toute tentation spectaculaire pour privilégier la proximité, le silence et l’attention portée au geste. Comme le souligne la commissaire : «Le petit format n’est pas marginal», mais un lieu où se concentre l’essentiel du processus créatif.
Ces dessins, pastels, gouaches ou craies sur papier, pour la plupart réalisés dans les années 1970, révèlent un travail de dépouillement et d’introspection. Chaque trace semble porter la mémoire d’un geste ancien, nourri par l’apprentissage calligraphique de l’artiste dans le cadre de l’école coranique. Chez Abdelkébir Rabi’, le dessin est un territoire spirituel, un espace où la main médite avant de produire la forme.
Cette exploration de l’intime trouve un prolongement dans la conversation intitulée Rabi’ : entre sacré et secret, organisée par le MACAAL. Réunissant Abdelkébir Rabi’ aux côtés de Pascale Le Thorel et de l’historien de l’art Brahim Alaoui, la rencontre revient sur plus de six décennies de création, de Boulemane aux scènes internationales, pour décrypter la place centrale de ce «trait intime» dans la pensée de l’artiste.
À travers «D’un trait intime», le MACAAL propose ainsi une lecture sensible et exigeante de l’œuvre de Abdelkébir Rabi’. Une exposition qui rappelle que, dans un monde saturé d’images, le sens peut aussi se loger dans la discrétion, le retrait et la lenteur du trait.
Loin des grands formats et des compositions monumentales, le parcours invite à un ralentissement du regard. Sous le commissariat de Mouna Annasse Hassani, l’exposition rompt avec toute tentation spectaculaire pour privilégier la proximité, le silence et l’attention portée au geste. Comme le souligne la commissaire : «Le petit format n’est pas marginal», mais un lieu où se concentre l’essentiel du processus créatif.
Ces dessins, pastels, gouaches ou craies sur papier, pour la plupart réalisés dans les années 1970, révèlent un travail de dépouillement et d’introspection. Chaque trace semble porter la mémoire d’un geste ancien, nourri par l’apprentissage calligraphique de l’artiste dans le cadre de l’école coranique. Chez Abdelkébir Rabi’, le dessin est un territoire spirituel, un espace où la main médite avant de produire la forme.
Cette exploration de l’intime trouve un prolongement dans la conversation intitulée Rabi’ : entre sacré et secret, organisée par le MACAAL. Réunissant Abdelkébir Rabi’ aux côtés de Pascale Le Thorel et de l’historien de l’art Brahim Alaoui, la rencontre revient sur plus de six décennies de création, de Boulemane aux scènes internationales, pour décrypter la place centrale de ce «trait intime» dans la pensée de l’artiste.
À travers «D’un trait intime», le MACAAL propose ainsi une lecture sensible et exigeante de l’œuvre de Abdelkébir Rabi’. Une exposition qui rappelle que, dans un monde saturé d’images, le sens peut aussi se loger dans la discrétion, le retrait et la lenteur du trait.
