Le cinéma partout et pour tous, c’est la politique que le Centre cinématographique marocain (CCM) poursuit dans un contexte où la diffusion des films reste problématique face à l’insuffisance des salles de cinéma. En attendant l’ouverture de nouvelles salles, les festivals constituent une occasion de rapprocher le public du cinéma, en rendant celui-ci accessible dans des territoires souvent éloignés de l’offre culturelle traditionnelle.
Pour faire valoir cette stratégie, la session de juillet de la Commission de soutien à l’organisation des festivals de cinéma a tenu à respecter une certaine diversité, aussi bien culturelle que territoriale. Après l’examen d’un total de 49 candidatures d’associations et de fondations, 40 festivals ont été retenus pour bénéficier d’un soutien financier. Jugés sur leur cohérence, leur impact et leur stabilité, les festivals en question s’étalent sur l’ensemble du Royaume, souvent loin des grands pôles culturels.
Il ressort clairement de cette répartition que la Commission entend équilibrer son soutien entre les grands événements cinématographiques, les festivals spécialisés et les initiatives locales émergentes. Les fonds diffèrent selon les exigences, l’échelle et la durée des festivals ; cependant, le principe est un gain net de diversité et d’inclusivité par la consolidation.
D’autres festivals, de taille modeste, témoignent de l’enracinement du cinéma dans les différentes régions du pays. On citera le Festival du film transsaharien à Zagora (300.000 DH), le Festival de la Montagne à Ouzoud (300.000 DH) ou le Festival du Film de la Plage de Harhoura (150.000 DH).
Il convient, également, de mentionner la diversité des thèmes dans les programmations des festivals soutenus. Certains événements s’adressent à des publics particuliers, comme le Handi Film Festival (100.000 DH) à Rabat, qui utilise le cinéma pour mettre en lumière la question du handicap, tandis que d’autres se concentrent davantage sur l’éducation : voir, par exemple, le Festival de la Casbah du court métrage, qui touchera une enveloppe de 80.000 DH.
En parallèle, des initiatives liées à l’identité culturelle se développent, comme celle du Festival Issni N’Ourgh à Agadir, dédié au cinéma amazigh (100.000 DH), reflétant une reconnaissance croissante de la pluralité culturelle nationale.
De petites initiatives à Mirleft, Ouled Teïma ou Oued Zem se sont vu accorder de petits montants, à même d’encourager l’implication dans le secteur culturel et cinématographique. L’on remarque toujours l’absence d’une initiative à la hauteur de la ville de Casablanca, pourtant considérée comme la capitale économique du pays et un vivier de talents.
Pour faire valoir cette stratégie, la session de juillet de la Commission de soutien à l’organisation des festivals de cinéma a tenu à respecter une certaine diversité, aussi bien culturelle que territoriale. Après l’examen d’un total de 49 candidatures d’associations et de fondations, 40 festivals ont été retenus pour bénéficier d’un soutien financier. Jugés sur leur cohérence, leur impact et leur stabilité, les festivals en question s’étalent sur l’ensemble du Royaume, souvent loin des grands pôles culturels.
Il ressort clairement de cette répartition que la Commission entend équilibrer son soutien entre les grands événements cinématographiques, les festivals spécialisés et les initiatives locales émergentes. Les fonds diffèrent selon les exigences, l’échelle et la durée des festivals ; cependant, le principe est un gain net de diversité et d’inclusivité par la consolidation.
Une répartition équilibrée
Un montant de 25,840 millions de DH a été octroyé à l’opération. Sans surprise, le Festival international du film de Marrakech et le Festival national du film de Tanger, événements piliers du paysage cinématographique marocain, se sont vu attribuer les enveloppes les plus conséquentes, à savoir 12 et 7,5 millions de dirhams. Vient, ensuite, le Festival international du film de femmes de Salé, qui reçoit un montant d’un million de dirhams. Le Festival international du cinéma d’auteur de Rabat empoche, quant à lui, la somme de 800.000 DH.D’autres festivals, de taille modeste, témoignent de l’enracinement du cinéma dans les différentes régions du pays. On citera le Festival du film transsaharien à Zagora (300.000 DH), le Festival de la Montagne à Ouzoud (300.000 DH) ou le Festival du Film de la Plage de Harhoura (150.000 DH).
Il convient, également, de mentionner la diversité des thèmes dans les programmations des festivals soutenus. Certains événements s’adressent à des publics particuliers, comme le Handi Film Festival (100.000 DH) à Rabat, qui utilise le cinéma pour mettre en lumière la question du handicap, tandis que d’autres se concentrent davantage sur l’éducation : voir, par exemple, le Festival de la Casbah du court métrage, qui touchera une enveloppe de 80.000 DH.
En parallèle, des initiatives liées à l’identité culturelle se développent, comme celle du Festival Issni N’Ourgh à Agadir, dédié au cinéma amazigh (100.000 DH), reflétant une reconnaissance croissante de la pluralité culturelle nationale.
De petites initiatives à Mirleft, Ouled Teïma ou Oued Zem se sont vu accorder de petits montants, à même d’encourager l’implication dans le secteur culturel et cinématographique. L’on remarque toujours l’absence d’une initiative à la hauteur de la ville de Casablanca, pourtant considérée comme la capitale économique du pays et un vivier de talents.
