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Produit en 2025, "Les Fourmis", qui concourt en compétition internationale longs métrages, a été présenté en salle comble, en présence de ses producteurs exécutifs Ahmed et Mariam Abounouom, témoignant de l'intérêt croissant du public pour le cinéma marocain d’auteur.
Ce film de 90 minutes plonge le spectateur au cœur de Tanger, à travers les destins croisés de trois personnages. Félicité, une migrante camerounaise déterminée à offrir une sépulture digne à une amie disparue, Hamid, un père de famille partagé entre responsabilités et ambitions, et Kenza, une jeune bourgeoise en quête d’émancipation. Les trajectoires de ces trois personnages se croisent et se heurtent, dessinant une fresque sociale poignante où se mêlent pauvreté, migration, rêves et désillusions.
En lice dans la catégorie courts métrages, "Une Histoire de vacances" de Malika Zairi met en scène la famille El Badiri, installée à l’étranger et confrontée à une crise familiale inédite. Alors qu’elle s’apprête à passer l’été à Marrakech, les filles refusent d’y aller, plongeant leur mère dans le désarroi. À travers cette histoire intime, la réalisatrice aborde avec subtilité les tensions identitaires et intergénérationnelles vécues par les familles issues de la diaspora marocaine.
Présentant "Les Fourmis", Mariam Abounouom s’est dite très heureuse que le film fasse partie des cinq longs métrages retenus en compétition internationale longs métrages, sur un total de 250 œuvres visionnées par le comité de sélection du FIFB.
Le film, déjà projeté à Durban et Paris, poursuivra prochainement son parcours à Londres, New York, Nairobi et Kinshasa, a-t-elle dit, soulignant qu’il s’agit du film marocain le plus sélectionné dans les festivals internationaux en 2025.
Pour sa part, Ahmed Abounouom a souligné la vitalité du cinéma marocain et l’attractivité croissante du Royaume comme destination de tournage pour de grandes productions internationales, notant que, grâce au développement des écoles spécialisées et aux mesures de soutien instaurées par le gouvernement, le 7e art marocain rivalise aujourd’hui avec les industries cinématographiques les plus dynamiques du monde.
Il a en outre mis en avant la présence croissante du cinéma marocain dans les festivals les plus prestigieux du monde, soulignant que les nouvelles générations de cinéastes contribuent, à travers leurs œuvres, à faire rayonner l’héritage, la culture et la diversité du Royaume.
Lors de la conférence de presse consacrée à la 10e édition du FIFB, les organisateurs ont salué la qualité et la diversité des productions marocaines, affirmant suivre avec un grand intérêt l’évolution du 7e art marocain, "régulièrement mis à l’honneur" dans la programmation du festival.
Organisé de manière itinérante entre Bruxelles et plusieurs villes africaines, le FIFB, initié par l’Association du Festival international du film de Bruxelles, se veut un espace de dialogue entre les cinémas africains et européens, favorisant la découverte, l’échange et la promotion d’une création audacieuse et novatrice.
Ce film de 90 minutes plonge le spectateur au cœur de Tanger, à travers les destins croisés de trois personnages. Félicité, une migrante camerounaise déterminée à offrir une sépulture digne à une amie disparue, Hamid, un père de famille partagé entre responsabilités et ambitions, et Kenza, une jeune bourgeoise en quête d’émancipation. Les trajectoires de ces trois personnages se croisent et se heurtent, dessinant une fresque sociale poignante où se mêlent pauvreté, migration, rêves et désillusions.
En lice dans la catégorie courts métrages, "Une Histoire de vacances" de Malika Zairi met en scène la famille El Badiri, installée à l’étranger et confrontée à une crise familiale inédite. Alors qu’elle s’apprête à passer l’été à Marrakech, les filles refusent d’y aller, plongeant leur mère dans le désarroi. À travers cette histoire intime, la réalisatrice aborde avec subtilité les tensions identitaires et intergénérationnelles vécues par les familles issues de la diaspora marocaine.
Présentant "Les Fourmis", Mariam Abounouom s’est dite très heureuse que le film fasse partie des cinq longs métrages retenus en compétition internationale longs métrages, sur un total de 250 œuvres visionnées par le comité de sélection du FIFB.
Le film, déjà projeté à Durban et Paris, poursuivra prochainement son parcours à Londres, New York, Nairobi et Kinshasa, a-t-elle dit, soulignant qu’il s’agit du film marocain le plus sélectionné dans les festivals internationaux en 2025.
Pour sa part, Ahmed Abounouom a souligné la vitalité du cinéma marocain et l’attractivité croissante du Royaume comme destination de tournage pour de grandes productions internationales, notant que, grâce au développement des écoles spécialisées et aux mesures de soutien instaurées par le gouvernement, le 7e art marocain rivalise aujourd’hui avec les industries cinématographiques les plus dynamiques du monde.
Il a en outre mis en avant la présence croissante du cinéma marocain dans les festivals les plus prestigieux du monde, soulignant que les nouvelles générations de cinéastes contribuent, à travers leurs œuvres, à faire rayonner l’héritage, la culture et la diversité du Royaume.
Lors de la conférence de presse consacrée à la 10e édition du FIFB, les organisateurs ont salué la qualité et la diversité des productions marocaines, affirmant suivre avec un grand intérêt l’évolution du 7e art marocain, "régulièrement mis à l’honneur" dans la programmation du festival.
Organisé de manière itinérante entre Bruxelles et plusieurs villes africaines, le FIFB, initié par l’Association du Festival international du film de Bruxelles, se veut un espace de dialogue entre les cinémas africains et européens, favorisant la découverte, l’échange et la promotion d’une création audacieuse et novatrice.
