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«El Jadida, Traces de pas sur la plage», nouvel ouvrage de Mustapha Jmahri

La scène culturelle marocaine vient de s'enrichir avec la parution d'un nouvel ouvrage de l’écrivain-historien, Mustapha Jmahri, intitulé «El Jadida, Traces de pas sur la plage». Décliné en 134 pages, ce vingt-quatrième numéro de la revue «Les Cahiers d’El Jadida» rassemble des parcours, des destins et des portraits d'hommes et de femmes ayant vécu à El Jadida ou y ayant hérité des attaches plus ou moins longues et plus ou moins profondes.

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Préfaçant cet ouvrage, la professeure émérite à l'Université de Cologne (Allemagne), Lucette Heller-Goldenberg, estime qu'il s'agit de «traces à moitié effacées que l'écrivain-historien déterre pour retrouver le chemin qui a tendance à disparaître, un peu comme le “Petit Poucet” qui sème sur sa route des petits cailloux blancs qui lui permettront de ne pas s'égarer».



Mustapha Jmahri s'est fixé la tâche de retrouver les couleurs flamboyantes des diversités culturelles qui se sont superposé les unes aux autres à El Jadida, dans les années soixante et soixante-dix du dernier siècle, ce qui fait de ce port marocain un lieu mystérieux et fascinant, carrefour de civilisations diverses et multiples, précise-t-elle. Le mérite de l'auteur est de faire revivre les riches heures du passé de cette ville qui ont fait de ce port atlantique un carrefour de culture et de civilisations diverses, note l'universitaire.

Dans l'introduction de l'ouvrage, Mustapha Jmahri souligne que ce nouveau-né présente des histoires et des témoignages de personnes d’horizons différents, illustrant la richesse et la variété des regards croisés ainsi que l’apport des migrants dans toute leur diversité à la société.

«Les images de cette société d'hier défilent dans mon imaginaire comme des séquences d'un vieux film. C'était en fait un monde qui s'estompait tout doucement sous nos yeux étonnés et quelques fois même sans laisser de traces. Devant la puissance du temps et l’impuissance de l'homme, seule l'écriture avait ce pouvoir de conserver les instants volatils, les images altérées, les odeurs fanées et les heurs et malheurs d'une époque à jamais révolue», écrit-il.
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