Jeudi soir, la ville ocre, en accueillant le Festival national des arts populaires (FNAP), a vibré sur un beau tableau haut en couleurs et en notes célébrant la richesse des traditions folkloriques marocaines. Chargée d’émotions, la parade d’ouverture, qui a sillonné les principales artères de Marrakech vers le Théâtre Royal, a témoigné d’une belle interaction entre les troupes et avec le public. La diversité culturelle était au cœur de cet événement qui existe depuis 1959.
Selon le directeur du Festival et président de l’Association le Grand Atlas, Mohamed Knidiri, plus de 60 troupes marocaines et internationales et près de 700 artistes représentant les différentes régions du Royaume ont participé à la parade du 53e FNAP qui se poursuit jusqu’au 8 juillet sur le thème «Rythmes et Symboles éternels». Pour le public de ce spectacle, c’était «un show inoubliable». «Ces chants et rythmes représentent l’identité et la diversité du Maroc», annonce un habitant de la ville ocre. Selon les organisateurs du FNAP, ce parcours enchanteur incarne «la richesse, l’échange et le partage des valeurs. Valeurs que Marrakech illustre parfaitement, en faisant de cette ville, l’un des pôles les plus dynamiques et influents d’Afrique du Nord. Cette parade permet aux amoureux et amoureuses de Marrakech de redécouvrir cette diversité fascinante et ce patrimoine intemporel.»
Le public du FNAP a pu admirer le talent de différents mâalems qui guident avec brio leurs troupes. On a dansé sur les notes de Gnoaoua, Ahidous, Akallal, Daqqa Marrakchia, Rokba... De Zagora, Béni Mellal, Ouarzazate, Guelmim, Oujda, Imintanoute, Tata, Chichaoua, Agadir, Oued Zem... les notes et les sons de ce Festival s’harmonisent pour créer une expérience sonore unique. «C’est un honneur de célébrer nos origines et de partager notre tradition avec un large public marocain et étranger ainsi que des artistes venus d’ailleurs», confie Mustapha, membre d’une troupe de Daqqa Marrakchia. Même son de cloche auprès d’une troupe de Rokba. Ses membres talentueux et modestes affirment leur fierté de participer au Festival national des arts populaires. La danse de Rokba qui enflamme toujours les foules dénote toute la dynamique des chants et des mélodies de la région de Zagora. Cette danse collective est exécutée par les hommes et les femmes qui passent par plusieurs mouvements. Sa magie réside aussi dans ses poèmes lyriques.
Leurs performances racontent souvent des histoires anciennes et célèbrent les cycles de la vie et de la nature. Elles hypnotisent le public avec leurs rythmes ensorcelants et leurs mouvements fluides. Les mots, les mouvements corporels et les accessoires utilisés par ces troupes ne sont pas seulement des éléments artistiques, ils sont porteurs d’histoires, de valeurs et de savoir-faire qui ont traversé les siècles. Assister à ces performances, c’est plonger dans l’âme même du Maroc et comprendre l’importance de préserver et de célébrer ce patrimoine unique.
Chaque spectacle au FNAP est une célébration vivante de la diversité culturelle et une occasion unique de transmettre un patrimoine ancestral aux jeunes générations.
Cette année, le FNAP met à l’honneur Ahouach du Haut Atlas lors d’une soirée thématique programmée le 6 juillet au Palais de la Bahia. Le lendemain, le Festival organise une soirée raï et reggada avec les artistes Nasr Mégri et Hamdi Ramdan (Troupe Reggada). Le 8 juillet, une soirée marquant le pont entre la musique ancestrale et moderne invitera Fouad Zbadi avec des troupes de folklore marocain. La 53e édition du Festival national des arts populaires rend également hommage, le 6 juillet, à l’artiste-auteur, compositeur et interprète Nouamane Lahlou.
Selon le directeur du Festival et président de l’Association le Grand Atlas, Mohamed Knidiri, plus de 60 troupes marocaines et internationales et près de 700 artistes représentant les différentes régions du Royaume ont participé à la parade du 53e FNAP qui se poursuit jusqu’au 8 juillet sur le thème «Rythmes et Symboles éternels». Pour le public de ce spectacle, c’était «un show inoubliable». «Ces chants et rythmes représentent l’identité et la diversité du Maroc», annonce un habitant de la ville ocre. Selon les organisateurs du FNAP, ce parcours enchanteur incarne «la richesse, l’échange et le partage des valeurs. Valeurs que Marrakech illustre parfaitement, en faisant de cette ville, l’un des pôles les plus dynamiques et influents d’Afrique du Nord. Cette parade permet aux amoureux et amoureuses de Marrakech de redécouvrir cette diversité fascinante et ce patrimoine intemporel.»
Le public du FNAP a pu admirer le talent de différents mâalems qui guident avec brio leurs troupes. On a dansé sur les notes de Gnoaoua, Ahidous, Akallal, Daqqa Marrakchia, Rokba... De Zagora, Béni Mellal, Ouarzazate, Guelmim, Oujda, Imintanoute, Tata, Chichaoua, Agadir, Oued Zem... les notes et les sons de ce Festival s’harmonisent pour créer une expérience sonore unique. «C’est un honneur de célébrer nos origines et de partager notre tradition avec un large public marocain et étranger ainsi que des artistes venus d’ailleurs», confie Mustapha, membre d’une troupe de Daqqa Marrakchia. Même son de cloche auprès d’une troupe de Rokba. Ses membres talentueux et modestes affirment leur fierté de participer au Festival national des arts populaires. La danse de Rokba qui enflamme toujours les foules dénote toute la dynamique des chants et des mélodies de la région de Zagora. Cette danse collective est exécutée par les hommes et les femmes qui passent par plusieurs mouvements. Sa magie réside aussi dans ses poèmes lyriques.
Le Festival national des arts populaires, une histoire de transmission
Le FNAP est une belle occasion de découvrir le talent des troupes marocaines qui selon les régions utilisent les mots, le corps et les accessoires pour exprimer leur riche héritage culturel.Leurs performances racontent souvent des histoires anciennes et célèbrent les cycles de la vie et de la nature. Elles hypnotisent le public avec leurs rythmes ensorcelants et leurs mouvements fluides. Les mots, les mouvements corporels et les accessoires utilisés par ces troupes ne sont pas seulement des éléments artistiques, ils sont porteurs d’histoires, de valeurs et de savoir-faire qui ont traversé les siècles. Assister à ces performances, c’est plonger dans l’âme même du Maroc et comprendre l’importance de préserver et de célébrer ce patrimoine unique.
Chaque spectacle au FNAP est une célébration vivante de la diversité culturelle et une occasion unique de transmettre un patrimoine ancestral aux jeunes générations.
Invités du Festival national des arts populaires
La Chine, invitée d’honneur du 53e FNAP, participe au Festival avec des spectacles de trois troupes, dont une professionnelle. Les artistes chinois ont séduit le public marocain lors de la première soirée à thème au Palais de la Bahia. Selon Mohamed Knidiri, le choix de la Chine met en valeur les relations entre les deux pays. Les soirées à thèmes se poursuivent jusqu’au 8 juillet. On y célébrera également l’Indonésie et le Burkina-Faso.Cette année, le FNAP met à l’honneur Ahouach du Haut Atlas lors d’une soirée thématique programmée le 6 juillet au Palais de la Bahia. Le lendemain, le Festival organise une soirée raï et reggada avec les artistes Nasr Mégri et Hamdi Ramdan (Troupe Reggada). Le 8 juillet, une soirée marquant le pont entre la musique ancestrale et moderne invitera Fouad Zbadi avec des troupes de folklore marocain. La 53e édition du Festival national des arts populaires rend également hommage, le 6 juillet, à l’artiste-auteur, compositeur et interprète Nouamane Lahlou.