De jeunes élèves affectés par le séisme se sont rendus samedi matin au cinéma le Colisée de Marrakech, à bord de bus spécialement affrétés, accompagnés des directeurs et enseignants de leurs établissements scolaires, pour découvrir la magie du 7ème art et l'atmosphère unique de ses salles, et vivre une expérience singulière qui leur a été offerte par le Festival international du film de Marrakech, organisé du 24 novembre au 2 décembre sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
Avec beaucoup d'empressement et d'étonnement, ces enfants sont entrés dans la salle de cinéma et ont ouvert leurs petits yeux sur le grand écran, découvrant ainsi le film japonais "Arrietty, le petit monde des chapardeurs" qui met en avant les valeurs d’amitié et leur impact positif sur la vie humaine.
C’est le cas de Lahcen, un élève de 12 ans qui a exprimé, dans une déclaration spontanée à la MAP, sa joie de venir assister, en compagnie de ses camarades, pour la première fois dans sa vie à une projection de film dans une salle de cinéma. "C’est une merveilleuse expérience pour moi, étant donné que j'ai l'habitude de voir des films à la télévision ou sur mon téléphone uniquement, mais aujourd'hui j’ai l’occasion de regarder un film sur le grand écran", a-t-il déclaré en regardant avec émerveillement le grand écran dans la salle, remerciant par la même occasion Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour Sa Haute sollicitude et le peuple marocain pour sa solidarité lors du séisme.
Cette même joie a également été exprimée par les élèves présents alors qu’ils s’apprêtaient à descendre des bus, scandant le refrain si familier aux Marocains lorsqu’ils sont invités dans les moments de joie "Nous voilà, ne dites pas que nous ne sommes pas venus". Les membres du corps enseignant qui ont accompagné les élèves ont également salué cette initiative qui s’inscrit dans un contexte particulier marqué par les répercussions du séisme d'Al Haouz.
"Ces élèves ont vraiment besoin de participer à de telles activités éducatives, d'autant plus que le séisme leur a laissé des séquelles psychiques", a déclaré à la MAP, Salem Abbad, directeur du lycée qualifiant Tinmel relevant de la Direction régionale du ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports à Al-Haouz, dont les élèves ont été transférés dans d'autres écoles de la Direction de Marrakech.
"Assister à une projection cinématographique telle que celle-ci aide ces élèves à se divertir et élargit leur horizon sur le monde du 7ème art. Certains d'entre eux pourraient même être tentés de perfectionner leurs talents et d'envisager une carrière dans ce domaine", a-t-il indiqué, ajoutant que "nous, ainsi que les enfants, sommes ravis de cette initiative prise par les organisateurs du Festival".
Pour sa part, Anne Delseth, membre du comité organisateur, a fait savoir que "la Fondation du Festival international du film de Marrakech a instauré depuis plusieurs années une section de projections dédiées aux jeunes", expliquant que "cette manifestation accueille, chaque année, les élèves des écoles de la ville ocre, ceux des orphelinats ainsi que les élèves des zones rurales, leur offrant ainsi la possibilité de profiter du cinéma et de tirer profit des enseignements véhiculés par les films projetés à cette occasion".
"Dans un contexte marqué par les répercussions du séisme, il y avait une volonté de la part de la Fondation d’accorder, lors de cette édition, une attention particulière aux enfants affectés par le séisme, afin qu’ils puissent prendre part aux activités du festival qui ouvre ses portes gratuitement au grand public de tous âges", a souligné Mme Delseth.
La programmation de la section "Jeune public", tenue dans le cadre du 20è Festival international du film de Marrakech, vise à sensibiliser les spectateurs de demain. Cette section propose aux étudiants de découvrir le cinéma, de la première expérience de la salle obscure pour les plus petits à des projections suivies d’échanges pour les lycéens.
Outre le film japonais "Arrietty, le petit monde des chapardeurs", cette section comprend les films “Le chameau et le meunier” de Abdollah Alimorad, “Dounia et la princesse d’Alep” de Marya Zarif et André Kadi, “Mica” de Ismaël Ferroukhi, “Nina et le secret du hérisson” de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli ainsi que “La fille de son père” de Erwan Le Duc.
Avec beaucoup d'empressement et d'étonnement, ces enfants sont entrés dans la salle de cinéma et ont ouvert leurs petits yeux sur le grand écran, découvrant ainsi le film japonais "Arrietty, le petit monde des chapardeurs" qui met en avant les valeurs d’amitié et leur impact positif sur la vie humaine.
C’est le cas de Lahcen, un élève de 12 ans qui a exprimé, dans une déclaration spontanée à la MAP, sa joie de venir assister, en compagnie de ses camarades, pour la première fois dans sa vie à une projection de film dans une salle de cinéma. "C’est une merveilleuse expérience pour moi, étant donné que j'ai l'habitude de voir des films à la télévision ou sur mon téléphone uniquement, mais aujourd'hui j’ai l’occasion de regarder un film sur le grand écran", a-t-il déclaré en regardant avec émerveillement le grand écran dans la salle, remerciant par la même occasion Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour Sa Haute sollicitude et le peuple marocain pour sa solidarité lors du séisme.
Cette même joie a également été exprimée par les élèves présents alors qu’ils s’apprêtaient à descendre des bus, scandant le refrain si familier aux Marocains lorsqu’ils sont invités dans les moments de joie "Nous voilà, ne dites pas que nous ne sommes pas venus". Les membres du corps enseignant qui ont accompagné les élèves ont également salué cette initiative qui s’inscrit dans un contexte particulier marqué par les répercussions du séisme d'Al Haouz.
"Ces élèves ont vraiment besoin de participer à de telles activités éducatives, d'autant plus que le séisme leur a laissé des séquelles psychiques", a déclaré à la MAP, Salem Abbad, directeur du lycée qualifiant Tinmel relevant de la Direction régionale du ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports à Al-Haouz, dont les élèves ont été transférés dans d'autres écoles de la Direction de Marrakech.
"Assister à une projection cinématographique telle que celle-ci aide ces élèves à se divertir et élargit leur horizon sur le monde du 7ème art. Certains d'entre eux pourraient même être tentés de perfectionner leurs talents et d'envisager une carrière dans ce domaine", a-t-il indiqué, ajoutant que "nous, ainsi que les enfants, sommes ravis de cette initiative prise par les organisateurs du Festival".
Pour sa part, Anne Delseth, membre du comité organisateur, a fait savoir que "la Fondation du Festival international du film de Marrakech a instauré depuis plusieurs années une section de projections dédiées aux jeunes", expliquant que "cette manifestation accueille, chaque année, les élèves des écoles de la ville ocre, ceux des orphelinats ainsi que les élèves des zones rurales, leur offrant ainsi la possibilité de profiter du cinéma et de tirer profit des enseignements véhiculés par les films projetés à cette occasion".
"Dans un contexte marqué par les répercussions du séisme, il y avait une volonté de la part de la Fondation d’accorder, lors de cette édition, une attention particulière aux enfants affectés par le séisme, afin qu’ils puissent prendre part aux activités du festival qui ouvre ses portes gratuitement au grand public de tous âges", a souligné Mme Delseth.
La programmation de la section "Jeune public", tenue dans le cadre du 20è Festival international du film de Marrakech, vise à sensibiliser les spectateurs de demain. Cette section propose aux étudiants de découvrir le cinéma, de la première expérience de la salle obscure pour les plus petits à des projections suivies d’échanges pour les lycéens.
Outre le film japonais "Arrietty, le petit monde des chapardeurs", cette section comprend les films “Le chameau et le meunier” de Abdollah Alimorad, “Dounia et la princesse d’Alep” de Marya Zarif et André Kadi, “Mica” de Ismaël Ferroukhi, “Nina et le secret du hérisson” de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli ainsi que “La fille de son père” de Erwan Le Duc.