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La «Ruche documentaire» du Fidadoc, pépinière pour les nouveaux talents

Dans l’effervescence du Festival international de film documentaire d’Agadir, la «Ruche documentaire» se distingue comme une pépinière où les nouveaux talents du cinéma documentaire s’épanouissent. Au cœur de cette bouillonnante scène artistique, elle offre un soutien inestimable aux créateurs émergents, les accompagnant avec passion dans leur parcours vers la reconnaissance internationale.

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Le Festival international de film documentaire d’Agadir (Fidadoc), qui se poursuit jusqu’au 12 juin, a clôturé récemment la deuxième session de la résidence d’écriture panafricaine de la «Ruche documentaire». Neuf résidents ont présenté leurs projets au cours de la quinzième édition du festival devant un public composé des participants à la «Ruche documentaire», de professionnels nationaux et internationaux et de partenaires du Festival. Chaque année, cette résidence accueille plusieurs auteurs issus du Maroc, de l’Afrique et de leur diaspora, porteurs d’un projet de long métrage documentaire, sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures. La résidence se déroule en deux sessions, la première en hiver, la seconde juste en amont du Festival. Elle constitue la dernière étape de la «Ruche documentaire» du Fidadoc. Cette dernière réunit, depuis 2012, les activités pédagogiques et à vocation professionnelle du Festival.



Organisée par l’Association de culture et d’éducation par l’audiovisuel (ACEA), la «Ruche documentaire» est un espace de rencontres, d’échanges et de transmission des savoirs ouvert aux apprentis cinéastes et aux amoureux du cinéma documentaire, offrant à tous l’opportunité, de côtoyer, dans un cadre privilégié, des professionnels chevronnés venus du monde entier, et d’interroger leur désir de réaliser avant, éventuellement, de le concrétiser. Elle propose un programme de formation et d’accompagnement artistique visant à identifier les documentaristes africains de demain, renforcer leurs compétences et élargir leur réseau, les accompagner dans le développement et la concrétisation de leurs projets de films.Le soutien financier, pilier de l’accompagnement

La réalisatrice et productrice serbe Mila Turajlić est la marraine de la douzième édition de la «Ruche documentaire». Elle présente aux étudiants et apprentis cinéastes son travail à travers les archives filmées sur l’histoire politique et intime de son pays natal aujourd’hui disparu, la Yougoslavie.

«Grâce à notre résidence d’écriture pour les jeunes auteurs et à nos ateliers de formation professionnelle, nous avons vu naître une nouvelle génération puissante de réalisatrices et de réalisateurs, avec plusieurs films d’exception, récompensés dans les festivals internationaux les plus prestigieux», souligne Hind Saïh, présidente du Festival. En effet, la «Ruche documentaire» a contribué au développement de plusieurs projets récompensés dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. «La double consécration aux Festivals de Cannes et de Marrakech de “La Mère de tous les mensonges” de Asmae El Moudir, la double consécration également au Fidadoc puis au Festival national du film de Tanger de “Fragments from Heaven” de Adnane Baraka, venant récompenser deux auteurs que la “Ruche documentaire” du Fidadoc est fière d’avoir été la première à contribuer au développement de leurs projets quand il n’étaient encore qu’un rêve et que personne ne s’y intéressait», affirme Hicham Falah, délégué général du Festival. Mais pour lui, cet accompagnement est conditionné par les aides financières. «Cette année encore, des noms familiers aux fidèles du Fidadoc comme Nelson Makengo ou Lina Soualem, brillent au palmarès des principales manifestations internationales du genre, mais leurs succès sont et resteront des exceptions si des outils structurants comme notre Ruche documentaire ne bénéficient pas de moyens plus conséquents et surtout pérennes pour assurer sa mission d’identifier, accompagner et soutenir les prochain(e)s Asmae, Adnane, Lina, Ousmane Samassekou, Aïcha Macky, Moumouni Sanou, Hind Bensari...». Le Fidadoc forme un tissu d’auteurs et de producteurs indispensable au développement de la production nationale. Il ouvre également des opportunités de coproductions et de financements à l’international. Grâce à ses ateliers, il aide à professionnaliser l’écriture, la réalisation et la production de films documentaires au Maroc.

Les projets présentés en résidence d’écriture panafricaine

1. «Dreamland» de Youssef Boumbarek.

2. «Akal» de Basma Rkioui.

3. «Maman je suis flip !» de Amal

El Atrache.

4. «Le Parcours» de Arice Siapi.

5. «Tunis au bout du fil» de Cyrine Ben Chahla.

6. «Stéréoman» de Sheriya Twana.

7. «L’aller comme retour ?» de Najat Saïdi.

8. «Nadine et Nadia» de Évelyne Agli.

9. «Graines amères» de Camélia Gadhgadhi.
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