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Ce documentaire est une balade contemplative au milieu des montagnes du Rif, dans la région de Ketama, stigmatisée à cause de la culture du cannabis. En accompagnant l’Union sportive de Ketama dans sa lutte pour le maintien en troisième division, nous allons vivre avec ses habitants une saison de football, une saison de vie et une saison de kif.
Selon le critique Abdelkarim Ouakrim, Mohamed Akram Nemassi a choisi d’aborder le sujet avec une touche d’ironie et de comédie, éclairant les tragédies chroniques de Ketama tout en mettant en évidence, de manière artistique et subtile, les maux qui affligent la région. «Malgré la stigmatisation et l’exclusion qui touchent Ketama et ses habitants, le film révèle leur attachement au pays, illustré par les scènes de célébration de la victoire de l’Équipe nationale marocaine en Coupe du monde au Qatar, explique-t-il. Bien que le réalisateur nie toute intention politique, les images diffusent des messages subtils et nuancés».
Le film, empreint de joie et de sagacité, présente cependant une faiblesse, selon Ouakrim : l’insistance du réalisateur à faire parler les personnages directement à la caméra. «Un effort supplémentaire pour capter des moments de vie spontanés aurait enrichi le film, surtout après avoir passé suffisamment de temps avec les personnages pour leur faire oublier la présence de la caméra».
Le critique reconnaît, cependant, l’effort du réalisateur qui a réussi à documenter avec profondeur une région souvent entourée de mystères et de rumeurs.
Selon le critique Abdelkarim Ouakrim, Mohamed Akram Nemassi a choisi d’aborder le sujet avec une touche d’ironie et de comédie, éclairant les tragédies chroniques de Ketama tout en mettant en évidence, de manière artistique et subtile, les maux qui affligent la région. «Malgré la stigmatisation et l’exclusion qui touchent Ketama et ses habitants, le film révèle leur attachement au pays, illustré par les scènes de célébration de la victoire de l’Équipe nationale marocaine en Coupe du monde au Qatar, explique-t-il. Bien que le réalisateur nie toute intention politique, les images diffusent des messages subtils et nuancés».
Le film, empreint de joie et de sagacité, présente cependant une faiblesse, selon Ouakrim : l’insistance du réalisateur à faire parler les personnages directement à la caméra. «Un effort supplémentaire pour capter des moments de vie spontanés aurait enrichi le film, surtout après avoir passé suffisamment de temps avec les personnages pour leur faire oublier la présence de la caméra».
Le critique reconnaît, cependant, l’effort du réalisateur qui a réussi à documenter avec profondeur une région souvent entourée de mystères et de rumeurs.
