C’est une consécration historique pour le Groupe "Le Matin" ! Notre collègue journaliste Mounia Senhaji a remporté le Prix National de la Presse 2024 dans la catégorie « presse électronique » pour son reportage intitulé « Légalisation du Cannabis : Trois ans plus tard, des voyants au vert mais gare aux retards ». Cette distinction lui a été décernée lors de la cérémonie de remise des prix, qui s’est tenue le 13 décembre à Rabat. Ce succès individuel met en lumière le talent et le professionnalisme de la journaliste, mais aussi la réussite éditoriale du Groupe « Le Matin » et sa capacité à s’adapter aux évolutions du paysage médiatique sous la direction de son président, Mohammed El Haitami. Il convient de souligner que, depuis plusieurs années, le groupe a amorcé sa transformation digitale, intégrant l'audiovisuel à la presse écrite. Cette approche stratégique a renforcé la proximité avec ses lecteurs et consolidé son positionnement dans le paysage médiatique. Le reportage de Mounia Senhaji, réalisé en audiovisuel sur le terrain, incarne parfaitement cette vision, alliant rigueur journalistique et innovation dans la diffusion de l’information.
Par ailleurs, la participation des femmes journalistes a été mise en avant, représentant 40% des candidatures, avec une parité parfaite entre hommes et femmes parmi les lauréats. Une première qui témoigne des avancées significatives réalisées dans ce domaine. Cette parité a été saluée par le président du jury, Aziz Boucetta qui a souligné avec fierté l'essor du journalisme féminin au Maroc.
Ces réformes, menées en collaboration avec les acteurs du secteur, visent à combler les lacunes juridiques et à offrir aux journalistes des conditions de travail optimales. Le ministre a également souligné l'importance d’un climat favorable pour les entreprises médiatiques, tant pour les grandes entreprises historiques que pour les médias régionaux.
Un nouveau décret, a-t-il ajouté, devrait soutenir la pérennité des grands groupes tout en accompagnant les petites et moyennes entreprises. Enfin, il a mis l'accent sur la souveraineté médiatique marocaine, ouvrant la voie à des investissements internationaux pour les entreprises nationales, notamment en prévision des défis liés à la Coupe du Monde 2030.
Ces réformes reflètent l'engagement du gouvernement à moderniser un secteur clé pour le développement du pays, en visant à renforcer le rôle du journalisme marocain sur la scène internationale. Elles annoncent ainsi une nouvelle ère pour la presse au Maroc, avec un environnement plus dynamique, moderne et compétitif, propice à une information libre et de qualité.
Une édition célébrant la richesse et la diversité des sujets primés
Plusieurs journalistes ont également été récompensés pour leurs travaux exceptionnels dans diverses catégories, illustrant la diversité et la richesse de la presse marocaine. Parmi les lauréats, on note notamment Jamaâ Goulahsen (2M) et Abdelhamid Jabrane (Al Aoula), ex-æquo pour le prix de la télévision, Amine Lamrani (Radio nationale) pour la radio, et Hamza Lamtioui Amnzou ("Assahifa") pour la presse écrite. La presse régionale a également été mise à l'honneur avec les prix décernés à Khadija Bennaji ("Sada Taounate") et Mbarek Kziz ("Hounasahara.net"). Des prix honorifiques ont été attribués aux journalistes vétérans Mustapha Alaoui et Latifa Marouane, ainsi qu’à Fadwa Mrabti ("Al Ghad") et Adel Zobairi ("Al Arabiya").Par ailleurs, la participation des femmes journalistes a été mise en avant, représentant 40% des candidatures, avec une parité parfaite entre hommes et femmes parmi les lauréats. Une première qui témoigne des avancées significatives réalisées dans ce domaine. Cette parité a été saluée par le président du jury, Aziz Boucetta qui a souligné avec fierté l'essor du journalisme féminin au Maroc.
Vers une modernisation ambitieuse de la presse marocaine
Au-delà de la remise des prix, la cérémonie a été l'occasion pour le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, d'annoncer de nouvelles réformes ambitieuses pour moderniser le secteur de la presse. Il a précisé que son département œuvre à la révision du Code de la presse et de l’édition, incluant des modifications des lois sur la presse, le journaliste professionnel et le Conseil national de la presse.Ces réformes, menées en collaboration avec les acteurs du secteur, visent à combler les lacunes juridiques et à offrir aux journalistes des conditions de travail optimales. Le ministre a également souligné l'importance d’un climat favorable pour les entreprises médiatiques, tant pour les grandes entreprises historiques que pour les médias régionaux.
Un nouveau décret, a-t-il ajouté, devrait soutenir la pérennité des grands groupes tout en accompagnant les petites et moyennes entreprises. Enfin, il a mis l'accent sur la souveraineté médiatique marocaine, ouvrant la voie à des investissements internationaux pour les entreprises nationales, notamment en prévision des défis liés à la Coupe du Monde 2030.
Ces réformes reflètent l'engagement du gouvernement à moderniser un secteur clé pour le développement du pays, en visant à renforcer le rôle du journalisme marocain sur la scène internationale. Elles annoncent ainsi une nouvelle ère pour la presse au Maroc, avec un environnement plus dynamique, moderne et compétitif, propice à une information libre et de qualité.
