«La prophétie de Dali» a séduit les lycéens par la force envoûtante de son écriture et par la finesse de son regard sur l'école. Le narrateur les a accrochés depuis son départ avec sa mère et ses frères du Mali pour la France. Fortement nourri de l’expérience personnelle de son auteur, ce premier roman révèle l’authenticité et la finesse de la plume de Balla Fofana. À travers les yeux d'un enfant, l’écrivain retrace l’histoire d’un exil et dresse un vibrant hommage à sa mère, femme déterminée et résiliente, qui, abandonnée par son mari, quitte son village au Mali pour tenter de construire un avenir meilleur pour ses enfants en France, un pays dont elle découvre la froideur et l’hostilité.
L’ouvrage souligne le rôle essentiel de l’école, tout en faisant preuve d’une grande liberté de ton, alliant humour, inventivité stylistique et une distance salutaire face aux discours convenus et réducteurs. Pour Fofana, son roman dialogue directement avec les jeunes et les accompagne dans leurs questionnements sur l’avenir. Il a aussi invité les nouvelles générations à faire de la lecture un outil d’ouverture sur le monde et sur eux-mêmes. «La prophétie de Dali» était en lice avec «La vallée des Lazhars», de Soufiane Khaloua, «On était des loups», de Sandrine Collette et «Le soldat désaccordé», de Gilles Marchand.
L’ouvrage souligne le rôle essentiel de l’école, tout en faisant preuve d’une grande liberté de ton, alliant humour, inventivité stylistique et une distance salutaire face aux discours convenus et réducteurs. Pour Fofana, son roman dialogue directement avec les jeunes et les accompagne dans leurs questionnements sur l’avenir. Il a aussi invité les nouvelles générations à faire de la lecture un outil d’ouverture sur le monde et sur eux-mêmes. «La prophétie de Dali» était en lice avec «La vallée des Lazhars», de Soufiane Khaloua, «On était des loups», de Sandrine Collette et «Le soldat désaccordé», de Gilles Marchand.