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Mardi 07 Mai 2024
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Rétrospective 2023 : grande consécration pour le cinéma marocain

Lancement de nouveaux projets, instauration de grands rendez-vous, de multiples consécrations, des initiatives innovantes, une reconnaissance internationale… la culture au Maroc a connu une année intense en 2023.

Asmae El Moudir a remporté l’Étoile d’or du Festival international du film de Marrakech (FIFM) avec son documentaire «La Mère de tous les mensonges».
Asmae El Moudir a remporté l’Étoile d’or du Festival international du film de Marrakech (FIFM) avec son documentaire «La Mère de tous les mensonges».
Le cinéma est la discipline la plus distinguée cette année. Les films marocains ont brillé de mille feux dans plusieurs événements nationaux et internationaux.



On ne peut pas parler de consécration du cinéma marocain sans parler d’Asmae El Moudir. Cette jeune réalisatrice, scénariste et productrice a gravé son nom en lettres d’or dans l’histoire du cinéma marocain. Son documentaire «La Mère de tous les mensonges» est le premier film marocain à avoir remporté l’Étoile d’or du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Il a aussi été désigné pour représenter le Maroc aux Oscars 2024 dans la catégorie «Meilleur film international». Le long métrage a obtenu le Prix de la mise en scène de la section «Un Certain Regard» au Festival de Cannes 2023. «La Mère de tous les mensonges» n’est pas le seul à enchaîner les festivals et les Prix.

«Les Meutes» de Kamal Lazraq illustre également l’ère florissante du cinéma national. Il a décroché le Prix du jury au FIFM 2023 ex aequo avec «Bye Bye Tibériade» de Lina Soualem. Ce premier long métrage du réalisateur marocain a aussi remporté le Prix du Jury dans la catégorie «Un Certain Regard» du Festival de Cannes 2023, et le Grand Prix de la huitième édition du Festival international du film de Bruxelles (novembre 2023).

«Animalia», premier long métrage de la réalisatrice Sofia Alaoui, s’est également distingué en 2023. Ce film, salué avec enthousiasme par la critique, s’est distingué lors du prestigieux Festival de Sundance (États-Unis) en remportant le Prix spécial du jury. Il décroche également le Best Screenplay Award attribué par le Festival de films Cinemania (Montréal).

Autre distinction pour le cinéma national est celle du film «Charte» d’El Houssine Hnine. Ce court métrage en amazigh a obtenu le Prix de la meilleure réalisation aux quatorzièmes Journées CinéMakna des films poétiques. Parmi les films marocains qui ont séduit en 2023, il y a «Mon père n’est pas mort» de Adil El Fadili qui a été remporté le Grand Prix du 23e Festival national du film. Ce long métrage a raflé aussi les Prix de la musique originale, de l’image, du son, de la réalisation et de la production.

La consécration du cinéma marocain en 2023 reflète l’arrivée d’une nouvelle génération de cinéastes convaincus de l’importance de transmettre leurs idées et vécus avec une touche personnelle.

Faouzi Bensaïdi, un réalisateur exceptionnel

Le talentueux réalisateur poétique Faouzi Bensaïdi a porté l’image du cinéma marocain vers l’international. Il a reçu en 2023, l’Étoile d’or du Festival international du film de Marrakech qui honore son parcours exceptionnel et sa vision cinématographique.

Cet hommage marque ses 25 années de contribution exceptionnelle au cinéma national. Son film «Déserts» a été récompensé lors de la 38e Mostra de Valence avec le Prix de la meilleure réalisation. Ce long métrage a aussi décroché le Prix du meilleur acteur, décerné ex aequo à Fehd Benchemsi et Abdelhadi Talbi. «Déserts» a été sélectionné à la Quinzaine des cinéastes à Cannes en mai 2023. Il a été très apprécié par la critique et le public.

Propositions de films marocains à voir

•«Déserts» de Faouzi Bensaïdi.

•«La mère de tous les mensonges» d’Asmae El Moudir.

•«Mon père n’est pas mort» de Adil El Fadili.

•«Les Meutes» de Kamal Lazraq.

•«Les damnés ne pleurent pas» de Fyzal Boulifa triplement primé lors du 23e Festival national du film.

•«Reines» de Yasmine Benkirane.

•«Sound Of Berberia» de Tarik El Idrissi.

•«Fragments from heaven» de Adnane Baraka.

•«L’Oasis des eaux gelées» de Raouf Sebbahi.
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