Le quinzième Festival international du film documentaire d’Agadir (Fidadoc) rend hommage à la réalisatrice serbe Mila Turajlić. À cette occasion, il présente au public son diptyque documentaire de 2 longs métrages, «Non-Alignés & Ciné-guérillas : scènes des archives Labudović». Il s’agit d’un road trip en archives de Stevan Labudović, le caméraman du président yougoslave Tito.
La cinéaste serbe plonge dans les archives de Labudović : une pièce sans lumière où des centaines de bobines de film en 35 mm sont entreposées. Elle les exhume une à une. Ces images d’actualités sont inédites. Elles racontent des moments de liesses populaires, de sommets politiques et, parfois, de luttes armées anticoloniales à travers le monde. Mila Turajlić recompose une épopée et raconte un récit unique. Ces deux films montrent comment l’image cinématographique a été témoin de l’émergence d’un projet politique. «Non-Alignés» nous emporte dans une archive inédite.
À partir de 1954, de Belgrade à Alger en passant par New York, Stevan Labudović a capté sur pellicule les combats anti-impérialistes et l’opposition à l’idée d’un monde bipolaire partagé entre l’Est et l’Ouest. Ses images racontent l’émergence du «Tiers-Monde» sur la scène internationale et une utopie politique : le mouvement des Non-Alignés. Une époque où l’on croyait que le cinéma pouvait écrire l’histoire.
Second volet du diptyque filmique «Scènes des archives Labudović», «Ciné-guérillas» se centre plus spécifiquement sur les images réalisées par Stevan Labudović du côté du FLN, avec le soutien de l’ex-Yougoslavie, afin de contrer les films de propagande française pendant la guerre d’indépendance algérienne. Le film revient sur le rôle et les conditions de production de ces images encore peu connues.
La cinéaste serbe plonge dans les archives de Labudović : une pièce sans lumière où des centaines de bobines de film en 35 mm sont entreposées. Elle les exhume une à une. Ces images d’actualités sont inédites. Elles racontent des moments de liesses populaires, de sommets politiques et, parfois, de luttes armées anticoloniales à travers le monde. Mila Turajlić recompose une épopée et raconte un récit unique. Ces deux films montrent comment l’image cinématographique a été témoin de l’émergence d’un projet politique. «Non-Alignés» nous emporte dans une archive inédite.
À partir de 1954, de Belgrade à Alger en passant par New York, Stevan Labudović a capté sur pellicule les combats anti-impérialistes et l’opposition à l’idée d’un monde bipolaire partagé entre l’Est et l’Ouest. Ses images racontent l’émergence du «Tiers-Monde» sur la scène internationale et une utopie politique : le mouvement des Non-Alignés. Une époque où l’on croyait que le cinéma pouvait écrire l’histoire.
Second volet du diptyque filmique «Scènes des archives Labudović», «Ciné-guérillas» se centre plus spécifiquement sur les images réalisées par Stevan Labudović du côté du FLN, avec le soutien de l’ex-Yougoslavie, afin de contrer les films de propagande française pendant la guerre d’indépendance algérienne. Le film revient sur le rôle et les conditions de production de ces images encore peu connues.