Inspiré de sa propre jeunesse au Maroc, ce récit bouleversant donne voix à une adolescente de 17 ans qui tente d’exister dans un monde où les libertés féminines sont surveillées, bridées, parfois violemment réprimées.
À dix-sept ans, à l'âge des romans à l'eau de rose, des serments d'amitié et des poèmes de Rimbaud, une jeune fille fume une cigarette à la fenêtre de sa chambre. Cette transgression déclenche la violente fureur de sa mère – puis, comme un envol effaré, la fugue de la narratrice, dans un mouvement de survie, de refus de l’humiliation.
Mais la fuite n’efface pas le contrôle. À son retour, sa mère lui impose un examen de virginité. Une scène glaçante, brutale, dans laquelle le corps devient un territoire surveillé, un enjeu d’honneur familial. «C’est sa première fois», explique l’autrice, «mais dans le sens le plus violent du terme : un premier contact avec la dépossession de soi, avec l’injustice d’être accusée d’un acte jamais commis.»
Rim Battal retrouve ici la langue de ses 17 ans : directe, nerveuse, vivante. Elle dit avoir voulu renouer avec cette voix brute, celle des premières révoltes, des intuitions originelles qui façonnent les adultes que nous devenons.
Dans un récit sans concession, mais porté par une écriture habitée de souffle et d’élan, l’autrice explore ce moment où une jeune fille cesse d’être une enfant et cherche à devenir elle-même malgré tout. La violence des proches, les injonctions contradictoires, les silences complices de la société : tout est là, raconté avec ardeur et lucidité.
À dix-sept ans, à l'âge des romans à l'eau de rose, des serments d'amitié et des poèmes de Rimbaud, une jeune fille fume une cigarette à la fenêtre de sa chambre. Cette transgression déclenche la violente fureur de sa mère – puis, comme un envol effaré, la fugue de la narratrice, dans un mouvement de survie, de refus de l’humiliation.
Mais la fuite n’efface pas le contrôle. À son retour, sa mère lui impose un examen de virginité. Une scène glaçante, brutale, dans laquelle le corps devient un territoire surveillé, un enjeu d’honneur familial. «C’est sa première fois», explique l’autrice, «mais dans le sens le plus violent du terme : un premier contact avec la dépossession de soi, avec l’injustice d’être accusée d’un acte jamais commis.»
Rim Battal retrouve ici la langue de ses 17 ans : directe, nerveuse, vivante. Elle dit avoir voulu renouer avec cette voix brute, celle des premières révoltes, des intuitions originelles qui façonnent les adultes que nous devenons.
Dans un récit sans concession, mais porté par une écriture habitée de souffle et d’élan, l’autrice explore ce moment où une jeune fille cesse d’être une enfant et cherche à devenir elle-même malgré tout. La violence des proches, les injonctions contradictoires, les silences complices de la société : tout est là, raconté avec ardeur et lucidité.
