La production marocaine d’agrumes pour la saison 2024-2025 devrait augmenter. Elle est attendue en hausse de 11,97%, soit 2,14 millions de tonnes (MT), selon le rapport publié ce mois par l’Organisation Mondiale des Agrumes (WCO). Ces prévisions contrastent fortement avec les baisses généralisées attendues dans plusieurs pays producteurs de l’hémisphère nord.
En effet, contrairement au Maroc, le rapport révèle les prévisions suivantes :
«Les perspectives révèlent une baisse par rapport aux volumes élevés de l'année dernière, principalement en raison du retour de la Turquie à des niveaux de production normaux après une saison record, ainsi qu'une réduction significative de la production attendue en Égypte. De plus, des défis climatiques tels que le gel, la sécheresse, les vagues de chaleur et les épidémies de ravageurs continuent d’affecter la qualité des rendements et la période de récolte», déclare Philippe Binard, secrétaire général de la WCO.
Pour rappel, parmi les initiatives mises en place face aux défis climatiques et de gestion de l’eau et du stress hydrique :
En effet, contrairement au Maroc, le rapport révèle les prévisions suivantes :
- Turquie : retour à des niveaux normaux avec une chute de 17,57% (4,95 MT).
- Égypte : chute de 19,55%, atteignant 4,35 MT.
- Espagne : baisse de 3,30% à 6,18 MT, marquée par un déclin de 21,01% pour les citrons.
- Italie : repli de 12,32% à 2,77 MT, avec une chute de 17,51% des récoltes prévisionnelles d’oranges.
- États-Unis : production prévisionnelle réduite à 4,55 MT (-4,28%).
Une baisse globale pour l’hémisphère nord
Ainsi, la production globale d’agrumes dans l’hémisphère nord devrait reculer. La WCO s’attend à 27,297 MT, soit un repli de 8,73 % par rapport à la saison précédente. Les exportations devraient suivre la même tendance : 8,38 MT, en baisse de 8,94%.«Les perspectives révèlent une baisse par rapport aux volumes élevés de l'année dernière, principalement en raison du retour de la Turquie à des niveaux de production normaux après une saison record, ainsi qu'une réduction significative de la production attendue en Égypte. De plus, des défis climatiques tels que le gel, la sécheresse, les vagues de chaleur et les épidémies de ravageurs continuent d’affecter la qualité des rendements et la période de récolte», déclare Philippe Binard, secrétaire général de la WCO.
Une hausse notable malgré le stress hydrique
Si la hausse de production d’agrumes marocaines prévue se concrétise, elle serait considérée comme significative. Elle surviendrait, en effet, dans un contexte de stress hydrique sévère au Maroc. Elle reflèterait par ailleurs les efforts soutenus du Royaume pour améliorer la gestion des ressources en eau dans l’agriculture.Pour rappel, parmi les initiatives mises en place face aux défis climatiques et de gestion de l’eau et du stress hydrique :
- L’adoption de systèmes d’irrigation goutte-à-goutte pour économiser l’eau.
- Le renforcement des infrastructures hydrauliques, comme les barrages.
- La sensibilisation des agriculteurs à une gestion rationnelle de l’eau.