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Comment faire de l’intelligence artificielle le nouveau bras droit des auditeurs publics

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Symposium international sur «L’audit interne à l’ère de l’intelligence artificielle», organisé le 23 mai à Salé, a mis en lumière la profonde mutation du métier d’auditeur public et la capacité de l’Inspection générale des finances (IGF) à anticiper les grandes transformations technologiques. À travers un dialogue de haut niveau, des hommages symboliques et le dévoilement d’une vision ambitieuse de l’audit augmenté, l’événement a réaffirmé la place de l’IGF comme chef de file de la modernisation des finances publiques, au Maroc et en Afrique.

À l’occasion du 65e anniversaire de l’Inspection générale des finances (IGF), le ministère de l’Économie et des finances a organisé, le vendredi 23 mai, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un symposium international, placé sous le thème «L’audit interne à l’ère de l’intelligence artificielle».
Levier majeur permettant à l'audit interne public de réinventer ses pratiques, ses outils et sa posture dans un secteur public en pleine numérisation et de plus en plus interconnecté, l'IA s'impose désormais comme un allié incontournable pour les inspecteurs des finances. Ils ont été d'ailleurs unanimes à dire que dans le contexte actuel de mutation numérique rapide l’audit interne, en particulier dans le secteur public, se trouve à un carrefour stratégique où il doit redéfinir ses pratiques, ses outils et son rôle dans la gouvernance d’un secteur public de plus en plus numérisé et IA-centré. L’émergence de l’IA offre, en effet, des opportunités sans précédent pour moderniser les processus d’audit interne, renforcer la transparence et l’efficacité des institutions publiques, mieux anticiper les risques systémiques et faire face à un environnement de l’audit de plus en plus digitalisé et «algorithmique».

Ce constat a été rappelé par la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, qui a rappelé que l’IA n’est pas seulement un outil technologique, mais pourrait être un vecteur de transformation profonde de l’audit public. En favorisant une meilleure couverture des données, la détection d’anomalies et l’anticipation des risques, l’IA permet à l’auditeur de devenir un acteur stratégique de la gouvernance publique. Ce changement implique toutefois des ajustements majeurs : lutte contre les biais algorithmiques, sécurisation des données, mise à jour des cadres juridiques et formation continue des professionnels du secteur. Elle a également souligné que l'IA permet une montée en puissance de «l'audit augmenté». Il s'agit là de l'audit dans lequel l'intelligence humaine collabore étroitement avec les systèmes algorithmiques capables d'analyser en temps réel des masses considérables de données, de repérer des anomalies, d'identifier des dangerosités et de suggérer des scénarios d'action, a expliqué la ministre.
Ce changement de paradigme, a-t-elle poursuivi, redéfinit le rôle de l'auditeur public, notant qu'il est question, en plus de contrôler le passé, de questionner les moyens, de veiller à la qualité et à l'intégrité des données, et de s'assurer de la robustesse des systèmes automatisés sur lesquels repose désormais une partie des décisions publiques.

La ministre a au final plaidé pour une approche collaborative, impliquant le secteur privé, le monde académique, les partenaires techniques et la société civile, afin de bâtir une IA de confiance, au service de l’intérêt général. L’IGF, selon elle, est en train de construire un nouvel ADN pour l’audit public, structuré autour de trois piliers : l’anticipation, l’aide à la décision et l’accompagnement de la performance.

Unir science, technologie et marché pour bâtir l’audit de demain

Abondant dans le même sens, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, a affirmé que l'IA représentait un levier stratégique pour la transformation de l’administration publique. Face à la croissance exponentielle des données, dont 90% ont été générées au cours des deux dernières années, le recours à des infrastructures souveraines, à l’open source et aux grands modèles de langage s’impose comme une nécessité. «Le temps du bricolage est terminé», a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance d’un écosystème technologique cohérent et d’une recherche scientifique connectée aux besoins du marché.

Au cœur de cette mutation, l’audit interne est appelé à se réinventer.
La Seasoned experte a défendu une vision d’un «audit augmenté», où l’IA permettrait de passer d’une fonction administrative et rétrospective à un dispositif dynamique, prédictif et intégré aux décisions en temps réel. Ce nouveau paradigme repose sur l’automatisation de six phases clés : la préparation des données, la contractualisation, l’évaluation des risques, le contrôle interne, la génération de rapports et l’analyse de performance. Grâce aux algorithmes, les audits pourront désormais être menés de manière continue, détecter les anomalies dès leur apparition, prévenir les fraudes et ajuster les indicateurs de performance au fil de l’activité administrative.

Et la ministre d'appuyer son analyse par des chiffres qui montrent que les impacts sur les métiers de l’audit sont déjà perceptibles : Selon des données de 2024, 41% des équipes de contrôle interne prévoient d’intégrer l’IA dans leurs pratiques, tandis que certaines fonctions traditionnelles pourraient connaître une baisse de 13%. C'est pour cela que Mme El Fallah Seghrouchni a tenu à souligner la nécessité de requalifier les compétences, en orientant les auditeurs vers des rôles d’analyse, de supervision et d’interprétation stratégique.
Une annonce forte a marqué les esprits lors de cette rencontre, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration a dévoilé la création d’une direction entièrement dédiée à l’intelligence artificielle au sein de son département. Dans la même dynamique, elle a révélé la signature d’un partenariat stratégique avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans le cadre de l’initiative Digital for Sustainable Development (D4SD). Ce programme positionne désormais le Maroc comme un hub digital arabo-africain, une reconnaissance internationale qui sera officiellement annoncée lors de la 80e Assemblée générale des Nations unies en septembre prochain.

Une gouvernance augmentée, connectée et solidaire

L'inspecteur général des finances, Mohamed Manchoud, a confirmé pour sa part que l’intelligence artificielle ne doit pas être perçue comme une simple innovation technologique, mais comme un changement de paradigme profond. «Il ne s'agit pas seulement d'outils nouveaux. Il s'agit d'une métamorphose, de nos méthodes, de nos réflexes et même de nos responsabilités», a-t-il affirmé. À ses yeux, l’IA constitue une nouvelle puissance analytique et prédictive, capable, si elle est bien maîtrisée, de transformer la gestion des risques, de renforcer la transparence et d’aiguiller l’action publique avec une précision inédite.

Pour M. Manchoud donc, l'IA constitue une nouvelle puissance appelée à transformer en profondeur les méthodes, réflexes et responsabilités de l'audit interne public. Il a, dans ce sens, appelé à une gouvernance de l'IA «efficace et juste», fondée sur la coopération internationale.

Présente également au symposium, Anke D’Angelo, vice-présidente et auditrice générale de la Banque mondiale, a mis en avant la relation de confiance historique entre la BM et l'IGF marocaine, entamée en 1984. Cette confiance, a-t-elle soutenu, repose sur la qualité constante du travail de l'IGF, son intégrité et son esprit de coopération, des valeurs jugées fondamentales pour la fiabilité des systèmes de gouvernance financière. La responsable a insisté sur la nécessité de dépasser les clivages entre risques perçus et opportunités réelles de l’IA. Si les craintes liées à la protection de la vie privée et à la dépendance technologique sont légitimes, l’IA offre une chance inédite de renforcer la précision, l’efficacité et l’impact de l’audit interne. La Banque mondiale, a-t-elle précisé, travaille avec l’IGF sur un cadre stratégique d’intégration de l’IA, fondé sur l’investissement technologique, la réforme des cadres juridiques et la formation. Elle a également évoqué l’initiative Assurance for Development (A4DI), lancée en 2023, qui fédère les fonctions d’audit à l’échelle internationale autour des grands enjeux du développement durable et de la transformation numérique.

Le plan de l’IGF pour un «audit augmenté»

Dans le cadre de son plan d’action stratégique, l’IGF a entamé dès octobre 2023 une réflexion sur l’intégration des technologies d’IA dans ses méthodes de travail. Cette démarche vise à moderniser l’audit public en dotant les inspecteurs de finances d’outils innovants et performants. Un groupe de travail interne a ainsi été mis en place, avec le soutien de la Banque mondiale entre avril et décembre 2024, afin de concevoir des solutions concrètes et adaptées aux besoins du terrain.

Un vaste exercice d’analyse comparative a été mené dans ce cadre pour identifier les meilleures pratiques internationales en matière d’adoption de l’IA et d’analyse des données, aussi bien dans le secteur public que dans les grands cabinets d’audit privés. Cette étude a permis de mettre en lumière plusieurs applications de pointe de l’intelligence artificielle applicables au contexte de l’IGF. Parmi elles figurent notamment l’usage d’algorithmes avancés d’apprentissage automatique pour la détection des fraudes et l’évaluation des risques, le traitement du langage naturel pour analyser de grands volumes de données non structurées, l’analyse prédictive pour anticiper les zones à risque, ou encore le recours à la Robotic Process Automation (RPA) pour automatiser les tâches répétitives.

En comparant ses capacités actuelles à ces standards internationaux, l’IGF a pu identifier plusieurs leviers de progrès technologique. Les travaux conjoints du groupe de travail et des experts de la Banque mondiale ont ainsi abouti à l’élaboration d’une stratégie dédiée à l’intelligence artificielle, accompagnée d’une feuille de route détaillée et de termes de référence pour quatre outils IA appelés à transformer l’audit public. Le déploiement de ces outils nécessite en préalable la mise en place d’une infrastructure robuste capable de supporter les nouveaux systèmes.
Le portefeuille du projet s’articule autour de quatre solutions clés. La première, Smart Programmer, est conçue pour améliorer la programmation annuelle des missions d’audit sur la base d’une évaluation automatisée des risques. Cette solution permettra de prioriser les missions selon divers critères de vulnérabilité, qu’ils soient financiers, juridiques ou institutionnels.

Le second outil, Smart Planner, repose sur un système intelligent d’affectation des équipes. Il analysera les profils des inspecteurs (disponibilité, expertise, expérience sectorielle) pour composer des équipes optimisées en fonction des exigences spécifiques de chaque mission. Cette solution vise à accélérer la planification tout en améliorant l’efficience des ressources humaines.

Le troisième projet, Smart Code, est un moteur de recherche intelligent capable d’extraire automatiquement des informations pertinentes à partir d’un vaste corpus documentaire. Il permettra aux inspecteurs de trouver rapidement des réponses à leurs questions sans avoir à parcourir manuellement des volumes importants de documents, grâce à des technologies avancées de lecture, d’analyse et d’indexation multilingue.

Enfin, le quatrième outil, Smart Secretary, vise à automatiser la génération des rapports d’audit. Grâce à des algorithmes d’analyse, il pourra produire des livrables conformes aux standards de l’IGF pour différents types de missions (audits de performance, projets financés par bailleurs de fonds, vérifications comptables, etc.). L’objectif est de réduire significativement le temps de rédaction, de renforcer l’uniformité des rapports et de recentrer les inspecteurs sur l’analyse qualitative des constats.

Audit à l’ère de l’IA : l’urgence de faire évoluer les normes internationales

Artan Osman, émissaire du Chartered Institute of Public Finance and Accountancy (CIPFA), a expliqué que les normes internationales d’audit interne doivent impérativement être adaptées, renforcées et modernisées. «L’IA n’est plus une perspective lointaine. Elle transforme déjà notre manière d’auditer. Ce que nous devons maintenant assurer, c’est que les cadres normatifs suivent cette mutation», a-t-il insisté dès l’ouverture de son intervention.

Pour M. Osman, les référentiels actuels montrent leurs limites face à la complexité des systèmes automatisés. Si les normes comme l’ISO 240 (lutte contre la fraude), l’ISO 5300 (audit des systèmes informatiques) ou le référentiel COSO restent pertinentes, elles ne suffisent plus. «Les cadres classiques doivent être enrichis pour couvrir des enjeux nouveaux : la gouvernance algorithmique, la transparence des modèles de machine learning, l’intégrité des données d’entraînement», a-t-il souligné. L’auditeur doit pouvoir comprendre, retracer et justifier les décisions générées par une IA , un défi inédit dans l’histoire de la profession.

Un timbre et une médaille pour marquer le 65e anniversaire de l'IGF

La célébration du 65e anniversaire de l’Inspection générale des finances (IGF) a été marquée par deux moments. Il s'agit tout d'abord du dévoilement d’un timbre commémoratif dédié aux 65 ans de l’IGF, illustrant l’ancrage historique et institutionnel de cette entité clé dans l’architecture financière du Royaume. Ce timbre commémoratif a été dévoilé par le directeur général de Poste Maroc, Ahmed Amin Benjelloun Touimi, la ministre de l'Économie et des finances, Nadia Fettah, et l'Inspecteur général des Finances, Mohamed Manchoud.

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Photos : Sradni & Seddik



L'autre moment fort était le dévoilement d'une médaille commémorative de Bank Al-Maghrib, présentée par le directeur de Dar As-Sikkah, Hassan Regraga. Cette pièce commémorative présente, à l'avers, l'effigie de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en plus des inscriptions en arabe «Mohammed VI» et «Le Royaume du Maroc», avec en bas les millésimes 2025-1446. Sur le revers, une représentation artistique d'une porte et d’un arabesque marocain ainsi qu’une stylisation des motifs artistiques et le nombre «65» en référence au 65e anniversaire de l'IGF. L’ensemble est surmonté par les Armoiries du Royaume. La médaille est en alliage d’Argent (Argent 925‰-Cuivre 75‰), pèse 28,28 grammes et mesure 38,61 millimètres de diamètre.

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Hommage aux bâtisseurs de la gouvernance financière

Autre temps fort de la cérémonie d’ouverture du Symposium international sur l’audit interne à l’ère de l’IA : un hommage solennel a été rendu aux anciens ministres marocains de l’Économie et des finances. Parmi les personnalités honorées figuraient Abdelmalek Reghaye (1979-1981), M’hamed Sagou (1993-1994), Mohammed Kabbaj (1995-1997), Driss Jettou (1997-1998), Fathallah Oualalou (1998-2007), Salaheddine Mezouar (2007-2012), Nizar Baraka (2012-2013), Driss Azami Idrissi (2013-2017), Mohamed Boussaïd (2013-2018) et Mohamed Benchaâboun (2018-2021).

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Photos : Sradni & Seddik



Les anciens ministres Abdellatif Jouahri (1981-1986) et Mohamed Berrada (1986-1993), bien que n’ayant pu assister à l’événement, ont exprimé leur gratitude pour cette reconnaissance empreinte de respect et de mémoire.

Un second hommage a également été rendu aux anciens inspecteurs généraux des Finances du Maroc, ainsi qu’à une délégation d’inspecteurs généraux africains, mettant en lumière l’engagement et la contribution de ces figures à la structuration et la modernisation de l’audit public sur le continent africain.

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Photos : Sradni & Seddik

Création du Cercle des Inspections générales des finances africaines

Les Inspections générales des finances (IGF) africaines s’imposent aujourd’hui comme des acteurs clés de la modernisation des États. Institutions stratégiques au sein des dispositifs nationaux de contrôle et d’audit, elles disposent d’une expertise reconnue et s’inscrivent pleinement dans les dynamiques de gouvernance axées sur la performance, la transparence et la responsabilité. Certaines IGF ont d’ores et déjà amorcé l’intégration des technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, dans leurs pratiques, en réponse aux mutations profondes qui traversent l’administration publique. En renforçant leurs partenariats à l’échelle continentale et internationale, elles affirment leur volonté de se positionner à la pointe de l’innovation et de la transformation numérique du contrôle public.

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Photos : Sradni & Seddik



C’est dans cet esprit qu’a été annoncée la création du Cercle des Inspections générales des finances africaines (CIGFA), une plateforme panafricaine de réflexion, de coordination et de coopération autour des enjeux du contrôle, de l’audit interne et de l’accompagnement des politiques publiques. L’objectif est clair : renforcer la pertinence, la réactivité et l’impact des IGF africaines, dans un contexte de plus en plus exigeant en matière de gouvernance publique. La présidence de ce nouveau collectif a été confiée à Mohamed Manchoud, inspecteur général des finances du Maroc, tandis que la vice-présidence a été attribuée aux inspecteurs généraux des finances du Cameroun, du Cap-Vert, du Bénin et du Burkina Faso, marquant ainsi la volonté d'une gouvernance collégiale et inclusive pour porter haut les ambitions du continent.

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Photos : Sradni & Seddik



ILS ONT DIT

Mohamed Manchoud, inspecteur général des Finances : «L’Intelligence artificielle constitue une nouvelle puissance appelée à transformer en profondeur les méthodes, réflexes et responsabilités de l’audit interne public.»

Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration : «S.M. le Roi a eu une vision pertinente et futuriste en associant la réforme de l’administration au digital. Ce dernier est un levier pour cette réforme et la réglementation est importante pour développer le digital.»

Loukman Moustapha Hissein, inspecteur général des Finances – Tchad : «L’IGF du Maroc est une référence pour tout le Continent et c’est aussi la plus ancienne. Nous nous sommes beaucoup inspirés de certaines des pratiques de cette institution pour les adapter à nos usages.»

Chehdi Mekki Ouazzani, ancien inspecteur général des Finances : «Je suis très honoré pour ce geste de reconnaissance de la part de l’Inspection générale des Finances. Je leur souhaite encore plein de développement.»



Anke D’Angelo, vice-présidente et auditrice générale de la Banque mondiale : «L’IA doit être pensée comme un outil d’automatisation intelligente, capable d’améliorer l’analyse des données, d’optimiser la couverture des risques et d’offrir des capacités prospectives accrues.»

Paul Duan, Pionnier de la «Tech for good», expert IA : «L’usage de l’IA dans l’audit aura certainement un impact positif sur l’audit à condition de respecter certaines bases de contrôle notamment et se baser sur une approche pragmatique et proactive.»

Kamar Ait Lemqeddem, inspectrice des Finances : «Cet événement, organisé à l’occasion du 65e anniversaire de l’IGF, a connu la participation d’éminentes personnalités du Maroc et d’Afrique, ce qui témoigne de la volonté de renforcer la coopération Sud-Sud.»

Tom Blockmans, Inspection générale des Finances/Audit Flanders, Belgique : «L’impact de l’IA sur les métiers des auditeurs est certain. Pour mieux gérer cette transition, il faut s’appuyer sur des solutions innovantes et sûres en exploitant toutes les ressources de manière efficace.»

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