De nombreuses entreprises marocaines ont répondu favorablement à l’invitation d’Ecomondo. Parmi elles, la Coalition pour la Valorisations des Déchets (COVAD), l’ONEE, la Fédération des Industries des Matériaux de Construction, ou encore la Chambre de Commerce d'Industrie et de Services de Casablanca-Settat.
A cette occasion, David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction, insiste sur l’importance de prendre exemple sur le modèle italien dans le domaine de l’économie circulaire afin de pouvoir réussir cette transition verte au sein du Royaume.
“Nous sommes présents au salon Ecomondo, le plus grand salon de l’économie circulaire, pour prendre exemple sur le modèle italien, notamment dans le recyclage. Nous savons que l’Italie fait partie des pays les plus avancés dans ce domaine grâce à leur identité créative, leur sens du design et aussi par une législation qui a su pousser et orienter les entreprises vers cette économie circulaire”, a-t-il déclaré au Matin.
Selon David Toledano, cette transition vers l'économie verte est avant tout un moyen “de soulager la terre de produits dont on ne sait pas quoi faire et qui vont mettre des siècles années à disparaître”.
Concernant le secteur des matériaux de construction, notre interlocuteur estime que le Maroc dispose “d’une énorme quantité de déchets de construction, prenant l’exemple du tremblement de terre qui s’est produit le 9 septembre dans la région d’Al Haouz.
“Avec le séisme qui a eu lieu dans la région d’Al Haouz et la chute des maisons qui en a découlé nous nous sommes retrouvés avec plus de 15 millions de déchets de construction. Aujourd’hui nous devons réfléchir à réutiliser en partie ces déchets, en les triant dans un premier temps pour les donner à des sociétés qui vont les broyer pour en faire de la gravette par exemple ou les réutiliser dans de nouveaux bétons, afin de pouvoir reconstruire grâce à l’aide de nos architectes”.
In fine, le président de la Fédération des industries des matériaux de construction, affirme qu’Ecomondo représente “une belle opportunité pour le Maroc de s'inspirer d’un modèle économique vert comme celui de l’Italie et de s’imbiber de cet état d’esprit innovant”.
Le Maroc, comme chaque pays présents lors de cet événement écologique phare, est appelé à intensifier son engagement pour atteindre les objectifs des ODD d'ici 2030. Dans cette perspective, la demande de technologies et de solutions environnementales « Made in Italy » est en constante croissance.
Le Royaume a choisi de s’engager dans les efforts internationaux dans le domaine de l’environnement et des énergies renouvelables, en accélérant la transition vers le vert, a déclaré Fabio Fava, président du comité technico-scientifique d'Ecomondo.
Dans ce sens, le responsable a mis l’accent sur les efforts qui restent à fournir pour l’Afrique, mettant en avant les avancées du Maroc dans ce sens.
“Les problèmes environnementaux auxquels l’Afrique est confrontée représentent non seulement une menace sérieuse pour la santé de ses populations, mais aussi pour son économie et sa cohésion sociale”, a-t-il déclaré, ajoutant :
“Les initiatives se multiplient dans le domaine des énergies renouvelables, de l’économie circulaire et de l’innovation verte pour lutter contre la désertification, conformément à l’"Agenda 2063" pour l’Afrique, conçu pour un nouveau développement économique durable en Afrique”.
Selon le président du comité technico-scientifique d’Ecomondo, “les secteurs public et privé africains commencent à travailler ensemble sur ces priorités”.
Citant le Maroc, il prend exemple sur l’action lancée en juillet dernier par la Banque mondiale, “qui a accordé au pays un appui financier de 350 millions de dollars pour renforcer la gestion du secteur hydrique, c’est-à-dire la protection des ressources hydriques souterraines, l’utilisation efficace des ressources hydriques y compris dans l’irrigation, l’amélioration de l’information sur l’eau et le renforcement des agences de bassin hydraulique”.
“Les priorités urgentes pour le continent sont plusieurs, notamment l’adaptation de la production agroforestière et de alimentaire, le changement climatique, la réduction de la pollution liée aux déchets et aux émissions chimiques, la régénération des sols dégradés et de l’hydrosphère, l’utilisation durable des ressources hydriques et la désalinisation”, estime-t-il.
Événement phare du groupe Italian Exhibition Group (IEG), Ecomondo se veut une manifestation de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen dédiée à l'économie verte et circulaire.
Organisé par la fondation méditerranéenne des énergies renouvelables (RES4MED), le Key Energy et l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), ce forum représente l'opportunité d'échanges entre les institutions africaines et les entreprises vertes de l’UE.
Ecomondo 2023 met l'accent lors de cette édition sur plusieurs domaines, à savoir la gestion des déchets en tant que ressource, la bioéconomie circulaire et régénérative, la bioénergie et l'agroécologie, l'économie bleue et la préservation de l'environnement.
DNES en Italie : Zoubida Senoussi
A cette occasion, David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction, insiste sur l’importance de prendre exemple sur le modèle italien dans le domaine de l’économie circulaire afin de pouvoir réussir cette transition verte au sein du Royaume.
“Nous sommes présents au salon Ecomondo, le plus grand salon de l’économie circulaire, pour prendre exemple sur le modèle italien, notamment dans le recyclage. Nous savons que l’Italie fait partie des pays les plus avancés dans ce domaine grâce à leur identité créative, leur sens du design et aussi par une législation qui a su pousser et orienter les entreprises vers cette économie circulaire”, a-t-il déclaré au Matin.
Selon David Toledano, cette transition vers l'économie verte est avant tout un moyen “de soulager la terre de produits dont on ne sait pas quoi faire et qui vont mettre des siècles années à disparaître”.
Concernant le secteur des matériaux de construction, notre interlocuteur estime que le Maroc dispose “d’une énorme quantité de déchets de construction, prenant l’exemple du tremblement de terre qui s’est produit le 9 septembre dans la région d’Al Haouz.
“Avec le séisme qui a eu lieu dans la région d’Al Haouz et la chute des maisons qui en a découlé nous nous sommes retrouvés avec plus de 15 millions de déchets de construction. Aujourd’hui nous devons réfléchir à réutiliser en partie ces déchets, en les triant dans un premier temps pour les donner à des sociétés qui vont les broyer pour en faire de la gravette par exemple ou les réutiliser dans de nouveaux bétons, afin de pouvoir reconstruire grâce à l’aide de nos architectes”.
In fine, le président de la Fédération des industries des matériaux de construction, affirme qu’Ecomondo représente “une belle opportunité pour le Maroc de s'inspirer d’un modèle économique vert comme celui de l’Italie et de s’imbiber de cet état d’esprit innovant”.
Transition verte : Le Maroc vers une belle avancée
Le Maroc, comme chaque pays présents lors de cet événement écologique phare, est appelé à intensifier son engagement pour atteindre les objectifs des ODD d'ici 2030. Dans cette perspective, la demande de technologies et de solutions environnementales « Made in Italy » est en constante croissance.
Le Royaume a choisi de s’engager dans les efforts internationaux dans le domaine de l’environnement et des énergies renouvelables, en accélérant la transition vers le vert, a déclaré Fabio Fava, président du comité technico-scientifique d'Ecomondo.
Dans ce sens, le responsable a mis l’accent sur les efforts qui restent à fournir pour l’Afrique, mettant en avant les avancées du Maroc dans ce sens.
“Les problèmes environnementaux auxquels l’Afrique est confrontée représentent non seulement une menace sérieuse pour la santé de ses populations, mais aussi pour son économie et sa cohésion sociale”, a-t-il déclaré, ajoutant :
“Les initiatives se multiplient dans le domaine des énergies renouvelables, de l’économie circulaire et de l’innovation verte pour lutter contre la désertification, conformément à l’"Agenda 2063" pour l’Afrique, conçu pour un nouveau développement économique durable en Afrique”.
Selon le président du comité technico-scientifique d’Ecomondo, “les secteurs public et privé africains commencent à travailler ensemble sur ces priorités”.
Citant le Maroc, il prend exemple sur l’action lancée en juillet dernier par la Banque mondiale, “qui a accordé au pays un appui financier de 350 millions de dollars pour renforcer la gestion du secteur hydrique, c’est-à-dire la protection des ressources hydriques souterraines, l’utilisation efficace des ressources hydriques y compris dans l’irrigation, l’amélioration de l’information sur l’eau et le renforcement des agences de bassin hydraulique”.
“Les priorités urgentes pour le continent sont plusieurs, notamment l’adaptation de la production agroforestière et de alimentaire, le changement climatique, la réduction de la pollution liée aux déchets et aux émissions chimiques, la régénération des sols dégradés et de l’hydrosphère, l’utilisation durable des ressources hydriques et la désalinisation”, estime-t-il.
Événement phare du groupe Italian Exhibition Group (IEG), Ecomondo se veut une manifestation de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen dédiée à l'économie verte et circulaire.
Organisé par la fondation méditerranéenne des énergies renouvelables (RES4MED), le Key Energy et l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), ce forum représente l'opportunité d'échanges entre les institutions africaines et les entreprises vertes de l’UE.
Ecomondo 2023 met l'accent lors de cette édition sur plusieurs domaines, à savoir la gestion des déchets en tant que ressource, la bioéconomie circulaire et régénérative, la bioénergie et l'agroécologie, l'économie bleue et la préservation de l'environnement.
DNES en Italie : Zoubida Senoussi