Le Réseau de la banque et de la finance durables (SBFN), une plateforme mondiale de renforcement des capacités des marchés émergent et en développement, animée par IFC, vient de dévoiler son rapport 2024 sur les progrès réalisés dans les pays membres.
Ce rapport, lancé en présence de Nezha Hayat, présidente de l’AMMC et co-présidente d’un groupe de travail du SBFN, classe le Maroc parmi les bons élèves en termes de mise en place des cadres ESG, de gestion des risques climatiques et de financement axé sur la durabilité. À noter que la matrice de progression évalue les étapes franchies par les membres, allant de la Préparation (engagement-formulation), à la Mise en œuvre (développement-avancement), avant d’atteindre le stade final «Arrivée à maturité» (consolidation et changement des comportements).
Créé en 2012, le Réseau SBFN (Sustainable Banking and Finance Network) est une communauté volontaire de régulateurs du secteur financier, de Banques centrales, de ministères des Finances et d’associations professionnelles des marchés émergents engagés dans la promotion de la finance durable. Il compte 91 institutions membres représentant 70 pays et au moins 68 billions de dollars (92%) des actifs bancaires totaux dans les marchés émergents. Le Maroc est un pays membre et est notamment représenté par Bank Al-Maghrib et l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), qui est actuellement co-présidente du groupe de travail sur les mesures du SBFN.
Même constat en ce qui concerne les piliers thématiques : «Intégration ESG» et «Financement durable». Pour ces deux piliers, le Maroc est au stade «Avancement dans la mise en œuvre». À noter que le pilier «Intégration ESG» évalue les lignes directrices réglementaires, les stratégies de supervision et les approches adoptées par les institutions financières pour la gestion des risques ESG au niveau des opérations, des transactions et des portefeuilles. Quant au pilier «Financement durable», il témoigne du fort intérêt porté par les pays émergents à cette question et des mesures novatrices qu’ils prennent pour promouvoir l’allocation des flux de capitaux en direction de secteurs et d’activités présentant des avantages sur le plan environnemental. Pour ce qui est du pilier «Gestion du risque climatique», il évalue les mesures prises pour l’intégration et la gestion des risques physiques et de transition liés au climat. Au niveau de ce pilier, le Maroc est dans l’étape «Développement de la mise en œuvre», soit parmi les pays les plus en avance en la matière.
À l’échelle globale, depuis le dernier Rapport de 2021, tous les pays membres du SBFN ont mis en place des cadres de gestion des risques liés au climat et à la nature, ce qui montre qu’ils passent à l’action pour respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. L’intégration ESG est également devenue très importante dans la finance durable. Trente-neuf pays ont adopté des cadres pour gérer les risques environnementaux et sociaux dans la prise de décision en matière d’investissement. En outre, l’adoption croissante de taxonomies de finance durable et de lignes directrices sur les obligations thématiques a permis de mobiliser des flux financiers vers des activités qui soutiennent les objectifs de développement durable. Ainsi, 759 milliards de dollars d’obligations thématiques ont été émis dans quarante-cinq pays membres du SBFN.
À noter qu’outre la présentation du Rapport 2024, le SBFN a annoncé le lancement de son Portail de données, un outil dynamique conçu pour suivre les initiatives de finance durable dans les pays membres de manière continue. Fournissant des insights détaillés sur les actions des membres du SBFN, cette plateforme innovante permet un suivi régulier et cohérent des progrès, facilitant le benchmarking multidimensionnel entre les pays, les régions et les indicateurs. Le Portail de données servira de catalyseur pour l’apprentissage entre pairs, le partage de connaissances et l’échange d’expériences parmi les membres du SBFN. «Le lancement du Portail de données du SBFN représente une étape significative dans nos efforts collectifs pour faire progresser la finance durable», a déclaré à cette occasion Nezha Hayat, présidente de l’AMMC, et coprésidente du groupe de travail sur la mesure du SBFN. «Cette plateforme innovante permettra à nos membres de suivre les progrès, d’identifier les meilleures pratiques et de favoriser l’apprentissage croisé, accélérant ainsi notre chemin vers un avenir plus durable», a ajouté Nezha Hayat, selon un communiqué publié par IFC.
Ce rapport, lancé en présence de Nezha Hayat, présidente de l’AMMC et co-présidente d’un groupe de travail du SBFN, classe le Maroc parmi les bons élèves en termes de mise en place des cadres ESG, de gestion des risques climatiques et de financement axé sur la durabilité. À noter que la matrice de progression évalue les étapes franchies par les membres, allant de la Préparation (engagement-formulation), à la Mise en œuvre (développement-avancement), avant d’atteindre le stade final «Arrivée à maturité» (consolidation et changement des comportements).
Finance durable : les réalisations clés, les défis et les opportunités
Le Réseau de la banque et de la finance durables, une plateforme mondiale de renforcement des capacités des marchés émergent et en développement, animée par la Société financière internationale (IFC), vient de dévoiler son Rapport 2024 sur les progrès réalisés dans les pays membres. Ce Rapport a été lancé lors d’une conférence organisée en marge des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), à Washington. Le document met en lumière les réalisations clés, les défis et les opportunités au sein de la communauté SBFN à travers trois piliers de la finance durable : l’Intégration environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), la Gestion des risques liés au climat et les Financements durables.Créé en 2012, le Réseau SBFN (Sustainable Banking and Finance Network) est une communauté volontaire de régulateurs du secteur financier, de Banques centrales, de ministères des Finances et d’associations professionnelles des marchés émergents engagés dans la promotion de la finance durable. Il compte 91 institutions membres représentant 70 pays et au moins 68 billions de dollars (92%) des actifs bancaires totaux dans les marchés émergents. Le Maroc est un pays membre et est notamment représenté par Bank Al-Maghrib et l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), qui est actuellement co-présidente du groupe de travail sur les mesures du SBFN.
Le Maroc dans le club restreint des bons élèves
Dans le Rapport de 2024, la matrice de progression générale, qui évalue les avancées globales réalisées par les membres, classe le Maroc dans le stade «Avancement dans la mise en œuvre» des politiques liées à la finance durable. Si le Maroc figure dans le club restreint des bons élèves, il n’est pas encore arrivé au stade «Arrivée à maturité». À noter que la matrice de progression évalue les étapes franchies par les membres, allant de la Préparation (engagement-formulation), à la Mise en œuvre (développement-avancement), avant d’atteindre le stade final «arrivée à maturité» (consolidation et changement des comportements).Même constat en ce qui concerne les piliers thématiques : «Intégration ESG» et «Financement durable». Pour ces deux piliers, le Maroc est au stade «Avancement dans la mise en œuvre». À noter que le pilier «Intégration ESG» évalue les lignes directrices réglementaires, les stratégies de supervision et les approches adoptées par les institutions financières pour la gestion des risques ESG au niveau des opérations, des transactions et des portefeuilles. Quant au pilier «Financement durable», il témoigne du fort intérêt porté par les pays émergents à cette question et des mesures novatrices qu’ils prennent pour promouvoir l’allocation des flux de capitaux en direction de secteurs et d’activités présentant des avantages sur le plan environnemental. Pour ce qui est du pilier «Gestion du risque climatique», il évalue les mesures prises pour l’intégration et la gestion des risques physiques et de transition liés au climat. Au niveau de ce pilier, le Maroc est dans l’étape «Développement de la mise en œuvre», soit parmi les pays les plus en avance en la matière.
À l’échelle globale, depuis le dernier Rapport de 2021, tous les pays membres du SBFN ont mis en place des cadres de gestion des risques liés au climat et à la nature, ce qui montre qu’ils passent à l’action pour respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. L’intégration ESG est également devenue très importante dans la finance durable. Trente-neuf pays ont adopté des cadres pour gérer les risques environnementaux et sociaux dans la prise de décision en matière d’investissement. En outre, l’adoption croissante de taxonomies de finance durable et de lignes directrices sur les obligations thématiques a permis de mobiliser des flux financiers vers des activités qui soutiennent les objectifs de développement durable. Ainsi, 759 milliards de dollars d’obligations thématiques ont été émis dans quarante-cinq pays membres du SBFN.
À noter qu’outre la présentation du Rapport 2024, le SBFN a annoncé le lancement de son Portail de données, un outil dynamique conçu pour suivre les initiatives de finance durable dans les pays membres de manière continue. Fournissant des insights détaillés sur les actions des membres du SBFN, cette plateforme innovante permet un suivi régulier et cohérent des progrès, facilitant le benchmarking multidimensionnel entre les pays, les régions et les indicateurs. Le Portail de données servira de catalyseur pour l’apprentissage entre pairs, le partage de connaissances et l’échange d’expériences parmi les membres du SBFN. «Le lancement du Portail de données du SBFN représente une étape significative dans nos efforts collectifs pour faire progresser la finance durable», a déclaré à cette occasion Nezha Hayat, présidente de l’AMMC, et coprésidente du groupe de travail sur la mesure du SBFN. «Cette plateforme innovante permettra à nos membres de suivre les progrès, d’identifier les meilleures pratiques et de favoriser l’apprentissage croisé, accélérant ainsi notre chemin vers un avenir plus durable», a ajouté Nezha Hayat, selon un communiqué publié par IFC.