Selon la FISA, la flambée actuelle des prix des œufs résulte de la conjugaison de plusieurs éléments. En premier lieu, une baisse temporaire de la production a été observée. Celle-ci s’explique par les fortes chaleurs ayant affecté la ponte des poules pondeuses, couplées au renouvellement progressif des lots dans les élevages, qui réduit temporairement le volume mis sur le marché.
Par ailleurs, la demande connaît une augmentation saisonnière marquée. La période estivale est traditionnellement propice à une consommation plus importante d’œufs, en raison des vacances scolaires, de la multiplication des événements familiaux (mariages notamment), de la restauration hors foyer et du retour des Marocains résidant à l’étranger.
Troisième facteur majeur : le coût élevé de production. Les éleveurs doivent composer avec une hausse significative des prix des matières premières, notamment le maïs et le soja, composants essentiels de l’alimentation animale. À cela s’ajoutent l’augmentation des coûts de transport, d’énergie, d’emballage, ainsi que les dépenses liées à la mise en œuvre de mesures sanitaires strictes pour garantir la sécurité des élevages.
Parallèlement, la Fédération insiste sur la nécessité de préserver l’équilibre économique des producteurs nationaux, tout en garantissant l’accessibilité des œufs aux consommateurs marocains.
Chaque unité de production avicole opère sous la supervision directe d’un vétérinaire sanitaire mandaté, chargé de surveiller l’état de santé des volailles et de signaler immédiatement toute anomalie. En complément, les services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) procèdent régulièrement à des contrôles rigoureux dans les exploitations comme dans les circuits de distribution, garantissant ainsi la qualité sanitaire des produits avicoles proposés à la consommation.
Par ailleurs, la demande connaît une augmentation saisonnière marquée. La période estivale est traditionnellement propice à une consommation plus importante d’œufs, en raison des vacances scolaires, de la multiplication des événements familiaux (mariages notamment), de la restauration hors foyer et du retour des Marocains résidant à l’étranger.
Troisième facteur majeur : le coût élevé de production. Les éleveurs doivent composer avec une hausse significative des prix des matières premières, notamment le maïs et le soja, composants essentiels de l’alimentation animale. À cela s’ajoutent l’augmentation des coûts de transport, d’énergie, d’emballage, ainsi que les dépenses liées à la mise en œuvre de mesures sanitaires strictes pour garantir la sécurité des élevages.
Une situation jugée temporaire
La FISA tient toutefois à rassurer l’opinion publique. Selon elle, cette tension sur les prix n’est que passagère. Elle devrait s’atténuer à mesure que les conditions climatiques s’améliorent et que les nouveaux lots de pondeuses commencent à produire. L’organisation affirme continuer à travailler de concert avec les différents acteurs de la filière afin de garantir un approvisionnement régulier et durable du marché.Parallèlement, la Fédération insiste sur la nécessité de préserver l’équilibre économique des producteurs nationaux, tout en garantissant l’accessibilité des œufs aux consommateurs marocains.
Un cheptel sain sous surveillance constante
Dans le climat d’inquiétude provoqué par cette hausse des prix, la FISA a tenu à faire une mise au point sur la situation sanitaire des élevages avicoles au Maroc. Elle assure qu’aucune épizootie n’a été détectée dans le pays. Les pathologies enregistrées dans les élevages restent des maladies classiques, maîtrisées par les dispositifs vétérinaires en place, et ne présentent aucun risque pour la santé humaine.Chaque unité de production avicole opère sous la supervision directe d’un vétérinaire sanitaire mandaté, chargé de surveiller l’état de santé des volailles et de signaler immédiatement toute anomalie. En complément, les services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) procèdent régulièrement à des contrôles rigoureux dans les exploitations comme dans les circuits de distribution, garantissant ainsi la qualité sanitaire des produits avicoles proposés à la consommation.
