Le projet de production de l’hydrogène vert à Boujdour porté par la société ORNX Green Hydrogen commence à prendre forme. La phase des études est ainsi enclenchée. L’entreprise entend installer un parc éolien et une unité de production de l’hydrogène vert à Boujdour sur une superficie de 145.333 ha pour un investissement de 73,5 milliards de DH.
Selon nos informations, les délais fixés pour le démarrage des travaux d’aménagement de la future plateforme sont prévus pour 2026-2027. Quant à son entrée en service, la première phase est programmée pour être opérationnelle entre 2028 et 2029. «Ces délais reflètent l’engagement envers la mise en œuvre rigoureuse et efficace du projet, tout en reconnaissant les défis potentiels inhérents à l’intégration de technologies innovantes et durables», révèlent nos sources. La société, détenue, entre autres, par l’espagnole Acciona, prévoit de financer l’investissement projeté de 73,5 milliards de DH à travers une combinaison de plusieurs mécanismes. Concrètement, les sources de financement du projet comprennent des fonds propres issus des membres du consortium constitué pour le projet, en plus du recours à une dette locale et étrangère. Cette stratégie diversifiée vise à assurer la viabilité financière du projet et à optimiser la structure du capital, tout en minimisant les risques pour les parties prenantes impliquées.
Si ORNX a planifié une approche échelonnée, c’est pour répondre à l’évolution de la demande locale et mondiale. Durant la première phase du projet, la société anticipe une capacité combinée d’environ 1,8 GW en énergie éolienne et solaire, permettant une production potentielle de plus de 100.000 tonnes d’hydrogène et 600.000 tonnes d’ammoniac vert. Cette production sera destinée à la consommation locale tandis que le reste sera destiné à l’exportation.
Parallèlement, le Royaume a réalisé «d’exceptionnelles avancées» dans l’amélioration du climat des affaires, soutenu par une administration «moderne» et «proactive».
Autre atout, l’expertise établie du pays dans les énergies renouvelables constitue un pilier essentiel pour le développement, la mise en œuvre et l’optimisation des projets d’hydrogène vert.
Dans cette perspective, les projets d’hydrogène vert pourraient contribuer de manière significative à la transformation de certaines industries à forte émission de carbone, comme le ciment et l’acier, en adoptant l’hydrogène vert produit localement comme principale source d’énergie. Selon les estimations des spécialistes, la capacité de production annuelle d’hydrogène vert au Maroc pourrait dépasser les 9 millions de tonnes d’ici 2050. Des experts soulignent, toutefois, qu’il est difficile à ce stade de projeter un chiffre d’affaires précis à dégager, compte tenu de divers paramètres qui peuvent évoluer.
Selon nos informations, les délais fixés pour le démarrage des travaux d’aménagement de la future plateforme sont prévus pour 2026-2027. Quant à son entrée en service, la première phase est programmée pour être opérationnelle entre 2028 et 2029. «Ces délais reflètent l’engagement envers la mise en œuvre rigoureuse et efficace du projet, tout en reconnaissant les défis potentiels inhérents à l’intégration de technologies innovantes et durables», révèlent nos sources. La société, détenue, entre autres, par l’espagnole Acciona, prévoit de financer l’investissement projeté de 73,5 milliards de DH à travers une combinaison de plusieurs mécanismes. Concrètement, les sources de financement du projet comprennent des fonds propres issus des membres du consortium constitué pour le projet, en plus du recours à une dette locale et étrangère. Cette stratégie diversifiée vise à assurer la viabilité financière du projet et à optimiser la structure du capital, tout en minimisant les risques pour les parties prenantes impliquées.
Si ORNX a planifié une approche échelonnée, c’est pour répondre à l’évolution de la demande locale et mondiale. Durant la première phase du projet, la société anticipe une capacité combinée d’environ 1,8 GW en énergie éolienne et solaire, permettant une production potentielle de plus de 100.000 tonnes d’hydrogène et 600.000 tonnes d’ammoniac vert. Cette production sera destinée à la consommation locale tandis que le reste sera destiné à l’exportation.
Un rôle clé à jouer dans le futur réseau européen Hydrogen Backbone
Le fort potentiel en termes de demande d’ammoniac vert en Europe et en Asie fait saliver l’entreprise qui explore actuellement différentes options d’off-take. La plateforme ORNX bénéficie d’une position jugée «stratégique» avec un accès privilégié aux ressources solaires et éoliennes, ainsi qu’une proximité «avantageuse» avec le continent européen. «Forts de ces éléments, mais aussi de ses capacités démontrées de mise à l’échelle, le projet est idéalement positionné pour jouer un rôle clé dans le futur réseau européen de pipelines Hydrogen Backbone», soulignent nos sources. Et ce n’est pas tout. La société étudie également la possibilité d’exporter l’hydrogène vert et ses dérivés vers l’Asie. «Naturellement, ORNX demeure attentive aux dynamiques du marché mondial en constante évolution et est prête à ajuster son approche pour saisir les opportunités qui se présentent», font valoir nos sources. Parmi les contraintes liées à la production d’hydrogène vert figure l’intermittence liée aux énergies renouvelables. Une source proche de l’entreprise nous confie que ORNX est consciente de cet enjeu et prend des mesures proactives pour surmonter le défi de l’intermittence liée aux énergies renouvelables dans la production d’hydrogène vert. Ainsi, la société est actuellement engagée dans des exercices d’optimisation, visant à maximiser l’efficacité du processus de production. De même, la structure a l’avantage de pouvoir bénéficier de l’expertise interne de Nordex, l’un des plus importants acteurs du secteur éolien, qui contribue à affiner ses méthodes afin d’atténuer les fluctuations de la production. Par ailleurs, la politique d’ORNX promeut une collaboration continue et étroite avec l’ensemble de ses partenaires, incluant les producteurs d’électrolyseurs, qui sont particulièrement bien placés pour anticiper et adapter leurs équipements en réponse aux variations climatiques. Enfin, grâce à son système de stockage d’électricité excédentaire, la société a la possibilité de renforcer la flexibilité et la fiabilité de son approvisionnement énergétique tout en réduisant les risques liés à l’intermittence.Le choix de la technologie pas encore fixé par ORNX
Actuellement, deux technologies d’électrolyse dominent les process de production d’hydrogène vert : le PEM et l’alcalin. Chez ORNX, le choix de la technologie à adopter n’est pas encore fixé de manière définitive. Sur ce sujet, nos sources indiquent que la rapide évolution technologique impose d’intégrer une veille technologique continue dans les procédures internes de la société, et ce afin de s’assurer que le projet soit équipé des «meilleures» solutions disponibles. L’objectif principal l’opérateur demeure la maximisation de l’efficacité tout en respectant les normes environnementales en vigueur. Pour la plateforme ORNX Green Hydrogen, la phase d’études est actuellement engagée et la décision finale sera prise à la fin de la période de conception détaillée du projet. Les spécialistes sont unanimes à le confirmer. Le Maroc a tous les ingrédients pour devenir un hub mondial de l’hydrogène vert. Classé parmi les principales destinations mondiales pour la production d’hydrogène vert par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), le pays bénéficie de sa position géostratégique aux portes de l’Europe et dispose d’installations portuaires de premier rang, renforçant sa position de hub d’exportation stratégique.Parallèlement, le Royaume a réalisé «d’exceptionnelles avancées» dans l’amélioration du climat des affaires, soutenu par une administration «moderne» et «proactive».
Autre atout, l’expertise établie du pays dans les énergies renouvelables constitue un pilier essentiel pour le développement, la mise en œuvre et l’optimisation des projets d’hydrogène vert.
Dans cette perspective, les projets d’hydrogène vert pourraient contribuer de manière significative à la transformation de certaines industries à forte émission de carbone, comme le ciment et l’acier, en adoptant l’hydrogène vert produit localement comme principale source d’énergie. Selon les estimations des spécialistes, la capacité de production annuelle d’hydrogène vert au Maroc pourrait dépasser les 9 millions de tonnes d’ici 2050. Des experts soulignent, toutefois, qu’il est difficile à ce stade de projeter un chiffre d’affaires précis à dégager, compte tenu de divers paramètres qui peuvent évoluer.