L'innovation technologique est désormais un levier incontournable pour accélérer la croissance des startups au Maroc. Ce constat a fait l'unanimité chez les participants à la table ronde tenue, mardi à Casablanca, par la CGEM pour débattre de l'avenir de la tech au Maroc. L'occasion pour les experts de mettre en avant l'importance de la collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi que la nécessité de soutenir les jeunes entreprises via des financements adaptés et des formations ciblées.
Prenant part à cet événement, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a insisté sur l'importance de l'accompagnement des talents et des startups dans un contexte mondial où la demande en compétences numériques, notamment en intelligence artificielle, Big Data et cybersécurité, est en pleine expansion. «Le Maroc doit se positionner comme un hub technologique de premier plan», a déclaré Mme Mezzour, soulignant que la croissance rapide des startups est indispensable pour atteindre cet objectif.
Un soutien accru pour les startups marocaines
Chakib Alj, président de la CGEM, a souligné l'importance d'aider les startups à accéder aux marchés, véritable clé de leur développement. «Soutenir une startup, c’est aussi contribuer à l’essor de tout l’écosystème», a-t-il affirmé, appelant à renforcer les dispositifs financiers tels que le capital-risque et à faciliter l’accès au crédit.
De son côté, Omar Laalej, directeur général d’Al Mada Ventures, a insisté sur la nécessité de la formation continue des entrepreneurs, en particulier dans les compétences numériques et la gestion d’entreprise, afin d’assurer une croissance durable des startups. Il a également salué l'initiative du Fonds Mohammed VI pour l'investissement (FM6I), qui comble le vide entre le financement précoce et le capital-risque, renforçant ainsi les chances des startups d’évoluer au-delà des premières phases de développement.
Mohamed Benchaaboun, directeur général du FM6I, a présenté les efforts du Fonds pour créer une industrie de venture capital robuste, capable de soutenir un écosystème de startups à vocation internationale. Le processus de sélection des fonds, lancé en partenariat avec le ministère de la Transition numérique et la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), a attiré un large éventail de candidatures nationales et internationales. Selon lui, les résultats de cette phase seront bientôt dévoilés, ouvrant la voie à la concrétisation de projets innovants et prometteurs pour l’économie numérique marocaine. M. Benchaaboun a également souligné que le soutien aux startups ne se limite pas au financement, mais inclut également un accompagnement stratégique pour les aider à conquérir les marchés internationaux et à se positionner dans un environnement global compétitif.
De son côté, Omar Laalej, directeur général d’Al Mada Ventures, a insisté sur la nécessité de la formation continue des entrepreneurs, en particulier dans les compétences numériques et la gestion d’entreprise, afin d’assurer une croissance durable des startups. Il a également salué l'initiative du Fonds Mohammed VI pour l'investissement (FM6I), qui comble le vide entre le financement précoce et le capital-risque, renforçant ainsi les chances des startups d’évoluer au-delà des premières phases de développement.
Mohamed Benchaaboun, directeur général du FM6I, a présenté les efforts du Fonds pour créer une industrie de venture capital robuste, capable de soutenir un écosystème de startups à vocation internationale. Le processus de sélection des fonds, lancé en partenariat avec le ministère de la Transition numérique et la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), a attiré un large éventail de candidatures nationales et internationales. Selon lui, les résultats de cette phase seront bientôt dévoilés, ouvrant la voie à la concrétisation de projets innovants et prometteurs pour l’économie numérique marocaine. M. Benchaaboun a également souligné que le soutien aux startups ne se limite pas au financement, mais inclut également un accompagnement stratégique pour les aider à conquérir les marchés internationaux et à se positionner dans un environnement global compétitif.
Pour sa part, Ismail Bargach, CEO et co-fondateur de Wafr, a indiqué que la création davantage de fonds serait un catalyseur pour attirer plus d'investisseurs étrangers, renforçant ainsi la position du Maroc sur la scène internationale. Il a insisté sur l'importance d'innover et d'avoir des ambitions élevées pour le développement entrepreneurial au Maroc, appelant à encourager les jeunes à viser des réalisations exceptionnelles afin de pouvoir rivaliser à l'échelle mondiale. De son côté, Mehdi Cherif Alami, CEO et co-fondateur de Freterium, a noté que l'accès au marché reste un défi majeur pour les startups. Il a aussi préconisé l'attrait d'un plus grand nombre d'investisseurs pour dynamiser l'écosystème entrepreneurial.
«CGEM for Tech Founders», des solutions concrètes au profit des entrepreneurs
Le Maroc affiche une ambition claire : devenir un acteur majeur de l’innovation technologique d’ici 2030. Entre 2022 et 2023, le pays a enregistré une hausse de 250 % des levées de fonds pour les startups, renforçant ainsi son attractivité en tant que destination pour les investisseurs internationaux.
Parallèlement à ces ambitions, la CGEM, consciente de son rôle clé pour développer l'écosystème entrepreneurial au Maroc, a annoncé une nouvelle initiative pour soutenir les startups. L’offre «CGEM for Tech Founders» propose un ensemble de services clés pour faciliter le développement des startups. Parmi eux, la simplification des démarches administratives grâce à des corridors privilégiés avec la Direction générale des impôts et l’Office des changes, ainsi que l'organisation d'événements de speed-networking, permettant aux jeunes entreprises de rencontrer des investisseurs et des partenaires potentiels. De plus, les startups pourront accéder au vaste réseau de la CGEM, composé de plus de 90.000 membres, afin de favoriser les collaborations et opportunités d’affaires. La CGEM, via son initiative «CGEM for Tech Founders», encourage l'export numérique et la création de licornes marocaines, a souligné Mme Mezzour, notant que des incitations fiscales, une prime à l'emploi et des infrastructures adaptées ont été mises en place pour soutenir la croissance des startups.
Parallèlement à ces ambitions, la CGEM, consciente de son rôle clé pour développer l'écosystème entrepreneurial au Maroc, a annoncé une nouvelle initiative pour soutenir les startups. L’offre «CGEM for Tech Founders» propose un ensemble de services clés pour faciliter le développement des startups. Parmi eux, la simplification des démarches administratives grâce à des corridors privilégiés avec la Direction générale des impôts et l’Office des changes, ainsi que l'organisation d'événements de speed-networking, permettant aux jeunes entreprises de rencontrer des investisseurs et des partenaires potentiels. De plus, les startups pourront accéder au vaste réseau de la CGEM, composé de plus de 90.000 membres, afin de favoriser les collaborations et opportunités d’affaires. La CGEM, via son initiative «CGEM for Tech Founders», encourage l'export numérique et la création de licornes marocaines, a souligné Mme Mezzour, notant que des incitations fiscales, une prime à l'emploi et des infrastructures adaptées ont été mises en place pour soutenir la croissance des startups.