Le département de l’Agriculture se mobilise pour la prochaine campagne agricole 2024-2025 qui intervient dans un contexte très difficile, marqué par l’aggravation du stress hydrique et la montée des coûts de production. «Face à ces différents défis, et parallèlement aux efforts continus déployés pour mettre en œuvre la stratégie Génération Green selon le calendrier prévu, le ministère prépare une série de mesures et d'actions en prévision de la prochaine saison agricole.
Cela concerne notamment la disponibilité des facteurs de production (semences et engrais), le développement des filières de production, la gestion de l'eau d'irrigation, le financement et l'accompagnement des agriculteurs», annonce le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, dans un entretien accordé à nos confrères du journal «Al-Maghribia». Concrètement, l’Agriculture entend poursuivre le processus de soutien des semences de céréales certifiées afin de garantir la continuité de ce système et assurer la rentabilité de tous les acteurs, des multiplicateurs aux agriculteurs en passant par les entreprises spécialisées dans la production de semences certifiées.
Selon Sadiki, il s’agira de maintenir les prix d’achat et de vente des semences à des niveaux appropriés pour les agriculteurs dans les différentes régions du Royaume. Rappelons que la formule consiste à dédier un soutien aux semences de céréales certifiées à hauteur d'environ 40% (blé tendre : 230 DH par quintal, blé dur : 310 DH par quintal, orge : 240 DH par quintal). Et pour la première fois, de nouvelles variétés de semences certifiées, à l’instar des légumineuses alimentaires et fourragères, bénéficieront, cette saison, du soutien de l'État. Selon les précisions de Sadiki, les semences d’avoine bénéficieront ainsi d’une subvention à hauteur de 180 dirhams par quintal, le triticale de 180 dirhams par quintal, les fèves et vesces de 205 DH par quintal, les lentilles (395 DH par quintal) et les pois chiches (395 DH par quintal).
De même, la subvention de multiplication, fixée à 20%, accordée habituellement aux multiplicateurs de semences de céréales, sera maintenue et même élargie pour inclure les semences de légumineuses alimentaires et fourragères. L’objectif étant d’encourager les multiplicateurs à livrer la totalité de leur production de semences certifiées. Le ministre assure, par ailleurs, que quelque 1,26 million de quintaux de semences de céréales certifiées seront mobilisés pour la prochaine campagne, dont 1,16 million de quintaux par la société Sonacos et environ 100. 000 quintaux par des opérateurs privés.
Notons que les entreprises spécialisées dans la commercialisation des semences certifiées continueront de bénéficier d'une subvention annuelle de stockage de 5 dirhams par quintal par mois pendant neuf mois, pour un volume ne dépassant pas 220.000 quintaux. Cette mesure s'accompagnera également d'un renforcement de la politique de proximité par une rationalisation du réseau de distribution, le développement continu du réseau privé et le suivi permanent des ventes. Et pour la deuxième saison agricole consécutive, les semences et les plants de tomates rondes, de pommes de terre, ainsi que les semences et les plants d'oignons bénéficieront d'un soutien allant de 50 à 70% du coût total.
L’État vise ainsi à réduire les coûts de production de ces légumes, d'améliorer la production et, partant, assurer un approvisionnement suffisant du marché national à des prix abordables pour les consommateurs. Les engrais figurent parmi les intrants agricoles les plus essentiels. Le marché national sera ainsi approvisionné en engrais phosphatés à hauteur de 650.000 tonnes, aux mêmes prix que ceux de la saison précédente. Pour les engrais azotés importés, 5 millions de quintaux seront mis à la disposition des agriculteurs, avec un maintien du soutien aux prix comme la saison dernière, afin de garantir des tarifs accessibles pour les agriculteurs à travers tout le Royaume. Ces engrais seront distribués à prix subventionnés dans les centres de distribution. L’ammonitrate 33% sera ainsi subventionné à hauteur de 240 dirhams par quintal, l’urée 46% (330 DH par quintal) et le sulfate d'ammonium 21% (150 DH par quintal). L’État continuera aussi d'encourager et de soutenir les agriculteurs à effectuer des analyses agricoles en laboratoire (sol, eau et plante).
Cela concerne notamment la disponibilité des facteurs de production (semences et engrais), le développement des filières de production, la gestion de l'eau d'irrigation, le financement et l'accompagnement des agriculteurs», annonce le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, dans un entretien accordé à nos confrères du journal «Al-Maghribia». Concrètement, l’Agriculture entend poursuivre le processus de soutien des semences de céréales certifiées afin de garantir la continuité de ce système et assurer la rentabilité de tous les acteurs, des multiplicateurs aux agriculteurs en passant par les entreprises spécialisées dans la production de semences certifiées.
Selon Sadiki, il s’agira de maintenir les prix d’achat et de vente des semences à des niveaux appropriés pour les agriculteurs dans les différentes régions du Royaume. Rappelons que la formule consiste à dédier un soutien aux semences de céréales certifiées à hauteur d'environ 40% (blé tendre : 230 DH par quintal, blé dur : 310 DH par quintal, orge : 240 DH par quintal). Et pour la première fois, de nouvelles variétés de semences certifiées, à l’instar des légumineuses alimentaires et fourragères, bénéficieront, cette saison, du soutien de l'État. Selon les précisions de Sadiki, les semences d’avoine bénéficieront ainsi d’une subvention à hauteur de 180 dirhams par quintal, le triticale de 180 dirhams par quintal, les fèves et vesces de 205 DH par quintal, les lentilles (395 DH par quintal) et les pois chiches (395 DH par quintal).
De même, la subvention de multiplication, fixée à 20%, accordée habituellement aux multiplicateurs de semences de céréales, sera maintenue et même élargie pour inclure les semences de légumineuses alimentaires et fourragères. L’objectif étant d’encourager les multiplicateurs à livrer la totalité de leur production de semences certifiées. Le ministre assure, par ailleurs, que quelque 1,26 million de quintaux de semences de céréales certifiées seront mobilisés pour la prochaine campagne, dont 1,16 million de quintaux par la société Sonacos et environ 100. 000 quintaux par des opérateurs privés.
Notons que les entreprises spécialisées dans la commercialisation des semences certifiées continueront de bénéficier d'une subvention annuelle de stockage de 5 dirhams par quintal par mois pendant neuf mois, pour un volume ne dépassant pas 220.000 quintaux. Cette mesure s'accompagnera également d'un renforcement de la politique de proximité par une rationalisation du réseau de distribution, le développement continu du réseau privé et le suivi permanent des ventes. Et pour la deuxième saison agricole consécutive, les semences et les plants de tomates rondes, de pommes de terre, ainsi que les semences et les plants d'oignons bénéficieront d'un soutien allant de 50 à 70% du coût total.
L’État vise ainsi à réduire les coûts de production de ces légumes, d'améliorer la production et, partant, assurer un approvisionnement suffisant du marché national à des prix abordables pour les consommateurs. Les engrais figurent parmi les intrants agricoles les plus essentiels. Le marché national sera ainsi approvisionné en engrais phosphatés à hauteur de 650.000 tonnes, aux mêmes prix que ceux de la saison précédente. Pour les engrais azotés importés, 5 millions de quintaux seront mis à la disposition des agriculteurs, avec un maintien du soutien aux prix comme la saison dernière, afin de garantir des tarifs accessibles pour les agriculteurs à travers tout le Royaume. Ces engrais seront distribués à prix subventionnés dans les centres de distribution. L’ammonitrate 33% sera ainsi subventionné à hauteur de 240 dirhams par quintal, l’urée 46% (330 DH par quintal) et le sulfate d'ammonium 21% (150 DH par quintal). L’État continuera aussi d'encourager et de soutenir les agriculteurs à effectuer des analyses agricoles en laboratoire (sol, eau et plante).
Assurance multirisque climatique pour les céréales : 1,2 million de ha à couvrir
Le système d'assurance multirisque climatique pour les céréales, légumineuses et cultures oléagineuses couvrira pour la prochaine saison agricole quelque 1,20 million d'hectares. De même, le programme d'assurance multirisque pour les arbres fruitiers se poursuivra avec une couverture de 50.000 hectares.
De plus, affirme Sadiki, l’État continuera à encourager l'investissement dans le secteur agricole en octroyant des incitations dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA) et en lançant de nouvelles subventions dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Génération Green.
De plus, affirme Sadiki, l’État continuera à encourager l'investissement dans le secteur agricole en octroyant des incitations dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA) et en lançant de nouvelles subventions dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Génération Green.
L’Agriculture affirme accorder une grande importance à la dissémination des techniques de semis direct. Ainsi, dans le cadre du programme national de semis direct, une superficie de 300.000 hectares est programmée dans ce cadre pour la saison agricole 2024-2025. L’ambition du ministère est d'atteindre un million d'hectares d'ici 2030. Le département de Mohammed Sadiki procédera, ainsi, à l'acquisition et la distribution gratuite de 200 semoirs de semis direct au profit des coopératives agricoles, en plus de subventionner les prix de ces semoirs dans le cadre du FDA.
Le gouvernement intensifiera également les efforts de sensibilisation et d'accompagnement des agriculteurs pour adopter cette technique de culture de conservation. Outre ces mesures conjoncturelles, l’Agriculture entend à moyen terme rétablir progressivement l'équilibre des différentes filières agricoles et relancer la dynamique de celles qui font les frais de la crise hydrique, telles que la viande, le lait et les légumes. Il continuera aussi à structurer les investissements visant à renforcer la résilience du secteur agricole, en tenant compte des divers changements, notamment ceux liés au climat.
Le gouvernement intensifiera également les efforts de sensibilisation et d'accompagnement des agriculteurs pour adopter cette technique de culture de conservation. Outre ces mesures conjoncturelles, l’Agriculture entend à moyen terme rétablir progressivement l'équilibre des différentes filières agricoles et relancer la dynamique de celles qui font les frais de la crise hydrique, telles que la viande, le lait et les légumes. Il continuera aussi à structurer les investissements visant à renforcer la résilience du secteur agricole, en tenant compte des divers changements, notamment ceux liés au climat.