Le Masi, indice de référence à la Bourse de Casablanca, poursuit une trajectoire ascendante en 2024, enregistrant une progression de 22% au 17 décembre par rapport au début de l’année. La volatilité moyenne reste modérée à 9,87%, contre 6,87% au premier semestre, reflétant une stabilité appréciable. Avec un PER global (ratio qui compare le prix d'une action à ses bénéfices) à 17,7x, inférieur à la moyenne des cinq dernières années (20x), cette performance est liée à l’augmentation des bénéfices des sociétés cotées. Ainsi, le ratio de liquidité (qui mesure la capacité d'une entreprise à couvrir ses dettes à court terme avec ses actifs les plus liquides) s’est amélioré, atteignant 11,48% à fin novembre 2024 contre 9,5% l’année précédente.
Le portefeuille des placements du secteur a enregistré une hausse de 4%, atteignant 243,4 milliards de dirhams (MMDH) et les plus-values latentes ont bondi de 62,3%, pour atteindre 35,2 MMDH, grâce à la hausse du marché boursier et à la baisse des taux. Le résultat net du secteur a également progressé de 8% en glissement annuel. Sur le plan de la solvabilité, les assureurs conservent une marge moyenne nettement au-dessus des seuils réglementaires.
La combinaison d’une dynamique haussière à la Bourse, d’une maîtrise de la dette privée et d’une expansion des assurances offre des perspectives favorables pour le développement du secteur financier marocain en 2025 et au-delà.
Le Trésor : Financement optimisé à coût réduit
Sur le marché obligataire, les émissions de bons du Trésor (BDT) ont reculé à 169,2 milliards de dirhams à fin novembre 2024, contre 239,8 milliards un an plus tôt. Ainsi, la baisse des taux des BDT se poursuit, notamment sur le marché secondaire. En parallèle, l’encours de la dette privée a progressé de 8,3%, atteignant 272,2 milliards de dirhams, dont 59,7% destinés au financement des établissements de crédit. L’endettement net des émetteurs non financiers reste globalement maîtrisé, représentant 55% des fonds propres pour les émetteurs cotés et 85% pour les non-cotés.Regain d’intérêt des particuliers
Les investisseurs individuels résidents montrent un intérêt croissant pour le marché des capitaux. Cette tendance se manifeste par une hausse des ouvertures de comptes-titres, une augmentation du nombre de porteurs de parts d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et une progression des volumes de transactions réalisées en Bourse.Solide performance du secteur des assurances
Le secteur des assurances continue également d’afficher une croissance marquée. À fin octobre 2024, les primes émises ont atteint 49,6 milliards de dirhams, en hausse de 4,5% par rapport à la même période de 2023. La branche non-vie progresse de 4,6 %, tandis que la branche vie renoue avec une croissance de 4,4% après un ralentissement en 2023.Le portefeuille des placements du secteur a enregistré une hausse de 4%, atteignant 243,4 milliards de dirhams (MMDH) et les plus-values latentes ont bondi de 62,3%, pour atteindre 35,2 MMDH, grâce à la hausse du marché boursier et à la baisse des taux. Le résultat net du secteur a également progressé de 8% en glissement annuel. Sur le plan de la solvabilité, les assureurs conservent une marge moyenne nettement au-dessus des seuils réglementaires.
La combinaison d’une dynamique haussière à la Bourse, d’une maîtrise de la dette privée et d’une expansion des assurances offre des perspectives favorables pour le développement du secteur financier marocain en 2025 et au-delà.