Le produit intérieur brut (PIB) en valeur s’est établi à 1.596,8 milliards de dirhams en 2024, enregistrant une hausse de 7,9% par rapport à l’année précédente. Cette croissance a été principalement tirée par les sociétés (financières et non financières), qui ont généré 45,7% de la richesse nationale. Les administrations publiques ont contribué à hauteur de 14,8%, tandis que la part des ménages et institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) s’est repliée à 28,4%, contre 29,5% en 2023. Par ailleurs, la part des impôts nets de subventions sur la production et les importations a progressé à 11,1% du PIB, en hausse de 1,2 point sur un an.
Les revenus de la propriété nets, les prestations sociales et les transferts ont contribué à hauteur de 32,9% au revenu disponible des ménages, avec une progression notable de 10,6%. En revanche, les impôts et cotisations sociales ont pesé négativement, retranchant 17,6% du revenu disponible. Le taux d’épargne des ménages s’est établi à 11,3%, tandis que leur consommation finale a absorbé 89,2% du revenu disponible.
En valeur absolue, la consommation finale effective des ménages s’est élevée à 1.080 milliards de dirhams. Le revenu disponible par habitant a atteint 28.808 dirhams, contre 27.176 dirhams en 2023, soit une progression de 6%. Corrigé de l’inflation, mesurée à +0,9% en 2024, le pouvoir d’achat réel a connu une amélioration de 5,1 points, après une hausse plus modeste de 1,8 point en 2023.
En parallèle, la formation brute du capital fixe (FBCF) a bondi de 13,9%, pour s’établir à 422,5 milliards de dirhams. Cette dynamique s’explique par une reprise marquée de l’investissement des entreprises, avec une hausse de 19,9% de la FBCF des sociétés, contre 7,9% pour celle des ménages et 3,2% pour celle des administrations publiques. Les sociétés ont ainsi représenté 59,2% de l’investissement total en 2024.
Le revenu national brut disponible dépasse les 1.700 milliards de dirhams
Le revenu national brut disponible (RNBD) a progressé de 7,7% pour atteindre 1 709,1 milliards de dirhams en 2024. Cette évolution résulte d’une hausse du revenu brut des sociétés (+8%), des ménages et ISBLSM (+6,9%) et des administrations publiques (+10%). Dans la composition du RNBD, les ménages conservent la part prépondérante avec 63,1%, suivis des administrations publiques (20,3%) et des sociétés (16,6%), dont seulement 2,3% pour les institutions financières.Revenu et pouvoir d’achat des ménages en hausse
Le revenu disponible brut des ménages a augmenté de 6,7% pour atteindre 1.059,7 milliards de dirhams, bien qu’en ralentissement par rapport à la croissance de 8,7% enregistrée en 2023. La rémunération des salariés représente 45,3% de ce revenu, en hausse de 6,7%. Le revenu mixte, incluant notamment le service de logement, a progressé de 4% et constitue 39,4% du total.Les revenus de la propriété nets, les prestations sociales et les transferts ont contribué à hauteur de 32,9% au revenu disponible des ménages, avec une progression notable de 10,6%. En revanche, les impôts et cotisations sociales ont pesé négativement, retranchant 17,6% du revenu disponible. Le taux d’épargne des ménages s’est établi à 11,3%, tandis que leur consommation finale a absorbé 89,2% du revenu disponible.
En valeur absolue, la consommation finale effective des ménages s’est élevée à 1.080 milliards de dirhams. Le revenu disponible par habitant a atteint 28.808 dirhams, contre 27.176 dirhams en 2023, soit une progression de 6%. Corrigé de l’inflation, mesurée à +0,9% en 2024, le pouvoir d’achat réel a connu une amélioration de 5,1 points, après une hausse plus modeste de 1,8 point en 2023.
Une épargne nationale et des investissements en forte progression
L’épargne nationale a enregistré une croissance soutenue de 11,6%, atteignant 461,7 milliards de dirhams. Elle reste majoritairement portée par les sociétés (60,3%), suivies par les ménages et ISBLSM (26,8%) et les administrations publiques (12,9%).En parallèle, la formation brute du capital fixe (FBCF) a bondi de 13,9%, pour s’établir à 422,5 milliards de dirhams. Cette dynamique s’explique par une reprise marquée de l’investissement des entreprises, avec une hausse de 19,9% de la FBCF des sociétés, contre 7,9% pour celle des ménages et 3,2% pour celle des administrations publiques. Les sociétés ont ainsi représenté 59,2% de l’investissement total en 2024.
