Attijari Global Research (AGR) pronostique de belles perspectives de croissance pour les banques marocaines durant les cinq prochaines années. En effet, les experts du centre de recherche indiquent que la croissance des crédits au Maroc est désormais portée par la dynamique positive des crédits à l’équipement. Ces derniers affichent une hausse de 10,1% en 2023, confirmant ainsi leur reprise entamée en 2022 (+6,3%). Pour AGR, il s’agit d’une tendance soutenable durant les cinq années à venir, eu égard aux enjeux majeurs auxquels le Maroc fait face, notamment l’organisation de la Coupe du monde en 2030, la gestion du stress hydrique, la reconstruction de la région d’Al Haouz ainsi que les objectifs de la transition verte.
De même, estiment les analystes d’AGR, les activités de marché devraient continuer à soutenir la progression du produit net bancaire (PNB) des banques en 2024. Celles-ci devraient évoluer dans un contexte de taux plus favorable marqué par le reflux des pressions inflationnistes, le démarrage d’une nouvelle phase d’assouplissement monétaire de Bank Al-Maghrib, en plus de la situation confortable des finances publiques. Autre indice qui alimente l’optimisme d’AGR : le ratio d’efficacité de l’exploitation des banques marocaines (COEX). En effet, l’évolution de cet indice au cours des dernières années atteste la qualité de gestion des banques au Maroc. Concrètement, le COEX affiche une baisse continue depuis 2018, passant de 52,7 à 47,2% en 2023 à la faveur de l’augmentation maîtrisable des frais de gestion de +3,7% en moyenne annuelle sur la même période. En plus, le déploiement des projets digitaux constitue, selon AGR, un nouveau levier permettant la poursuite de l’optimisation du COEX durant les années à venir.
L’analyse relève tout de même la première hausse du coût du risque (24,7%), sous l’effet de la montée du risque souverain en Afrique. Une évolution qui traduit aussi l’approche anticipative «très conservatrice» des banques au Maroc. Mais à partir de l’année en cours, AGR affirme s’attendre à une légère baisse du taux relatif au coût du risque suite à la reprise prévue des investissements publics. Par ailleurs, tenant compte des réalisations au premier trimestre de l’année, AGR assure avoir révisé à la hausse ses prévisions de croissance du secteur.
La croissance du PNB devrait ainsi ressortir à 6,1% cette année et à 5,8% en moyenne annuelle sur la période 2024-2026. Pour sa part, la croissance du résultat net part du groupe du secteur (RNPG) devrait s’établir à 9,9% en 2024 puis à 7,5% sur la période 2024-2026. Le centre de recherche recommande, en outre, de relever la pondération du secteur bancaire dans les portefeuilles, dans la mesure où ce dernier bénéficie d’une croissance régulière sur le moyen terme tout en affichant des multiples de valorisation très attractifs par rapport aux niveaux standards du marché Actions marocain.
De même, estiment les analystes d’AGR, les activités de marché devraient continuer à soutenir la progression du produit net bancaire (PNB) des banques en 2024. Celles-ci devraient évoluer dans un contexte de taux plus favorable marqué par le reflux des pressions inflationnistes, le démarrage d’une nouvelle phase d’assouplissement monétaire de Bank Al-Maghrib, en plus de la situation confortable des finances publiques. Autre indice qui alimente l’optimisme d’AGR : le ratio d’efficacité de l’exploitation des banques marocaines (COEX). En effet, l’évolution de cet indice au cours des dernières années atteste la qualité de gestion des banques au Maroc. Concrètement, le COEX affiche une baisse continue depuis 2018, passant de 52,7 à 47,2% en 2023 à la faveur de l’augmentation maîtrisable des frais de gestion de +3,7% en moyenne annuelle sur la même période. En plus, le déploiement des projets digitaux constitue, selon AGR, un nouveau levier permettant la poursuite de l’optimisation du COEX durant les années à venir.
L’analyse relève tout de même la première hausse du coût du risque (24,7%), sous l’effet de la montée du risque souverain en Afrique. Une évolution qui traduit aussi l’approche anticipative «très conservatrice» des banques au Maroc. Mais à partir de l’année en cours, AGR affirme s’attendre à une légère baisse du taux relatif au coût du risque suite à la reprise prévue des investissements publics. Par ailleurs, tenant compte des réalisations au premier trimestre de l’année, AGR assure avoir révisé à la hausse ses prévisions de croissance du secteur.
La croissance du PNB devrait ainsi ressortir à 6,1% cette année et à 5,8% en moyenne annuelle sur la période 2024-2026. Pour sa part, la croissance du résultat net part du groupe du secteur (RNPG) devrait s’établir à 9,9% en 2024 puis à 7,5% sur la période 2024-2026. Le centre de recherche recommande, en outre, de relever la pondération du secteur bancaire dans les portefeuilles, dans la mesure où ce dernier bénéficie d’une croissance régulière sur le moyen terme tout en affichant des multiples de valorisation très attractifs par rapport aux niveaux standards du marché Actions marocain.