Les importations de mandarines en Asie du Sud-Est ont bondi au cours de la saison 2023/24 après deux années de déclin. Au cours des 11 premiers mois de la saison en cours (juillet 2023 – mai 2024), les principaux marchés de la région (hors Vietnam) ont importé un peu moins de 440.000 tonnes de mandarines, soit une augmentation de 8% par rapport à l’ensemble de la saison précédente, selon EastFruit. Cependant, si les tendances actuelles se poursuivent, le record réalisé lors de la saison 2020/21 (500.000 tonnes) ne sera pas battu.
En effet, «l’Asie du Sud-Est, hors Vietnam, a le potentiel d’importer un demi-million de tonnes de mandarines chaque saison, avec 200.000 à 300.000 tonnes supplémentaires arrivant sur le marché vietnamien chaque année. Cela signifie que la région pourrait importer jusqu’à 800.000 tonnes de mandarines par saison. Ce volume est comparable aux importations annuelles de la Russie (820.000 à 960.000 tonnes) et dépasse les importations combinées de l’UE et du Royaume-Uni (720.000 à 770.000 tonnes) ou des États-Unis et du Canada (540.000 à 650.000 tonnes).
Il s’agit d’une opportunité pour les exportateurs marocains qu’il est important de saisir. En effet, si la Chine (qui fournit 68% des importations de mandarines de la région) et le Pakistan sont considérés comme les principaux exportateurs vers cette région, le Maroc (et l’Egypte ont une place de choix à décrocher», fait comprendre Hajer Magdy, consultante internationale en commerce de produits frais à la FAO. Bien évidemment, la présence des produits égyptiens et marocains dans la région est actuellement minime. La saison dernière, le Maroc n’a fourni que 850 tonnes de mandarines, tandis que l’Égypte en a exporté un peu plus de 4.000 tonnes, ce qui en fait le sixième fournisseur.
«Les deux pays ciblent principalement Hong Kong, la Malaisie et Singapour, l’Égypte étant également présente en Indonésie et au Vietnam. Cependant, au cours de la saison 2023/24, les deux pays ont réduit leurs exportations vers l’Asie du Sud-Est à 630 tonnes (Maroc) et 1.600 tonnes (Égypte) pour diverses raisons», rappelle EastFruit. Et pour cause, «la logistique est un facteur clé qui a entravé l’augmentation des approvisionnements en mandarines d’Afrique du Nord dans la région, car pendant la période de pointe de la demande, la mer Rouge a été bloquée par les Houthis yéménites. Néanmoins, les perspectives d’avenir pour l’Égypte et le Maroc en Asie du Sud-Est sont très prometteuses. Par exemple, en 2022, l’accès aux agrumes égyptiens a été ouvert aux Philippines, et une décision similaire pour la Thaïlande est attendue en 2025-2026», explique Hajer Magdy.
En tout cas, la détermination du Maroc (et de l’Egypte) ne sont plus à démontrer. Le 7 août prochain, l’équipe du projet «FAO/EBRD Project: Food Security Package SEMED – Diversifying and Adding Value to Export Markets» organisera une formation spéciale en ligne intitulée «Naviguer sur le marché des fruits et légumes d’Asie du Sud-Est : opportunités pour l’Égypte et le Maroc». Un deuxième rendez-vous est programmé lors du Salon international Asia Fruit Logistica, prévu du 4 au 6 septembre prochain, où deux représentant de Morocco Foodex auront pour mission de présenter l’offre Maroc.
En effet, «l’Asie du Sud-Est, hors Vietnam, a le potentiel d’importer un demi-million de tonnes de mandarines chaque saison, avec 200.000 à 300.000 tonnes supplémentaires arrivant sur le marché vietnamien chaque année. Cela signifie que la région pourrait importer jusqu’à 800.000 tonnes de mandarines par saison. Ce volume est comparable aux importations annuelles de la Russie (820.000 à 960.000 tonnes) et dépasse les importations combinées de l’UE et du Royaume-Uni (720.000 à 770.000 tonnes) ou des États-Unis et du Canada (540.000 à 650.000 tonnes).
Il s’agit d’une opportunité pour les exportateurs marocains qu’il est important de saisir. En effet, si la Chine (qui fournit 68% des importations de mandarines de la région) et le Pakistan sont considérés comme les principaux exportateurs vers cette région, le Maroc (et l’Egypte ont une place de choix à décrocher», fait comprendre Hajer Magdy, consultante internationale en commerce de produits frais à la FAO. Bien évidemment, la présence des produits égyptiens et marocains dans la région est actuellement minime. La saison dernière, le Maroc n’a fourni que 850 tonnes de mandarines, tandis que l’Égypte en a exporté un peu plus de 4.000 tonnes, ce qui en fait le sixième fournisseur.
«Les deux pays ciblent principalement Hong Kong, la Malaisie et Singapour, l’Égypte étant également présente en Indonésie et au Vietnam. Cependant, au cours de la saison 2023/24, les deux pays ont réduit leurs exportations vers l’Asie du Sud-Est à 630 tonnes (Maroc) et 1.600 tonnes (Égypte) pour diverses raisons», rappelle EastFruit. Et pour cause, «la logistique est un facteur clé qui a entravé l’augmentation des approvisionnements en mandarines d’Afrique du Nord dans la région, car pendant la période de pointe de la demande, la mer Rouge a été bloquée par les Houthis yéménites. Néanmoins, les perspectives d’avenir pour l’Égypte et le Maroc en Asie du Sud-Est sont très prometteuses. Par exemple, en 2022, l’accès aux agrumes égyptiens a été ouvert aux Philippines, et une décision similaire pour la Thaïlande est attendue en 2025-2026», explique Hajer Magdy.
En tout cas, la détermination du Maroc (et de l’Egypte) ne sont plus à démontrer. Le 7 août prochain, l’équipe du projet «FAO/EBRD Project: Food Security Package SEMED – Diversifying and Adding Value to Export Markets» organisera une formation spéciale en ligne intitulée «Naviguer sur le marché des fruits et légumes d’Asie du Sud-Est : opportunités pour l’Égypte et le Maroc». Un deuxième rendez-vous est programmé lors du Salon international Asia Fruit Logistica, prévu du 4 au 6 septembre prochain, où deux représentant de Morocco Foodex auront pour mission de présenter l’offre Maroc.