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Les prix des légumes s'enflamment avant le Ramadan

Les prix de vente des légumes ont connu une augmentation significative à l’approche du mois sacré du Ramadan. Les citoyens ont observé une hausse des prix de certains produits en comparaison avec la même période de l’année précédente.

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Les prix des denrées alimentaires s'emballent avant le Ramadan. Les prix de gros des tomates ont oscillé entre 7,50 et 4 dirhams, alors qu’ils variaient entre 3,20 et 1,50 dirham l’an dernier.

Ahmed Driouch, président de la Fédération des associations des agriculteurs à Oulad Teima, a expliqué que l’augmentation des prix des tomates est due aux dégâts causés par un virus ayant affecté les serres dédiées à cette culture. Il a également pointé du doigt la rareté des ressources en eau, qui pèse lourdement sur les agriculteurs, en particulier les petits et moyens producteurs.

Houcine Adardour, président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation de fruits et légumes, explique, pour sa part, que l’offre en tomates dépasse la demande. Dans une déclaration à "Assahraa Al-Maghribia", il a indiqué que "le prix de vente au détail, qui avoisine les 10 dirhams le kilogramme, est un tarif normal", précisant que "les prix connaissent toujours une hausse avant le Ramadan".



Outre la tomate, les prix de gros des pommes de terre se situent cette année entre 7,50 et 4 dirhams, contre une fourchette de 3,20 à 1,50 dirham l’an dernier. Les carottes ont maintenu leur niveau de prix entre 2,50 et 1,30 dirham, tout comme les oignons. En revanche, les prix des petits pois et du poivron ont grimpé respectivement à 7 et 10 dirhams le kilogramme sur le marché de gros en 2025.

Les fruits n’ont pas échappé non plus à cette tendance haussière, à l’exception de la clémentine et de l’orange Navel. Un expert agricole attribue cette hausse des prix aux gelées (jriha), qui ont réduit le rendement des cultures maraîchères et fruitières, ainsi qu’au déficit hydrique.

Les observateurs s’accordent à dire que l’afflux des consommateurs sur les denrées essentielles, dont la consommation s’intensifie durant le mois sacré, constitue la principale cause de cette flambée des prix, plutôt qu’un véritable phénomène d’inflation. Ils soulignent que l’offre demeure abondante sur les marchés.
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