Depuis deux décennies, le digital ne cesse d’introduire des transformations en profondeur dans le mode de fonctionnement, de gestion et d'interaction, ouvrant un vaste champ de possibilités et de changements dans de nombreux domaines, dont le commerce international.
Toutefois, qu'en est-il des dispositifs dans le commerce international ? Quel constat ? Quel bénéfice ? Pour répondre à ces interrogations et tant d’autres, plusieurs personnalités dans le domaine du commerce extérieur, des nouvelles technologies et du développement digital, en plus de hauts responsables de l'administration publique, ont répondu présent pour discuter du rôle de ces nouvelles technologies dans le développement du commerce international, pour faire face aux défis et aux enjeux auxquels ces derniers sont confrontés.
À cette occasion, Laraki Nadia, directrice générale de l’Agence nationale des ports (ANP), a mis en avant la position stratégique de la façade maritime du Maroc, affirmant que le Royaume ambitionne de consolider son ouverture sur le monde, grâce aux technologies disruptives.
«Le Maroc, sous l’Impulsion de Sa Majesté Mohammed VI, entend à consolider et renforcer davantage son ouverture sur le monde, fort de sa façade maritime et de son versant atlantique qui lui ouvre un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’Amérique confortons ainsi notre position stratégique».
Laraki Nadia affirme que les ports jouent un rôle de premier plan pour la compétitivité des chaînes logistiques pour le développement économique et l’aménagement du territoire.
Les nouvelles technologies, telles que l’Intelligence artificielle (IA), l’internet des objets (IoT) et la Blockchain, poursuit-elle, jouent un rôle central dans la vision stratégique du secteur maritime au Maroc. «Cette rencontre se veut une contribution au débat national, à un moment où le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative s’attelle à la mise en place d’une stratégie nationale de transition numérique et de réforme administrative à l’horizon 2030 (Maroc Digital 2030)», a-t-elle conclu.
Pour sa part, le directeur général de PortNet, Youssef Ahouzi, révèle que cet événement est un carrefour qui met en avant les dernières tendances relatives à la digitalisation dans le secteur portuaire notamment l’utilisation des technologies disruptives et leur impact sur le commerce international, bouleversent ainsi les habitudes en termes de production, de logistique, de marketing, de traitement massif des données et de modèle économique.
Ces technologies, souligne-t-il, vont changer la façon selon laquelle tous les opérateurs économiques interviennent dans le commerce international afin d’avoir une vraie valeur ajoutée dans ce domaine.
Pour Aziz Mantrach, vice-président de l'Association marocaine des exportateurs (Asmex) et spécialiste du commerce maritime, il s’agirait de faciliter la vie aux entreprises maritimes, encadrer et soutenir les acteurs du secteur afin que les produits soient compétitifs à destination.
Hicham Chiguer, président de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (Ausim), a rappelé les défis économiques et macro-économiques auxquels est confronté le secteur maritime, mettant l’accent sur l’importance de l'accélération dans l’adoption de ces technologies afin de saisir de nouvelles opportunités et sceller de nombreux partenariats à l’international.
«Nous devons continuer à dématérialiser et rendre nos processus plus intelligents avec l’aide des potentialités humaines dont nous disposons pour pouvoir avancer et devenir un leader dans le commerce international», affirme-t-il.
Dans le même registre, Tarik Maaouni, directeur de l’organisation et du système d’information à l’Agence nationale des ports, réitère la nécessité de relever ce défi de digitalisation à travers les nouvelles technologies pour résoudre un certain nombre de problèmes logistiques, notamment au niveau du traitement des marchandises et des navires.
Ce concours annuel d’innovation ouverte et collaborative, qui en est aujourd’hui à sa troisième édition, fait appel aux porteurs d’idées du monde entier pour relever les défis liés au transit portuaire, imaginer, anticiper et construire les ports de demain.
Des équipes multidisciplinaires, composées de personnes aux compétences variées telles que des développeurs, des concepteurs, des experts en logistique, etc., sont invitées à participer.
Les participants relèvent des défis spécifiques liés à l'efficacité opérationnelle, à la durabilité, à la sécurité ou à d'autres domaines pertinents pour le secteur portuaire, en utilisant diverses technologies.
Cet événement encourage ainsi la collaboration entre les acteurs du secteur portuaire, les experts technologiques et les innovateurs pour créer des solutions qui peuvent avoir un impact significatif.
Outre la compétition, le Smart Port Challenge peut également servir de plateforme de lancement pour des projets pilotes ou des idées qui ont le potentiel de transformer les opérations portuaires.
Cet événement vise à catalyser l'innovation en rassemblant des esprits créatifs et des experts de différents domaines pour résoudre des problèmes concrets et explorer de nouvelles opportunités dans le secteur portuaire. Ils contribuent également à positionner les ports du Maroc à l'avant-garde des avancées technologiques dans le domaine maritime et logistique.
D’une part, l’Intelligence Artificielle (IA), qui offre des capacités avancées d'analyse de données, de prévision et de prise de décision. Dans le commerce international, elle peut être utilisée pour optimiser la gestion de la chaîne d'approvisionnement, améliorer la prévision de la demande et personnaliser les expériences client.
D’autre part, le Blockchain qui permet une transparence accrue, une traçabilité améliorée et une sécurité renforcée dans les transactions commerciales. Elle peut être particulièrement bénéfique pour les secteurs nécessitant une gestion rigoureuse des documents, comme l'expédition et la logistique.
Il s’agirait également de l’Internet des Objets (IoT) dont les dispositifs connectés permettent le suivi en temps réel des marchandises, des équipements et des navires, afin d’améliorer visibilité de la chaîne d'approvisionnement, réduisant ainsi les risques liés à la perte de marchandises et permet une gestion plus efficace des stocks.
Plusieurs autres technologies sont utilisées pour l’expansion du commerce international dont les Plateformes de Commerce Électronique, l’Analyse des Données, la Réalité Virtuelle (RV), la Réalité Augmentée (RA) ou encore l’Impression 3D.
Toutefois, qu'en est-il des dispositifs dans le commerce international ? Quel constat ? Quel bénéfice ? Pour répondre à ces interrogations et tant d’autres, plusieurs personnalités dans le domaine du commerce extérieur, des nouvelles technologies et du développement digital, en plus de hauts responsables de l'administration publique, ont répondu présent pour discuter du rôle de ces nouvelles technologies dans le développement du commerce international, pour faire face aux défis et aux enjeux auxquels ces derniers sont confrontés.
À cette occasion, Laraki Nadia, directrice générale de l’Agence nationale des ports (ANP), a mis en avant la position stratégique de la façade maritime du Maroc, affirmant que le Royaume ambitionne de consolider son ouverture sur le monde, grâce aux technologies disruptives.
«Le Maroc, sous l’Impulsion de Sa Majesté Mohammed VI, entend à consolider et renforcer davantage son ouverture sur le monde, fort de sa façade maritime et de son versant atlantique qui lui ouvre un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’Amérique confortons ainsi notre position stratégique».
Laraki Nadia affirme que les ports jouent un rôle de premier plan pour la compétitivité des chaînes logistiques pour le développement économique et l’aménagement du territoire.
Les nouvelles technologies, telles que l’Intelligence artificielle (IA), l’internet des objets (IoT) et la Blockchain, poursuit-elle, jouent un rôle central dans la vision stratégique du secteur maritime au Maroc. «Cette rencontre se veut une contribution au débat national, à un moment où le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative s’attelle à la mise en place d’une stratégie nationale de transition numérique et de réforme administrative à l’horizon 2030 (Maroc Digital 2030)», a-t-elle conclu.
Pour sa part, le directeur général de PortNet, Youssef Ahouzi, révèle que cet événement est un carrefour qui met en avant les dernières tendances relatives à la digitalisation dans le secteur portuaire notamment l’utilisation des technologies disruptives et leur impact sur le commerce international, bouleversent ainsi les habitudes en termes de production, de logistique, de marketing, de traitement massif des données et de modèle économique.
Ces technologies, souligne-t-il, vont changer la façon selon laquelle tous les opérateurs économiques interviennent dans le commerce international afin d’avoir une vraie valeur ajoutée dans ce domaine.
Pour Aziz Mantrach, vice-président de l'Association marocaine des exportateurs (Asmex) et spécialiste du commerce maritime, il s’agirait de faciliter la vie aux entreprises maritimes, encadrer et soutenir les acteurs du secteur afin que les produits soient compétitifs à destination.
Hicham Chiguer, président de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (Ausim), a rappelé les défis économiques et macro-économiques auxquels est confronté le secteur maritime, mettant l’accent sur l’importance de l'accélération dans l’adoption de ces technologies afin de saisir de nouvelles opportunités et sceller de nombreux partenariats à l’international.
«Nous devons continuer à dématérialiser et rendre nos processus plus intelligents avec l’aide des potentialités humaines dont nous disposons pour pouvoir avancer et devenir un leader dans le commerce international», affirme-t-il.
Dans le même registre, Tarik Maaouni, directeur de l’organisation et du système d’information à l’Agence nationale des ports, réitère la nécessité de relever ce défi de digitalisation à travers les nouvelles technologies pour résoudre un certain nombre de problèmes logistiques, notamment au niveau du traitement des marchandises et des navires.
Smart Port Challenge, une 3e édition pour anticiper et construire les ports de demain
Durant cette événement, Youssef Ahouzi a annoncé le lancement de la troisième édition du défi Smart Port Challenge, le premier hackathon dédié à l'innovation dans le secteur portuaire au Maroc, organisé par l’ANP, le Guichet Unique PortNet, en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P).Ce concours annuel d’innovation ouverte et collaborative, qui en est aujourd’hui à sa troisième édition, fait appel aux porteurs d’idées du monde entier pour relever les défis liés au transit portuaire, imaginer, anticiper et construire les ports de demain.
Des équipes multidisciplinaires, composées de personnes aux compétences variées telles que des développeurs, des concepteurs, des experts en logistique, etc., sont invitées à participer.
Les participants relèvent des défis spécifiques liés à l'efficacité opérationnelle, à la durabilité, à la sécurité ou à d'autres domaines pertinents pour le secteur portuaire, en utilisant diverses technologies.
Cet événement encourage ainsi la collaboration entre les acteurs du secteur portuaire, les experts technologiques et les innovateurs pour créer des solutions qui peuvent avoir un impact significatif.
Outre la compétition, le Smart Port Challenge peut également servir de plateforme de lancement pour des projets pilotes ou des idées qui ont le potentiel de transformer les opérations portuaires.
Cet événement vise à catalyser l'innovation en rassemblant des esprits créatifs et des experts de différents domaines pour résoudre des problèmes concrets et explorer de nouvelles opportunités dans le secteur portuaire. Ils contribuent également à positionner les ports du Maroc à l'avant-garde des avancées technologiques dans le domaine maritime et logistique.
Quelles sont les technologies innovantes qui transforment le commerce international?
Les technologies innovantes transforment le commerce international de plusieurs manières, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités et défis. On y retrouve ainsi l’Automatisation des Processus, telle que la robotique et l'automatisation des processus robotiques (RPA), qui permet d'améliorer l'efficacité des opérations commerciales, de réduire les coûts et d'accélérer les délais de production.D’une part, l’Intelligence Artificielle (IA), qui offre des capacités avancées d'analyse de données, de prévision et de prise de décision. Dans le commerce international, elle peut être utilisée pour optimiser la gestion de la chaîne d'approvisionnement, améliorer la prévision de la demande et personnaliser les expériences client.
D’autre part, le Blockchain qui permet une transparence accrue, une traçabilité améliorée et une sécurité renforcée dans les transactions commerciales. Elle peut être particulièrement bénéfique pour les secteurs nécessitant une gestion rigoureuse des documents, comme l'expédition et la logistique.
Il s’agirait également de l’Internet des Objets (IoT) dont les dispositifs connectés permettent le suivi en temps réel des marchandises, des équipements et des navires, afin d’améliorer visibilité de la chaîne d'approvisionnement, réduisant ainsi les risques liés à la perte de marchandises et permet une gestion plus efficace des stocks.
Plusieurs autres technologies sont utilisées pour l’expansion du commerce international dont les Plateformes de Commerce Électronique, l’Analyse des Données, la Réalité Virtuelle (RV), la Réalité Augmentée (RA) ou encore l’Impression 3D.