Le Forum-Exposition international de la Plasturgie (FEIP) est de retour en concomitance avec la première édition du Global Green Plast «GGP». Organisé par la Fédération marocaine de la plasturgie (FMP), sous l'égide du ministère de l'Industrie et du commerce, ce rendez-vous a pour objectif de présenter les tendances du marché, les innovations et surtout de faire de la décarbonation et de l’économie circulaire des leviers puissants pour une croissance durable du secteur de la plasturgie.
Intervenant à cette occasion, Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a souligné que «depuis une quinzaine d’années, l'industrie du plastique connaît une expansion remarquable dans notre pays. Elle affiche des taux de croissance significatifs et contribue de manière forte à la création de valeur ajoutée et d’emplois, générant plus de 28 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et employant plus de 400.000 personnes, directement et indirectement».
>> Lire aussi : Plasturgie : Le Maroc devrait atteindre sa souveraineté dans 5 ans (Hicham El Haid)
Bien que discret, a ajouté le patron des patrons, le secteur est en réalité l’un des moteurs de l’économie nationale puisque sa production est destinée à 90% à l’industrie à destination de clients opérant dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la santé, de l’aéronautique ou encore de l’automobile.
Saluant le choix de la thématique «La Green plasturgie, levier de matérialisation de la coalition industrielle intégrée pour un développement économique et de l’investissement durable», M. Alj rappelle que le plastique participe indirectement aux efforts écologiques d’autres industries citant l’automobile comme exemple qui l’utilise de plus en plus sur les véhicules électriques pour réduire leur poids. «Le plastique a un bilan carbone attractif, bien moins consommateur que le papier ou le verre par exemple. Tout le sujet réside dans son recyclage, puisque ce sont 100 tonnes de plastique qui arrivent tous les jours dans nos déchets, dont seulement 15 ou 20% sont récupérés», a avancé le président de la CGEM.
Intervenant à cette occasion, Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a souligné que «depuis une quinzaine d’années, l'industrie du plastique connaît une expansion remarquable dans notre pays. Elle affiche des taux de croissance significatifs et contribue de manière forte à la création de valeur ajoutée et d’emplois, générant plus de 28 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et employant plus de 400.000 personnes, directement et indirectement».
>> Lire aussi : Plasturgie : Le Maroc devrait atteindre sa souveraineté dans 5 ans (Hicham El Haid)
Bien que discret, a ajouté le patron des patrons, le secteur est en réalité l’un des moteurs de l’économie nationale puisque sa production est destinée à 90% à l’industrie à destination de clients opérant dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la santé, de l’aéronautique ou encore de l’automobile.
Saluant le choix de la thématique «La Green plasturgie, levier de matérialisation de la coalition industrielle intégrée pour un développement économique et de l’investissement durable», M. Alj rappelle que le plastique participe indirectement aux efforts écologiques d’autres industries citant l’automobile comme exemple qui l’utilise de plus en plus sur les véhicules électriques pour réduire leur poids. «Le plastique a un bilan carbone attractif, bien moins consommateur que le papier ou le verre par exemple. Tout le sujet réside dans son recyclage, puisque ce sont 100 tonnes de plastique qui arrivent tous les jours dans nos déchets, dont seulement 15 ou 20% sont récupérés», a avancé le président de la CGEM.
Plasturgie verte : une opportunité économique
M. Alj n’a pas manqué d’inciter les professionnels du secteur à redoubler d’efforts pour améliorer la collecte en amont des déchets et permettre l’émergence d’écosystèmes industriels verts axés sur la neutralité carbone et utilisant le plein potentiel de l’économie circulaire.
Abondant dans le même sens, Malika Mezzour, vice-présidente du Conseil de la ville de Casablanca, a affirmé que le défi auquel font les industriels de la plasturgie est de taille. «Il est temps de réinventer notre approche de production et de consommation de plastique», a-t-elle insisté avant de poursuivre : «La transition vers une plasturgie verte n’est pas seulement une nécessité environnementale, mais une opportunité économique. En adoptant des pratiques durables, nous contribuons non seulement à réduire l’empreinte écologique, mais également à stimuler l’innovation, à créer de nouveaux emplois et à renforcer la compétitivité économique nationale sur les marchés mondiaux».
Par la même occasion, elle a mis en lumière un éventail d’actions concrètes entreprises par la Ville visant à répondre aux impératifs écologiques.
Pour Ali Seddiki, directeur général de l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), «le plastique est partout autour de nous d’où l’importance du recyclage». C’est dans ce sens que l’AMDIE est en train d’élaborer et de concevoir un véritable programme et plusieurs actions en faveur des PME et TPE marocaines. En parallèle, des chantiers sont menés afin d’accompagner davantage le développement du secteur et d’être une force de proposition dans ce contexte d'urgence climatique.
De son côté, Hicham El Haid, président de la FMP, a insisté sur l’impératif de mettre en place un agenda et un cadre de coopération réalisable pour franchir les barrières écologiques dont fait face la plasturgie. L'organisation d’une filière spécialisée dans le recyclage des plastiques et la réduction de l’empreinte carbone devraient désormais se hisser en tête des priorités. «Il faudra absolument légiférer là-dessus», a-t-il recommandé.
Plus que jamais, la FMP prône l’ouverture vers une innovation durable comme l’explique au Matin le Dr Nabil Saouf, son directeur général délégué nommé, en marge de ces évènements, ambassadeur Afrique du Plastic Summit, qui se déroulera en octobre 2025 en Europe.
Le Forum, qui prend fin ce vendredi 28 juin, aborde des thématiques d’actualité comme «La Green-Plasturgie marocaine entre stratégie nationale, déploiement et perspectives» ; «L’impact de la décarbonation de la plasturgie sur les synergies intersectorielles, sur l’investissement et sur la performance industrielle marocaine» et «L'Intelligence artificielle et le développement des compétences dans l'industrie de la plasturgie».
Abondant dans le même sens, Malika Mezzour, vice-présidente du Conseil de la ville de Casablanca, a affirmé que le défi auquel font les industriels de la plasturgie est de taille. «Il est temps de réinventer notre approche de production et de consommation de plastique», a-t-elle insisté avant de poursuivre : «La transition vers une plasturgie verte n’est pas seulement une nécessité environnementale, mais une opportunité économique. En adoptant des pratiques durables, nous contribuons non seulement à réduire l’empreinte écologique, mais également à stimuler l’innovation, à créer de nouveaux emplois et à renforcer la compétitivité économique nationale sur les marchés mondiaux».
Par la même occasion, elle a mis en lumière un éventail d’actions concrètes entreprises par la Ville visant à répondre aux impératifs écologiques.
Pour Ali Seddiki, directeur général de l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), «le plastique est partout autour de nous d’où l’importance du recyclage». C’est dans ce sens que l’AMDIE est en train d’élaborer et de concevoir un véritable programme et plusieurs actions en faveur des PME et TPE marocaines. En parallèle, des chantiers sont menés afin d’accompagner davantage le développement du secteur et d’être une force de proposition dans ce contexte d'urgence climatique.
De son côté, Hicham El Haid, président de la FMP, a insisté sur l’impératif de mettre en place un agenda et un cadre de coopération réalisable pour franchir les barrières écologiques dont fait face la plasturgie. L'organisation d’une filière spécialisée dans le recyclage des plastiques et la réduction de l’empreinte carbone devraient désormais se hisser en tête des priorités. «Il faudra absolument légiférer là-dessus», a-t-il recommandé.
Plus que jamais, la FMP prône l’ouverture vers une innovation durable comme l’explique au Matin le Dr Nabil Saouf, son directeur général délégué nommé, en marge de ces évènements, ambassadeur Afrique du Plastic Summit, qui se déroulera en octobre 2025 en Europe.
Le Forum, qui prend fin ce vendredi 28 juin, aborde des thématiques d’actualité comme «La Green-Plasturgie marocaine entre stratégie nationale, déploiement et perspectives» ; «L’impact de la décarbonation de la plasturgie sur les synergies intersectorielles, sur l’investissement et sur la performance industrielle marocaine» et «L'Intelligence artificielle et le développement des compétences dans l'industrie de la plasturgie».